Dossier déposé, recevabilité BDF contestée / plus que 22 mois

Démarré par roadsign, 01 Juin 2010 à 12:16

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bisane

#100
Je plonge donc dans la lettre, mais avant de ce faire, je souligne... car on ne doit pas vivre tout à fait sur la même planète...


sont propriétaires d'un bien dont la vente permettrait de couvrir une partie importante du passif
Jusque là, on est d'accord...

sachant que le bien a été estimé à 200 000 euros en 2005 et que l'encours est de 249 280 euros
On est encore d'accord...

Mais c'est la conclusion qui est intéressante :
le surendettement est non manifeste
C'est vrai que 50 000 €, c'est une paille !  ;D

Mais la suite est encore pus intéressante :
après la vente de leur bien, nos clients ne seront plus endettés
Ah ? Ben c'est une bonne nouvelle, ça !  ;D
C'est vrai que 50 000 € de dettes, ça va, ça vient...  :o

Sans compter que la valeur actuelle est estimée à 140 000 € maxi, ce qui porterait cette absence de dettes à 110 000 €....
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

Pour rappel, voici en quoi consistait l'argumentation de Road avant la réception des argumentations des créanciers pour justifier leur recours :


Mr le juge,

Ne pouvant plus faire face à nos charges de la vie courante et donc à nos échéances, nous avons déposé un dossier de surendettement à la Banque de France d'A---e qui a été jugé recevable le 20 octobre 2009 en procédure classique.

Nous faisons pour commencer un bref résumé du parcours qui nous a conduit à cette situation. Bénéficiant d'un terrain à bâtir familial, nous avons décidé en 2000 de faire construire et avons souscrit un prêt de 80 000 euros. Pour réduire au maximum le prix des travaux, nous avons réalisé une grande partie de ceux-ci nous mêmes, mais nous avons mal évalué leur coût et avons eu recours à des crédits revolving pour compléter notre budget.
Les premières difficultés pour faire face à nos remboursements sont apparues en 2005, et nous avons décidé de procéder à un rachat de crédits à hauteur de 113 000 euros, auprès du C---L.
Des frais imprévus (réparations, rachats de biens d'équipements indispensables...) nous ont par la suite conduits à utiliser les réserves d'argent qui n'avaient pas été clôturées lors du rachat de crédit, puis nous avons puisé dans nos réserves pour honorer nos échéances.
Enfin en 2008, notre voiture (que nous avions depuis 17 ans) ayant été estimée définitivement irréparable, nous avons souscrit un crédit s---o en essayant de choisir la meilleure proposition financière, soit une voiture de moins de 5 ans.


Concernant les arguments avancés par le c---l pour s'opposer à la recevabilité de notre dossier (ceux des autres créanciers ne nous ont pas été communiqués)
- Nous avons en effet ré-utilisé les réserves d'argent existantes, après le rachat de crédit, mais d'une part nous n'aurions pas pu faire face à nos frais sans y avoir recours, d'autre part celles-çi n'avaient pas été fermées et étaient donc disponibles.

Nous avons finalement souscrit un dernier crédit début 2010 en espérant, à tort, que celui çi nous sortirait d'affaire.
Cette société avance une valeur de notre bien immobilier de 200 000 euros, alors qu'il est estimé actuellement à 140 000 euros, compte tenu de l'état du marché immobilier, mais aussi suite à une décote intervenue après le plan local d'urbanisme qui établit que notre terrain n'est plus constructible et rend impossible tout agrandissement.
Par ailleurs et contrairement à ce que prétend le c---l la vente du bien ne couvrirait absolument pas l'ensemble de notre dette puisque celle çi s'élève environ à 250 000 euros.
- Le c---l signale par ailleurs une augmentation de revenu de 266 euros. En effet mon compagnon fait des heures supplémentaires (ce supplément de revenus n'est donc pas garanti de manière pérenne) et j'ai moi-même été promue à l'échelon supérieure ce qui augmente notre capacité de remboursement (la commission l'ayant évaluée à 1490 euros). En tout état de cause une augmentation de revenus n'est pas un motif d'irrecevabilité.

concernant le véhicule s---o
celui-çi nous est indispensable, puisque nous habitons en milieu rural, non desservi par les transports en commun. Sa perte entrainerait la perte de mon emploi et donc de mes revenus et viendrait diminuer notre capacité de remboursement. Il a 5 ans et est évalué à 7200 euros à l'argus. Il nous reste à devoir environ 12 000 euros et la mise en place d'un plan nous permettrait sans doute un remboursement intégral de ce crédit. Mais nous sommes prêts également à envisager toute autre solution que proposerait la commission et qui me permettrait de bénéficier d'un véhicule

Monsieur le juge, nous sommes pour notre part , bien qu'à contre coeur, prêts à vendre notre maison, dans la mesure ou nous souhaitons rembourser nos dettes.
Mais il nous semble que dans l'intérêt de tous (l'ensemble des créanciers comme de nous mêmes), ils serait bon que la recevabilité du dossier nous soit confirmée pour trois raisons :
- celle-çi nous permettrait de bénéficier d'un délai pour vendre dans les meilleures conditions possibles en fonction de l'état du marché
- ce délai nous permettrait , de la même façon, de trouver une location correspondant à nos réels moyens financiers sans grever outrageusement notre budget, ce qui nous mettrait de fait dans l'incapacité de rembourser nos créanciers
- Enfin il nous semble que même après la vente de la maison, nous ne pourrons honorer nos autres échéances qu'avec le soutien d'un plan de surendettement.

Vous trouverez en annexe le détail des sommes que nous avons versées aux différents organismes depuis le dépôt de notre dossier de surendettement, lesquels témoignent de notre bonne foi et de notre volonté de rembourser nos créanciers selon nos moyens.
Nous espérons Monsieur le juge, qu'en fonction de ces différents éléments la recevabilité de notre dossier, accordée par la commission, sera confirmée et que nous pourrons apurer notre dette dans les meilleurs conditions pour toutes les parties.
Nous vous prions...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

Au vu des arguments adverses, il me semble qu'il convient d'être plus synthétique, incisif et percutant...
Mais c'est un choix "stratégique" pour lequel je demande plus que jamais des avis contradictoires !  :D



Monsieur le Juge;

Ne pouvant plus faire face à nos charges de la vie courante et donc à nos échéances, nous avons déposé un dossier de surendettement à la Banque de France d'A---e qui a été jugé recevable le 20 octobre 2009 en procédure classique.
Vous trouverez en annexe un résumé du parcours qui nous a conduits à cette situation (voir annexe 5).

Nous reconnaissons nos erreurs de gestion et notre manque de lucidité concernant notre situation financière, mais tenons à contester les accusations de mauvaise foi alléguées par nos créanciers.
En effet, tous les crédits que nous avons souscrits n'ont eu d'autre objectif que de nous permettre de faire face à nos échéances, sans nous rendre pleinement compte de ce que nos démarches ne faisaient qu'aggraver notre situation.
Cette situation s'apparente à celle citée dans l'arrêt de la Cour de Cassation (chambre civile 2 - 15 janvier 2009 - N° de pourvoi: 07-20067) : elle nous a totalement échappé, ce que bien sûr nous regrettons. Nous n'avons cependant pas pour autant agi sciemment et de mauvaise foi, et avons procédé sans intention de nuire à quiconque.

Ce n'est que quand nous avons réalisé qu'en effet notre situation financière était obérée que nous nous sommes décidés à déposer un dossier de surendettement, espérant que celui-ci nous permettrait de rembourser nos créanciers, ce qui, manifestement, n'était plus possible.
Nous tenons par ailleurs à préciser que depuis le dépôt de ce dossier, nous avons continué à verser à nos créanciers une somme correspondant à notre capacité de remboursement, manifestant par là que notre souhait n'est pas de nous soustraire au règlement de nos dettes (voir annexe 4).

Nous nous permettons quelques remarques sur les arguments avancés pour contester la recevabilité, et sur nos motivations :

- CF-AL avance que selon l'arrêt de la Cour de Cassation du 10 Mars 2005, il appartient aux débiteurs qui sollicitaient le bénéfice d'une procédure de surendettement de fournir tous éléments sur la valeur de leur actif immobilier : nous ne nous sommes pas soustraits à cette obligation

- nous n'avons en effet pas déclaré tous nos encours lors de la souscription du crédit pour l'acquisition d'une voiture, ni pour le dernier, dont nous pensions qu'il nous sortirait d'affaire. Nous reconnaissons que, pris à la gorge, ces deux dernières souscriptions s'apparentent à des actes désespérés.
Mais le véhicule nous était (et demeure) indispensable, puisque nous habitons en milieu rural, non desservi par les transports en commun, et aurait mis Madame dans l'incapacité de se rendre à son travail. Nous sommes prêts à envisager toute solution alternative qui nous permettrait de conserver la jouissance d'un véhicule, aussi modeste soit-il.
Par ailleurs, la simple vérification de nos relevés bancaires aurait permis à ces deux organismes de constater l'état de notre endettement.
Enfin, il aurait suffi à F--CO de consulter le FICP, comme il est recommandé lors de l'octroi d'un prêt, pour constater que nous avions déjà eu des incidents de remboursement.
Il est à noter que cette société nous a accordé une réserve d'argent de 4 000 €, alors que nous avions demandé un montant de 2 000 € (voir annexe 8 ).
Nous tenons à préciser que lorsque nous avons contracté ce dernier crédit nous ne savions pas que nous allions déposer un dossier de surendettement. C'est lorsque nous nous sommes aperçus que cette ultime souscription ne nous permettait pas d'honorer nos échéances que nous avons réalisé que nous n'avions pas d'autre solution.


- C--al met en exergue une augmentation de nos revenus, qui est réelle. Il convient cependant de souligner que celle-ci est en partie liée au fait que Monsieur effectue des heures supplémentaires, et qu'il n'est en rien assuré de la pérennité de ce surcroit de revenus. Nous sommes d'ailleurs tout à fait disposés à appliquer la capacité de remboursement retenue par la commission, qui s'élève à 1 490 €.
Par ailleurs, nous tenons à signaler que Madame sera à la retraite dans trois ans, ce qui entraînera inévitablement une baisse des revenus.

- C--al avance par ailleurs que la vente de notre bien immobilier "nous permettrait de retrouver une situation saine, et de nous reloger". Nous contestons ce point pour deux raisons :
  -> d'une part, la valeur retenue n'est pas la valeur actuelle du marché, sachant que celle-ci a subi une décote intervenue suite à la révision du Plan Local d'Urbanisme (date) qui établit que notre terrain n'est plus constructible et rend impossible tout agrandissement. La valeur actuelle de notre bien est estimée à 140 000 € (voire annexes 1, 2 et 3).
  -> d'autre part parce que même avec les chiffres retenus par cet établissement, cela ne solderait en aucun cas l'ensemble de nos dettes, et ne permettrait absolument pas, contrairement à ce qu'ils affirment, que nous ne soyons plus endettés.

Nous reconnaissons et regrettons, une nouvelle fois, Monsieur le Juge, nos erreurs.
Mais nous tenons à souligner que votre confirmation de la recevabilité de notre dossier, établie par la Commission de Surendettement, nous semble indispensable pour plusieurs raisons, sachant que notre volonté est bien de rembourser nos dettes, et que nous sommes prêts, bien qu'à contre-coeur, à vendre notre maison, et à nous défaire de notre véhicule, si une solution est trouvée pour que nous disposions d'un moyen de locomotion.

En effet, si notre dossier était confirmé comme recevable :

- cela nous permettrait de bénéficier d'un délai pour vendre notre bien immobilier dans les meilleures conditions possibles en fonction de l'état du marché, ce qui serait à l'avantage de toutes les parties

- si ce délai nous était accordé, cela nous permettrait de trouver une location correspondant à nos réels moyens financiers sans grever outrageusement notre budget, ce qui nous permettrait de garder une capacité de remboursement correcte pour honorer nos créances

- enfin il nous semble que même après la vente de notre bien immobilier, nous ne pourrons rembourser l'ensemble de nos dettes qu'avec le soutien d'un plan de surendettement

Il nous semble par conséquent qu'une confirmation de la recevabilité serait la meilleure solution, non seulement pour nous, mais pour l'ensemble de nos créanciers.

Nous vous prions...


Annexes :
1 - évaluation du bien (notaire et agence) à l'époque de l'achat
2 - évaluation du bien à l'époque du rachat de crédits (agence & notaire)
3 - évaluation actuelle du bien
4 - détail des sommes versées depuis le dépôt du dossier de surendettement
5 - résumé du parcours ayant conduit à cette situation (reprendre le 2ème paragraphe de la lettre précédente)
6 - lettre de saisine de la Commission de Surendettement
7 - préciser :
  -> âge et valeur actuelle du véhicule, encours du crédit, montant et nombre des mensualités restant dûes
 -> valeur d'achat
8 - copie du contrat et de la demande du dernier prêt (fi---co)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign

bonjour bisane en effet le ton est plus incisif! mais cela correspond "copier coller" à notre situation et à notre ressenti. En effet, nous reconnaissons nos torts, mais nous ne nous sommes pas endettés pour avoir un train de vie extrordinaire, mais trés rapidement apres le rachat de crédit  pour rembourser nos échéances, et notre objectif principal est de regler tous nos créanciers .
Nous sommes prét pour cela a vendre notre maison, meme si vous n'avez pas idée à quel point ce sera un constat d'échec concernant notre vie!
alors j'attend comme vous le demandez les avis contradictoires et merci bisane car j'ai vu que vous aviez attaqué de bonne heure ce matin !

Jose33120

Bonjour  j'ajouterais dans le texte concernant le moment de montrer la bonne foi;

que la mauvaise foi est en effet de prouver à la partie adverse, notre intention volontaire de nuire, la malvaillance de nos intentions.

Je ne mettrais pas la phrase ou tu cite qu'en effet nous reconnaissons que nous avons pas déclaré tous nos encours aux créanciers;

Mais plutôt : il appartient aux créanciers de demander par l'intermédiaire de La BDF interroger le fichier des FICP .
le bonheur est au bout du chemin,
la route sera longue mais heureuse à la fin.

Creancier de surendettes

Citation de: bisane le 12 Juin 2010 à 10:09
Au vu des arguments adverses, il me semble qu'il convient d'être plus synthétique, incisif et percutant...
Mais c'est un choix "stratégique" pour lequel je demande plus que jamais des avis contradictoires !  :D



M. le Juge; Mr c'est en anglais ;)

Ne pouvant plus faire face à nos charges de la vie courante et donc à nos échéances, nous avons déposé un dossier de surendettement à la Banque de France d'A---e qui a été jugé recevable le 20 octobre 2009 en procédure classique.
Vous trouverez en annexe un résumé du parcours qui nous a conduits à cette situation (voir annexe 5).

Nous reconnaissons nos erreurs de gestion et notre manque de lucidité concernant notre situation financière, mais tenons à contester les accusations de mauvaise foi alléguées par nos créanciers.
En effet, tous les crédits que nous avons souscrits n'ont eu d'autre objectif que de nous permettre de faire face à nos échéances, sans nous rendre pleinement compte de ce que nos démarches ne faisaient qu'aggraver notre situation.
Cette situation s'apparente à celle citée dans l'arrêt de la Cour de Cassation (chambre civile 2 - 15 janvier 2009 - N° de pourvoi: 07-20067) : elle nous a totalement échappée, ce que bien sûr nous regrettons. Nous n'avons cependant pas pour autant agi sciemment et de mauvaise foi.

Ce n'est que quand nous avons réalisé qu'en effet notre situation financière était obérée que nous nous sommes décidés à déposer un dossier de surendettement, espérant que celui-ci nous permettrait de rembourser nos créanciers, ce qui, manifestement, n'était plus possible.
Nous tenons par ailleurs à préciser que depuis le dépôt de ce dossier, nous avons continué à verser à nos créanciers une somme correspondant à notre capacité de remboursement, manifestant par là que notre souhait n'est pas de nous soustraire au règlement de nos dettes (voir annexe 4).

Nous nous permettons quelques remarques sur les arguments avancés pour contester la recevabilité, et sur nos motivations :
- CF-AL avance que selon l'arrêt de la Cour de Cassation du 10 Mars 2005, il appartient aux débiteurs qui sollicitaient le bénéfice d'une procédure de surendettement de fournir tous éléments sur la valeur de leur actif immobilier : nous ne nous sommes pas soustraits à cette obligation
- nous n'avons en effet pas déclaré tous nos encours lors de la souscription du crédit pour l'acquisition d'une voiture, ni pour le dernier, dont nous pensions qu'il nous sortirait d'affaire. Nous reconnaissons que, pris à la gorge, ces deux dernières souscriptions s'apparentent à des actes désespérés.
Mais le véhicule nous était (et demeure) indispensable, puisque nous habitons en milieu rural, non desservi par les transports en commun. Sa perte entrainerait la perte de l'emploi de Mme, et donc de ses revenus, et viendrait diminuer notre capacité de remboursement. Nous sommes prêts à envisager toute solution qui lui permettrait de garder son emploi, et donc à jouir de l'usage d'un véhicule.
- C--al met en exergue une augmentation de nos revenus, qui est réelle. Il convient cependant de souligner que celle-ci est en partie liée au fait que M. effectue des heures supplémentaires, et qu'il n'est en rien assuré de la pérennité de ce "surplus"  surcroit peut-être ? de revenus. Nous sommes d'ailleurs tout à fait disposés à appliquer la capacité de remboursement retenue par la commission, qui s'élève à 1 490 €.
Par ailleurs, nous tenons à signaler que nous serons l'un et l'autre à la retraite dans X années, ce qui entraînera inévitablement une baisse des revenus.
- C--al avance par ailleurs que la vente de notre bien immobilier "nous permettrait de retrouver une situation saine, et de nous reloger". Nous contestons ce point pour deux raisons :
  -> d'une part, la valeur retenue n'est pas la valeur actuelle du marché, sachant que celle-ci a subi une décote intervenue suite à la révision du Plan Local d'Urbanisme (date) qui établit que notre terrain n'est plus constructible et rend impossible tout agrandissement. La valeur actuelle de notre bien est estimée à 140 000 € (voire annexes 1, 2 et 3).
  -> d'autre part parce que même avec les chiffres retenus par cet établissement, cela ne solderait en aucun cas l'ensemble de nos dettes, et ne permettrait absolument pas, contrairement à ce qu'ils affirment, que nous ne soyons plus endettés.

Nous reconnaissons et regrettons une nouvelle fois, M. le Juge, nos erreurs.
Mais nous tenons à souligner que votre confirmation de la recevabilité de notre dossier, établie par la Commission de Surendettement, nous semble indispensable pour plusieurs raisons, sachant que notre volonté est bien de rembourser nos dettes, et que nous sommes prêts, bien qu'à contre-coeur, à vendre notre maison, et à nous défaire de notre véhicule, si une solution est trouvée pour que nous disposions d'un moyen de locomotion.
En effet, si notre dossier était confirmé comme recevable :
- cela nous permettrait de bénéficier d'un délai pour vendre notre bien immobilier dans les meilleures conditions possibles en fonction de l'état du marché, ce qui serait à l'avantage de toutes les parties
- si ce délai nous était accordé, cela nous permettrait de trouver une location correspondant à nos réels moyens financiers sans grever outrageusement notre budget, ce qui nous permettrait de garder une capacité de remboursement correcte pour honorer nos créances
- enfin il nous semble que même après la vente de notre bien immobilier, nous ne pourrons rembourser l'ensemble de nos dettes qu'avec le soutien d'un plan de surendettement

Il nous semble par conséquent qu'une confirmation de la recevabilité serait la meilleure solution, non seulement pour nous, mais pour l'ensemble de nos créanciers.

Nous vous prions...


Annexes :
1 - évaluation du bien (notaire et agence) à l'époque de l'achat
2 - évaluation du bien à l'époque du rachat de crédits (agence & notaire)
3 - évaluation actuelle du bien
4 - détail des sommes versées depuis le dépôt du dossier de surendettement
5 - résumé du parcours ayant conduit à cette situation (reprendre le 2ème paragraphe de la lettre précédente)
6 - lettre de saisine de la Commission de Surendettement
7 - péciser :
  -> âge et valeur actuelle du véhicule, encours du crédit, montant et nombre des mensualités restant dûes
 -> valeur d'achat
Chaque tour de roue nous mène à notre but.

roadsign

précision : il n'y a que moi qui part à la retraite (si tout va bien!) dans 3 ans car je suis fonctionnaire, mon compagnon part plus tard
Je pense que le fait de dire que je perdrais mon travail sans voiture est exagéré car pour pouvoir aller travailler j'essaierais de trouver une solution, qu'en pensez vous ?

bisane

@ Road et CdS (merci !  ;)) : tenu compte de vos remarques

@ Road :
- aviez-vous eu des incidents de paiement avant la souscription du crédit auto et du crédit F--co ?
- cette phrase vous semble-t-elle correspondre à la réalité :
Par ailleurs, la simple vérification de nos relevés bancaires aurait permis à ces deux organismes de constater l'état de notre endettement.

@ José :
- pas sûre, donc, que le fichier la consultation du FICP eut révélé quelque chose... ai remplacé ta proposition par la phrase en turquoise
- mais il me semble qu'il faut aussi le jouer un peu "plaider coupable", devant l'accumulation et la concordance des arguments de recours...

@ Road :
Citationmeme si vous n'avez pas idée à quel point ce sera un constat d'échec concernant notre vie!
Je crois que j'imagine tout de même un peu... et ne me serais pas donné tant de peine sinon...
Mais Road, j'espère une chose : que si la recevabilité vous est acquise, vous parveniez, forts de ce qui sera indéniablement une victoire, à trouver un équilibre... qui ne sera pas bâti sur des sables mouvants !  ;)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

Heu... j'ai oublié ça :
Citationa noter, on ne sait jamais si ça peut etre utile, j'avais demandé 2000 euros qu'ils m'en ont accordé 4000 je leur dois ce jour 4323 euros
Si vous avez conservé votre demande, et, j'espère, le contrat final, on peut rajouter une petite ligne dans le courrier, et il conviendrait l'ajouter aux annexes.
Sinon, gardez-le en tête comme argument oral...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign

ok bisane , en effet que vous devez avoir idée de ce que represente la vente de notre maison car vous vous donnez en effet beaucoup de peine mpour nous, ça me touche d'ailleurs beaucoup!
la simple vérification de nos relevés bancaires auraient permis de constater l'état de notre endettement c'est sur!
j'ai bien le contrat de f---o ils l'ont d'ailleurs envoyé au juge comme preuve que je n'avais pas toutes déclarées mes charges et c'est sur ce meme document qu'il y a notre demande de 2000 euros
voila bisane j'espere que j'ai répondu à tout

bisane

Citationj'espere que j'ai répondu à tout
pas tout à fait !

Aviez-vous eu des incidents de paiement avant souscription du crédit auto et du dernier en date ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign

pour le credit auto non je n'avais pas d'incidents de paiement, pour le dernier crédit oui

bisane

J'ai donc encore complété...

Road, ce dernier crédit, c'était une réserve d'argent, ou autre chose ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign


bisane

Road, à vous de décider si vous laissez ou non la phrase en brun...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign

ok, bisane, je vais commencer à écrire mon argumentation car je n'ai plus que 3 jours
il y a quelque chose qui m'intrigue, sur l'argumentation vous mettez je suis prete à me séparer de mon véhicule si un autre moyen est trouvé, vous pensez à quelque chose en particulier ?

bisane

Road, vous ne la ré-écrivez pas, l'argumentation !
Vous la copiez-collez !
Si vous voulez, je vous l'envoie par mail...

Citationvous pensez à quelque chose en particulier ?
Non... juste que la BDF puisse laisser une somme à votre disposition pour en acheter une d'occasion...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign

ah! ok bisane je pensais qu'il fallait mieux que je l'écrive à la main! sans vouloir abuser je veux bien que vous me l'envoyez par mail
alors qu'en pensez vous on est au point on ne change rien maintenant ?

bisane

#118
Citationje pensais qu'il fallait mieux que je l'écrive à la main!
Heu.... vous imaginez, le pauvre juge !  >:D

Citationon ne change rien maintenant ?
Vous pouvez supprimer la phrase en brun, si vous suivez l'avis de José.
Moi, je la laisserais...
Et il faut compléter les noms des créanciers, et autres infos confidentielles...

Le mail part dans 2 minutes...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

mail parti...
j'attends de voir si bien reçu, et si vous pouvez bien ouvrir le fichier...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign

mail bien reçu je peux ouvrir le fichier  bbbo

bisane

il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

roadsign


roadsign

je relis l'argumentation de s---o : "l'obligation qui s'impose à  tous de gérer son patrimoine en bon pére de famille" on en parle pas aprés dans mon argumentation d'ailleurs je ne vois pas trop le sens de cette phrase, est ce que ça veut dire que je me suis mal occupé de mon fils que j'ai mis en danger son avenir, parce que là je suis pas du tout d'accord, notre objectif a été tout le temps de pouvoir donner à notre fils ce dont il avait besoin, de lui payer ses études afin qu'il puisse avoir une situation professionnelle, ce qu'il a d'ailleurs maintenant
c'est des phrases qui font froid dans le dos !!!!

bisane

Citationgérer son patrimoine en bon père de famille
Voilà une expression qui perdure, mais qui date du 1er code civil, qui date, si je ne m'abuse, de Napoléon, et qui n'a plus rien à voir avec le fonctionnement actuel de la société !

Rien à voir avec votre fils !
Ce principe concerne de nombreux actes de la vie quotidienne, et est purement juridique, sans concerner forcément la filiation.
C'est ainsi que vous êtes tenue d'entretenir un logement en location en bon père de famille, de veiller au bon état de votre jardin en bon père de famille, et de gérer votre budget en bon père de famille... et ce même si vous êtes une religieuse !  :D

Road, j'essaie de vous faire sourire, mais cette phrase signifie simplement que vous n'avez pas bien géré votre patrimoine et votre budget, ce qui, en soi, et malgré toute votre bonne volonté, n'est pas tout à fait faux.
Mais il me semble inutile de s'attarder sur cette phrase !  ;)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

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