article de la dépêche - 2 millions d'euros - surendettement - condamnation

[Diapason]

Celtic et Coco17, non mes écrits n'ont pas dépassé mes idées mais je suis contraint d'en arriver à ce genre de réflexion après avoir traverser 10 années de combat après deux rejet de notre dossier de surendettement et un passage devant le JEX.

Nous sommes condamnés à rembourser jusqu'à la fin de nos jours une somme monumentale.

Même nos retraites - si on a la chance d'en avoir un jour - seront saisies

Je suis contraint de renoncer à toute promotion professionnelle car ma famille n'en profitera pas : mon salaire est saisi et tout ce que je gagnerai en plus est intégralement reversé aux créanciers. De plus il faudrait que je paye des impôts sur ces sommes non perçues avec l'impossibilité manifeste de pouvoir rembourser nos dettes un jour !

Quel espoir nous reste-t-il ?

Alors, je le répête, je préfèrerais faire de la prison et "purger ma peine" plutôt que de rester dans cette situation sans issue pour moi et pour ma famille.

Au moins les choses seraient claires pour tout le monde : si on nous juge coupable, une sanction est nécessaire mais personne n'a intérêt a laisser une famille sans espoir de s'en sortir un jour ! Quel intérêt, pour qui, pour quoi ?

Laisser une famille de cinq personnes dans cette situation sans espoir, c'est pire qu'une condamnation !

C'est de la lacheté !

[sosrene]

Je comprends la logique de Diapason: "préférer une sanction".
Il ne pourra jamais payer sa dette avec de l'argent il la payerais avec sa personne!

C'est après ce "remboursement" seulement que la phrase LE DROIT A UNE DEUXIEME CHANCE prend toute son sens  

(C'est mon seul avis à moi bien sûr)!

[bisane]

Diapason, pardon de ne pas me rappeler le pseudo de votre compagne, qui a fait un fil sur votre situation...
Je garde par contre en souvenir que la situation est en effet assez inextricable.

Reste que même les personnes qui font de la prison ne sont pas exemptées de payer leurs dettes, ni les dommages et intérêts éventuels, et encore moins les frais de procédure.

Cette dame a été exemptée d'une part de sa dette...
Je pense que la vôtre n'atteint même pas celle qu'il lui reste à solder.

Vous avez toujours la possibilité d'attaquer vos créanciers en justice, en dénonçant leurs contrats.

Et vous pouvez encore espérer un changement de situation qui vous permettra de déposer un nouveau dossier.

[bisane]

LE DROIT A UNE DEUXIEME CHANCE

??

[Diapason]

Sosrene m'a parfaitement compris : je revendique un véritable droit à une deuxième chance après avoir payé ma dette à la société si celle-ci l'estime légitime  

Par contre, en ce qui concerne un éventuel redépôt, je crains que notre cas soit définitivement compromis, en tout cas, c'est ce que nous ont renvoyé toutes les personnes (avocats, associations...) qui ont étudié notre dossier. Quand à attaquer les contrats des banques, même si on avait la moindre chance de les mettre en défaut, nous n'avons pas les moyens de nous engager dans des procédures couteuses et interminables. La justice française n'est pas gratuite, loin  s'en faut !

Nous n'avons plus rien à attendre de la BDF, donc il nous reste une sanction expiatoire (prison, par exemple) avec une réduction de dettes pour voir notre horizon s'éclaicir un jour, mais peut-être que cela serait encore trop facile ?

[chouknet]

Bonsoir à tous.
Bisane:"si la prison donnait de l'espoir, ça se saurait ! "
Je suis bien d'accord, sûr que ce n'est pas en prison qu'on construit le mieux un avenir. Quoiqu'il en soit, j'ai tendance à penser que quelques soient les épreuves qu'on traverse dans une vie, ce qui donne de l'espoir et l'envie d'avancer, c'est de pouvoir se dire qu'il y aura des jours meilleurs... Etre privé de ce genre de perspective, c'est un peu  être enterré vivant...
La deuxième chance, c'est pouvoir "sortir du trou", quitte à "payer avec sa personne", comme vous le dites très bien, sosrene...

[bisane]

Diapason et Chouknet, vous n'avez pas répondu à  ma question...
Mais vous me permettez d'y répondre...
Votre histoire est donc ici :     
Irrecevabilité et saisie sur salaire