Je dois déposer mon dossier, mais les dés sont ils déjà jetés...

Démarré par Niels60, 18 Janvier 2012 à 18:27

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Événements liés

catsen

oui il faut faire plus sobre

et surtout pas d'eau de rose je pense que ça les agace plutôt qu'autre chose

revenons à ce qu'il faut payer :

en priorité votre alimentation, votre loyer, vos charges courantes

si vous avez des difficultés pour les charges courantes prenez contact rapidement avec edf, assurance etc pour demander un report ou un étalement

pour les créanciers vous donnerez ce qu'il reste et s'il reste
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

alcyone

Je n'ai pas trop le temps ce matin, mais j'ai déjà fait certaines modifs mais cette version est encore à travailler  ;)


XXXXdemande à bénéficier de la procédure de traitement des situations de surendettement prévue aux articles L.331-1 et suivants du Code de la Consommation.

Cette demande est justifiée par le fait que je ne peux plus faire face à mes dettes et nécessite quelques précisions quant à mon parcours de vie.
Après une enfance sans père, élevé plusieurs années dans le bassin minier du pas de calais par mes grands parents, puis en subissant un deuxième divorce de ma mère (décès brutal de celle-ci dans un incendie à mes dix-neuf ans), j'ai réussi le concours d'entrée en gendarmerie.
C'est à cette période que j'ai rencontré mon épouse. Nous nous sommes ainsi retrouvés tous deux, isolés, sans soutien familiaux ou autres, dans un petit village de Mayenne, lieu de ma première affectation en 1991.
Ce fut dès lors, le début d'une course en avant pour rembourser mes premiers crédits revolvings, utilisés à l'époque pour nous meubler sans pour cela verser dans le luxe, ou pour l'acquisition d'un premier véhicule puisque fortement isolés des grosses agglomérations.
Ainsi pendant plusieurs années, j'ai fait (seul, sans en alerter mon épouse) de mauvais choix successifs qui m'ont entrainé à contracter d'autres crédits à la consommation ou revolving en cherchant à diminuer des mensualités toujours plus élevées et dépassant rapidement mes revenus.
Après plusieurs autres affectations en Picardie (Oise et Aisne), ne voyant aucune issue favorable à mon surendettement bien qu'ayant cherché à remplacer les revolving par des prêts à durée déterminée, et ayant peur de perdre mon emploi, j'ai contacté anonymement la banque de France en 1999. Il m'a été annoncé à l'époque que je serai sans nul doute poursuivi pour avoir organisé mon endettement et que je perdrai forcément mon travail.

Ma situation familiale (nous avions eu deux premiers enfants, âgés à l'époque de trois et six ans) déjà compliquée du fait de mes lourdes erreurs, m'a fait prendre la décision de quitter la gendarmerie et de demander la perception des mes années de retraite pour avoir ainsi l'opportunité de rembourser une partie de mes créanciers. J'ai donc reçu une somme avoisinant les trente mille euros, argent qui a servi à rembourser des crédits revolvings ou à termes : C...m, F...f, C...s, C....r.
Cependant en soldant ces crédits et bien que j'en ai fait la demande, ces comptes n'ont pas été clotûrés. Or de nouvelles dépenses se sont imposées dans mon foyer (notamment le loyer, dépense à laquelle je n'étais pas habitué puisque logé jusqu'alors par mon employeur ; au départ d'un montant de 650 euros). Devenu en 1999, salarié du privé occupant le poste de XXXXXXX dans l'industrie des XXXXXXXX, je continue d'essayer d'avancer, mois par mois, en empruntant de nouveau le cas échéant, terminant certains crédits (crédit m....al, c....r, a...n-a....d...), en en reprenant d'autres, mettant dans une spirale sans fin tout en espérant une issue.
En 2003, je décide de me lancer dans une deuxième profession en parallèle de mon poste XXXXXXX (assermenté), pour augmenter mes revenus et sursoir aux montants de mes échéances. J'exerce bientôt en plus de mes fonctions le métier de XXXXX, mais les ressources ne peuvent être prévues puisque ni certaines, ni fixes, ni définitives. Mais elles fournissent parfois l'appoint qui me permet de rembourser en piochant dans les crédits revolvings pour tenir, étant à nouveau frappé par la crainte de perdre mon emploi et de ne pas être en mesure de fournir un toit à ma famille.
En 2004, nous déménageons puisque notre domicile est mis en vente par le propriétaire, soucieux de préserver la scolarité de nos enfants et leur environnement social, nous décidons de rester vivre sur la commune de XXXXXXXXXX bien que les logements y soient rares (beaucoup moins de logements sociaux qu'actuellement) et nous emménageons à notre adresse actuelle (pour un loyer de départ de 950 euros)
Je continue de dissimuler la précarité évidente de notre situation à mon épouse, essayant mois par mois de payer chaque mensualités, factures, et en accueillant notre troisième enfant en 2008.
Fin 2010, survient alors un nouvel incident, puisque mon employeur m'annonce mon licenciement. Pour des raisons qui me paraissaient évidentes à cette période, je préfère accepter une procédure de rupture conventionnelle plutôt qu'un licenciement pour faute ceci pour faciliter mes démarches futures de recherche d'emploi. Nouvelle erreur, puisque les assurances des crédits contractés (pour la majorité avant la création de la procédure de « rupture conventionnelle ») rétorquent que la « rupture conventionnelle » n'est pas considérée comme une perte d'emploi et refusent mes demandes, malgré le fait que j'ai honoré mes mensualités pendant souvent plus de dix années consécutives.
De fait, lors de ma rupture conventionnelle, je négocie une indemnisation avec mon employeur pour un montant de cinquante mille euros, somme qui fond comme neige au soleil : d'abord pour payer mes mensualités, mon loyer et les charges de vie courante pendant les trois mois de carence de pôle emploi (soit près de vingt mille euros partis dans cette durée) s'y ajoutent quelques remplacement d'électroménager ou informatique : lave linge, sèche linge, réfrigérateur, lave vaisselle, ordinateur portable pour l'écriture.
Avec la somme restante, je commence par rembourser un crédit c....m revolving et demande que le compte soit clôturé, ce qui ne sera pas suivi d'effet.
Je prends peur une fois encore, dans une situation familiale désormais catastrophique, et je continue de rembourser mois par mois les mensualités trop lourdes sans pouvoir les négocier, puisque même en supprimant les assurances, les créanciers contactés refusent de baisser le montant de mes mensualités.
Ma situation actuelle est désespérée. De fait, j'en suis le responsable mais j'ai une famille à mettre à l'abri, un garde fou de trois ans et demi, et je ne cherche qu'à obtenir la possibilité de rembourser mes créanciers.
Ce n'est pas le destin d'une vie retracée dans ce courrier, après tout peu m'importe la mienne, mais la recherche d'un avenir possible ou pas de ma famille, mon épouse et mes trois enfants que je sollicite. Je suis dans l'impasse avec plus de mensualités de crédits que de revenus.
Nous avons entrepris des démarches pour essayer de trouver une issue et rembourser nos créanciers, dont le dépôt de deux dossiers de demande de logement social à XXXXXXe. Je suis toujours en recherche active d'emploi, et même d'emplois au pluriel, pour essayer de sortir ma famille de cette impasse.  


Dans l'attente de votre décision, je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire utile à l'instruction de mon dossier.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes respectueuses salutations.

Niels60

merci alcyone d'avoir déjà pris le temps  ;)  c'est vraiment incroyable (pour résumer mon état d'esprit, hier matin "hyper négatif, idées noires etc..." hier soir "presque apaisé ... alors que le combat n'est même pas entamé, en me disant qu'il y a vraiment des gens qui exercent une solidarité hors du commun. Il était temps à 42 piges de me rappeler le sens du mot "solidarité".. !)

Je vais aussi éluder le paragraphe "rupture conventionnelle" comme évoqué hier dans les premières réactions à mon post (pour l'instant, j'ai un peu de mal à me retrouver dans pseudos, veuillez m'en excuser)

bisane

Citation de: Niels60 le 19 Janvier 2012 à 09:33Mais est-ce un argument valable pour un juge, je n'en sais fichtre rien !
OUI !
Et il est probable que nombre de vos crédits soient atteints de forclusion et/ou soient passibles d'une déchéance du droit aux intérêts... mais nous n'en sommes pas là !


La version d'Alcyone est encore trop longue.
Le début est à largement résumer, et certains détails me semblent inutiles...

Je ne comprends pas ceci :
Citationje préfère accepter une procédure de rupture conventionnelle plutôt qu'un licenciement pour faute
Vous auriez obtenu une rupture conventionnelle alors que vous auriez pu être licencié pour faute ?  :o :o :o

Pouvez-vous détailler la répartition des 50 000 € ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

catsen

ça dépend de la faute évoquée

est ce que ça vous a permis de négocier de meilleure manière l'indemnité de rupture d'accepter une rupture conventionnelle?
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

Niels60

#30
Disons que c'était pour partir la tête haute cette rupture conventionnelle.
Une faute, il n'y en avait pas réellement, mais lorsqu'on est d'accord pour partir (micro structure et poste occupé depuis 11 ans, pression pour vous pousser à partir etc...) une faute est toujours trouvable à un moment ou un autre. Et là, on m'a fait comprendre "tu pars avec un chèque" ou "tu restes" mais quand viendra l'heure (imminente) de partir "pas de chèque".

Mais je pensais suivre les conseils de catsen et ne pas du tout en parler dans mon courrier à la bdf ... c'est une erreur vous pensez ? parce qu'en en parlant je suis convaincu (nul n'est prophète en son pays mais suis pessimiste de nature) de voir mon dossier rejeté pour mauvaise foi.

Quant au détail des dépenses :
3 mois de carence pole emploi donc novembre, décembre, janvier en roue libre : loyer, crédits, nourriture (quelques excès de cigale à noël pour les cadeaux des momes genre console de jeu...) plus le paiement du découvert bancaire utilisé en novembre : on est déjà pas loin de 20 000 euros envolés en février. J'ai regardé l'état des crédits en me disant (à tort, of course) avec ce qu'il reste je vais, quoi, en rembourser deux, trois... ça va rien changer !
Donc j'ai laissé, espérant me remettre d'aplomb avec un bon job (mais là, je commence sérieusement à déchanter... ma plus grosse piste s'est envolée lundi dernier)
Ensuite les factures (chauffage électrique)
Le changement d'une majorité de l'électroménager : réfrigérateur, lave linge, lave vaisselle, sèche linge, ordinateur (portable et fixe)
et un comportement de cigale, j'entends par là, faire ses courses dans la grande distribution et pas dans un discount
Les vacances estivales et location d'un pavillon (pas non plus un truc avec piscine, mais une petite maison)
Rachat du véhicule de mon ancien boulot.

remboursement du crédit 1524 euros de c..M et je n'ai pas retouché aux revolvings avant de commencer à reflipper en septembre.

En gros c'est ça...


Sinon, depuis mon inscription sur le forum hier aprem, et le message de Victoire ce matin ainsi que les indications de Bisane (hi han ! ça c'est fait... ;) )
J'ai pris rdv chez la jaune pour un compte sain. J'ai fait une lrar pour faire opposition sur les prélèvements d'une partie des créanciers (les autres - quatre restants-  je le ferai dans 3 semaines... je laisse prélever une mensualité supplémentaire, histoire de dire que je n'ai pas vidé les comptes juste avant le dépot) et j'ai changé de numéro de téléphone fixe (en même temps ça c'était peut être prématuré puisque le dossier bdf n'est pas encore déposé... mais bon je gagne 3 euros sur mes mensualités... je commence à ouvrir les yeux et regarder, bye bye la cigale... j'ai déjà fait suffisament d'idioties et exposés mes mômes à ces durs moments qui semblent nous attendre de pied ferme)



alcyone

j'ai retravaillé un peu votre lettre et je laisse maintenant la place aux autres  ;)


XXXXdemande à bénéficier de la procédure de traitement des situations de surendettement prévue aux articles L.331-1 et suivants du Code de la Consommation.

Cette demande est justifiée par le fait que je ne peux plus faire face à mes dettes et nécessite quelques précisions quant à mon parcours de vie.
Après une enfance chaotique, élevé par mes grands parents, sans père et une maman décédée lorsque j'avais 19 ans, j'ai réussi le concours d'entrée en gendarmerie.
A cette même époque j'ai rencontré mon épouse avec qui je me suis installé dans un petit village de Mayenne, lieu de ma première affectation.
Ce fut dès lors, le début d'une course en avant pour rembourser mes premiers crédits revolvings, utilisés à l'époque pour nous meubler et pour l'acquisition d'un premier véhicule.
Ainsi pendant plusieurs années, j'ai fait seul, (sans en alerter mon épouse) de mauvais choix successifs qui m'ont entrainé à contracter d'autres crédits en cherchant à diminuer des mensualités toujours plus élevées et dépassant rapidement mes revenus.
Ma situation familiale (nous avions eu deux premiers enfants, âgés à l'époque de trois et six ans) déjà compliquée du fait de mes lourdes erreurs, m'oblige à quitter la gendarmerie et demander la perception de mes années de retraite pour avoir ainsi l'opportunité de rembourser une partie de mes créanciers. J'ai donc reçu une somme avoisinant les trente mille euros, qui a servi à rembourser des crédits revolvings ou à termes : C...m, F...f, C...s, C....r.
Cependant en soldant ces crédits et bien que j'en ai fait la demande, ces comptes n'ont pas été clotûrés. Or de nouvelles dépenses se sont imposées dans mon foyer (notamment le loyer, dépense à laquelle je n'étais pas habitué puisque logé jusqu'alors par mon employeur).
En 1999, j'obtiens un poste de XXXXXXX dans l'industrie des XXXXXXXX, je continue d'essayer d'avancer, mois par mois, en empruntant de nouveau le cas échéant, terminant certains crédits (crédit m....al, c....r, a...n-a....d...), en en reprenant d'autres, mettant dans une spirale sans fin tout en espérant une issue.
En 2003, je décide de me lancer dans une deuxième profession en parallèle de mon poste XXXXXXX (assermenté), pour augmenter mes revenus et sursoir aux montants de mes échéances. J'exerce bientôt en plus de mes fonctions le métier de XXXXX, les ressources ne peuvent être prévues puisque ni certaines, ni fixes, ni définitives et ne permettent pas toujours de rembourser sans pour autant piocher dans les crédits revolvings pour tenir.
Je continue de dissimuler la précarité évidente de notre situation à mon épouse, essayant mois par mois de payer chaque mensualités, factures, et en accueillant notre troisième enfant en 2008.
Fin 2010, mon employeur m'annonce mon licenciement. Pensant que cela m'aiderait dans ma recherche d'emploi j'accepte la procédure de rupture conventionnelle. Nouvelle erreur, puisque les assurances des crédits contractés  ne couvrent pas ce motif de perte d'emploi.
Grâce aux négociations avec mon employeur j'obtiens une somme de cinquante mille euros. Ceci a permis de payer mes mensualités, mon loyer et les charges de vie courante pendant les trois mois de carence de pôle emploi (soit près de vingt mille euros partis dans cette durée) et de remplacer de l'électroménager ou informatique : lave linge, sèche linge, réfrigérateur, lave vaisselle, ordinateur portable pour l'écriture.
Avec la somme restante, je commence par rembourser un crédit c....m revolving et demande que le compte soit clôturé, ce qui ne sera pas suivi d'effet.
Je prends peur une fois encore, dans une situation familiale désormais catastrophique, et je continue de rembourser mois par mois les mensualités trop lourdes sans pouvoir les négocier, puisque même en supprimant les assurances, les créanciers contactés refusent de baisser le montant de mes mensualités.
Ma situation actuelle est désespérée. De fait, j'en suis le responsable mais je souhaite régler mes créanciers tout en protégeant ma famille..

A ce jour,  la situation est la suivante :
- revenus du foyer :
- charges courantes :
- montant total des dettes :
   --> dont immobilier :
   --> dont crédit véhicule :
- mensualités cumulées des crédits :.

Vous constaterez donc que dans l'état actuel des choses je ne peux honorer mes créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de mon foyer et assurer ses besoins vitaux. Je ne pourrai pas me sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre Commission.
Je m'en remets donc à votre bienveillance afin de m'aider à trouver une solution qui corresponde à ma situation actuelle
Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Je vous remercie de votre attention et  je vous prie d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Niels60

#32
merci encore alcyone !!  ;)

encore une question, en plus de celle sur la rutpure et les 50000, je n'évoque plus le côté "idées noires" et envie d'en finir dans ce courrier ? (car la dame que j'ai rencontrée au Conseil Général m'a dit de charger la mule là-dessus... c'était pas dur !)



Je modifie encore mon message (les questions affluent quand on prend les choses en main mazette !)
Avant l'été 2011 j'ai reçu par courrier de M...S renommé de son ancien nom il y a peu C....A une fiche d'information triennale. Le document mentionnait : " si vous ne retournez pas cette fiche, nous vous réclamons la totalité de la somme dûe" (crédit avoisinant 15000 euros) j'ai donc paniqué pour changer. J'ai rempli faussement, j'ai joué perfide et chiffonné la feuille (genre c'est la faute du facteur) ... et trois mois après ils m'ont téléphoné (en me disant "nous avons déchiré par mégarde votre courrier") au débotté pour me demander de confirmer mes autres mensualités de crédit. J'ai menti de peur de me faire réclamer la somme dûe. (suis persuadé d'avoir été enregistré, la nana m'a demandé de répéter deux fois, pas convaincue). Depuis j'ai reçu ces mêmes courriers (plus light ... moins menaçant quant au remboursement, qui reste allusif cette fois, le premier courrier était très "attention attention" alarmiste en somme...) Est-ce que ça peut aussi (je présume que oui) se retourner contre ma pomme ? J'ai reçu également il y a quinze jours, de ce même créancier, un courrier officiel qui disait qu'ils suspendaient l'utilisation de mes comptes (ça m'a fait rire ça fait près d'un an et demi qu'ils ont tout bloqué - d'ailleurs ce même créancier ne s'embête pas pour les autorisations de prélèvement.... :( )


cavaplu


bonjour niels

je rejoins un peu l'idée de catsen pour cette idéee ca risquerait de les agacer un peu  ;) mais ce n'est que mon avis....

Agissez comme s'il était impossible d'échouer .  (w. churchill )

MARRAINE02

19/01/12

Bonjour NIELS,

BRAVO pour votre prise en mains de la situation

Pour la BDF elle raisonne comme une banque et non comme un psy !
Donc la lettre de saisisne......
Le but c est d obtenir une recevabilité en vue d un plan !

Sur le forum vous pouvez dire tout ce que vous avez besoin de dire : il y a des doués pour cela ICI !

C est juste le temps qui manque desfois !

BON COURAGE

BON APRES MIDI

MARRAINE02
A BIENTOT

bisane

Citation de: Niels60 le 19 Janvier 2012 à 14:02(hi han ! ça c'est fait... ;) )
Ben vous commencez fort, vous !  grrr grrr grrr
1ère visite au coin !

Alc, merci pour cette nouvelle correction, mais je crois qu'il faut déterminer une stratégie, et rédiger la lettre en conséquence !
Notre oiseux (ça, c'est le coup de pied de l'âne !  >:D) sachant écrire, il ne s'agit plus après que de mise en forme...

Je vous fait un plan, et vous me dîtes si vous êtes d'accord...
- on garde ça :
Cette demande est justifiée par le fait que je ne peux plus faire face à mes dettes et nécessite quelques précisions quant à mon parcours de vie.
Après une enfance sans père, élevé plusieurs années dans le bassin minier du pas de calais par mes grands parents, puis en subissant un deuxième divorce de ma mère (décès brutal de celle-ci dans un incendie à mes dix-neuf ans), j'ai réussi le concours d'entrée en gendarmerie.
C'est à cette période que j'ai rencontré mon épouse. Nous nous sommes ainsi retrouvés tous deux, isolés, sans soutien familiaux ou autres, dans un petit village de Mayenne, lieu de ma première affectation en 1991.
Ce fut dès lors, le début d'une course en avant pour rembourser mes premiers crédits revolvings, utilisés à l'époque pour nous meubler sans pour cela verser dans le luxe, ou pour l'acquisition d'un premier véhicule puisque fortement isolés des grosses agglomérations.
Ainsi pendant plusieurs années, j'ai fait (seul, sans en alerter mon épouse) de mauvais choix successifs qui m'ont entrainé à contracter d'autres crédits à la consommation ou revolving en cherchant à diminuer des mensualités toujours plus élevées.

Cette stratégie, que je cachais à mon épouse, s'est cependant révélée contre-productive. Je me suis donc décidé à faire valoir mes droits à la retraite pour rembourser une partie de mes crédits.

- nouveau poste (vous avez gardé en mémoire la différence de revenus, s'il y en avait une ?)
- mauvaise évaluation des loyers et charges courantes => nouveaux crédits
- déménagement "imposé" en 2004 => nouveaux frais => nouveaux piochages
- rupture conventionnelle en 2 010 : vous espérez retrouver rapidement un emploi, ce qui n'est pas le cas
- vous réalisez aujourd'hui que la situation est inextricable, malgré les nombreuses tentatives de négociations avec vos créanciers, et tenez à préserver votre foyer et l'avenir de vos enfants
Cette 2° partie ne doit guère être plus longue que la 1ère.

Vous essayez ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Smilysoul

L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

Niels60


ppirouette

Citation de: bisane le 19 Janvier 2012 à 17:34
Citation de: Niels60 le 19 Janvier 2012 à 14:02(hi han ! ça c'est fait... ;) )
Ben vous commencez fort, vous !  grrr grrr grrr
1ère visite au coin !

Faites gaffe en y allant sur la route au... dos d'âne... je sais, j'y vais aussi  ;D

catsen

vous n'avez pas une perte de salaire entre la boite ou vous étiez et maintenant?
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

Niels60

si, j'ai une perte mensuelle de 800 euros. (net)
même un peu plus de perte, hors salaire, puisque mon fils ainé a eu 18 ans en février 2011. Donc la caf a baissé également en passant de 3 enfants, à 2 (dont un seul en bas âge)



bisane

Citation de: Smilysoul le 19 Janvier 2012 à 17:39
Niels, allez au boulot   ;D
Avec un soutien pareil, c'est sûr qu'il va y arriver !  ;D ;D ;D


Pirouette, j'espère que vous y êtes déjà, au coin !  ccbat ccbat ccbat ccbat
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Niels60

#42
C'est un premier jet. Je laisse reposer ce soir avant de retravailler, couper, apporter les précisions qui s'imposent oubliées en route.


Cette demande est justifiée par le fait que je ne peux plus faire face à mes dettes et nécessite quelques précisions ou explications, notamment en retraçant brièvement mon parcours de vie

Après une enfance sans père, élevé plusieurs années dans le bassin minier du pas de calais par mes grands parents, puis en subissant un deuxième divorce de ma mère (décès brutal de celle-ci dans un incendie à mes dix-neuf ans), j'ai réussi le concours d'entrée en gendarmerie. C'est à cette période que j'ai rencontré mon épouse. Nous nous sommes ainsi retrouvés tous deux, isolés, sans soutien familiaux ou autres, dans un petit village de Mayenne, lieu de ma première affectation en 1991.
Ce fut dès lors, le début d'une course en avant pour rembourser mes premiers crédits revolvings, utilisés à l'époque pour nous meubler sans pour cela verser dans le luxe, ou pour l'acquisition d'un premier véhicule puisque fortement isolés des grosses agglomérations.
Ainsi pendant plusieurs années, j'ai fait (seul, sans en alerter mon épouse) de mauvais choix successifs qui m'ont entrainé à contracter d'autres crédits  la consommation ou revolving en cherchant à diminuer des mensualités toujours plus élevées.
Cette stratégie que je cachais à mon épouse s'est révélée contre-productive.
Je me suis donc décidé à faire valoir mes droits à la retraite en 1999 pour rembourser une partie de mes crédits. (C..M, F...F, C...S) ce qui fut fait mais les comptes n'ont pas été clôturés malgré mes règlements, et je continuais de recevoir de la publicité abondante, notamment pour augmenter les réserves d'argent disponible.

A peine la gendarmerie laissée derrière moi, je trouvais un emploi comme salarié du privé (non cadre) dans l'industrie XXXXX. Le salaire initial était un peu inférieur à celui de la gendarmerie et vint également s'ajouter la problématique du logement, puisque jusqu'alors logé par mon employeur.
La situation ne s'améliorant pas au fil des ans, je contracte en 2002 de nouveaux crédits et cède aux sirènes des nombreuses propositions répétées d'augmentations de capital à disposition.
Pour augmenter mes revenus je me mets également à exercer en parallèle la profession de XXXXX dont les ressources ne peuvent être prévues puisque ni certaines, ni fixes, ni définitives. Mais elles fournissent parfois l'appoint me permettant de ne pas piocher dans les crédits revolvings.

En 2004, nous déménageons puisque notre domicile est mis en vente par le propriétaire, soucieux de préserver la scolarité de nos enfants et leur environnement social, nous décidons de rester vivre sur notre commune actuelle de résidence. Nos charges augmentent de façon drastique, mais j'essaie d'avancer mois après mois et tient ainsi jusqu'en 2010 recevant encore des propositions d'augmentation de réserve.

En novembre 2010, je perds mon emploi et convient d'une rupture conventionnelle (non prise en charge par les différentes assurances que je payais jusqu'alors). Je pense retrouver rapidement du travail, mais pour l'instant ce n'est toujours pas le cas.

Ma situation actuelle est désespérée. De fait, j'en suis le responsable, mais j'ai une famille à mettre à l'abri, un garde fou de trois ans et demi, et je ne cherche qu'à obtenir la possibilité de rembourser mes créanciers.
Mes tentatives de négociations avec certains organismes (où l'on m'a indiqué par téléphone qu'il fallait être en défaut de paiement pour pouvoir négocier les mensualités) sont demeurées vaines.
Nous avons entrepris des démarches pour essayer de trouver une issue et rembourser nos créanciers, dont le dépôt de deux dossiers de demande de logement social à xxxxx.
Je suis toujours en recherche active d'emploi, et même d'emplois au pluriel, pour essayer de sortir ma famille de cette impasse.  

Dans l'attente de votre décision, je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire utile à l'instruction de mon dossier.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes respectueuses salutations



Si vous remarquez des bourdes (je n'ai pas relu l'orthographe pour l'instant et suis resté attaché au fond) n'hésitez pas à m'alerter (même si vous êtes au coin  >:D)
Je pense pouvoir raccourcir encore et surtout mieux formuler (c'est un peu à la truelle pour l'instant, c'est histoire de donner les bases)

Je me répète, mais c'est sincère... je ne sais pas comment vous faites, mais merci d'avoir pris ou de prendre du temps pour me lire, me répondre et je ne suis pas le seul inscrit récent. D'ailleurs, Je ne sais pas si on peut aider le forum de quelqu'une manière ?  (à part en taquinant bis'Anne :) ) Le forum est tellement vaste que je suis loin d'en avoir parcouru toutes les rubriques...  chapeau bas, en tout cas!



bisane

Autant pour moi !  ffouR ffouR ffouR Je me suis trompée dans le copier-coller !!!!
Je m'excuse...
Voici le "bon" passage :

Après une enfance chaotique, élevé par mes grands parents, sans père et une maman décédée lorsque j'avais 19 ans, j'ai réussi le concours d'entrée en gendarmerie.
A cette même époque j'ai rencontré mon épouse avec qui je me suis installé dans un petit village de Mayenne, lieu de ma première affectation.
Ce fut dès lors, le début d'une course en avant pour rembourser mes premiers crédits revolvings, utilisés à l'époque pour nous meubler et pour l'acquisition d'un premier véhicule.
Ainsi pendant plusieurs années, j'ai fait seul, (sans en alerter mon épouse) de mauvais choix successifs qui m'ont entrainé à contracter d'autres crédits en cherchant à diminuer des mensualités toujours plus élevées.


En 2004, nous déménageons puisque notre domicile est mis en vente par le propriétaire. Soucieux de préserver la scolarité de nos enfants et leur environnement social, nous décidons de rester vivre sur notre commune actuelle de résidence. Nos charges augmentent de façon drastique, mais j'essaie d'avancer mois après mois et tiens ainsi jusqu'en 2010 recevant encore des propositions d'augmentation de réserve, auxquelles je succombe.
Menues corrections sans ce §


Ce me semble avancer dans le bon sens !  ;)
Serai peu là d'ici dimanche, mais vous pouvez encore améliorer !

CitationD'ailleurs, Je ne sais pas si on peut aider le forum de quelqu'une manière ?
Quand vous aurez débroussaillé, essentiellement en réconfortant les autres, et, petit à petit, en prenant connaissance des billets de référence récapitulés ici : Plan du site, ou petit guide des billets essentiels... ou à tout le moins utiles !, en apportant des réponses.
Sinon, il y a aussi ça (en parallèle) : Robin des Bois revisité....
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

catsen

Après Bis'Anne, je propose Bise An

je suis déjà au coin nananère
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

Niels60

merci pour les correctifs,  ;)

Une question en terme de confidentialité forumesque, vous effacez vos précédents message une fois qu'ils n'ont plus d'utilité ? (c'est ce que je pensais faire, une fois mon dossier déposé, en plus, de toute façon je changerai de section sur le forum)

victoire

Non, car votre fil et les autres peuvent aider d'autres personnes. ;)
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
Sénèque

catsen

votre expérience peut être utile à tous si vous pensez que votre pseudo ressemble trop à votre nom vous pouvez le changer
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

Niels60

ok, bien reçu... je supprimerai juste une partie de mon premier jet (celui en mode Cosette, parce que même s'il est vrai, ça me mine de le voir écrit... je dois aller de l'avant)

alcyone

en tout cas restez sur cette dynamique Niels vous allez y arriver  ;)

Conseils surendettement, dossier de surendettement, mesures imposées, RP (Rétablissement Personnel), commission de surendettement
Accompagnement budgétaire & financier, soutien moral, marche à suivre, lettres type (modèles de courriers), aide aux surendettés, surendettement des particuliers, que faire ?
Excès de crédits, crédit revolving, crédit à la consommation, litiges crédit renouvelable, informations juridiques, mode d'emploi surendettement, huissiers et saisies