Reportage sur D8 - Crédits - surendettement

Démarré par CLO75, 30 Janvier 2013 à 10:11

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0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

CLO75

Pour info.: ce soir 30/01/13 - émission sur D8 à 20h50 sur les crédits et le surendettement

biquette59


rosie


bisane

il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

CLO75

Possible, si le forum a été contacté en Juillet,la préparation du sujet aura été un peu longue, mais c'est possible ; il s'agit de "En Quête d'actualité" magazine de reportages

Smilysoul

Citation de: bisane le 30 Janvier 2013 à 12:12
Pour celui-là ?
https://forum-entraide-surendettement.fr/index.php?topic=10067.0
tu veux que je demande à Lamia ? >:D
Pour info cette émission sera diffusée 2 fois  ;)   

Mercredi 30 janvier 2013 à 20h50
Dimanche 03 février 2013 à 13h40
L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

Smilysoul

je viens de contacter Lamia qui me confirme qu'il s'agit bien de son reportage  ;)
L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

CLO75

Des membres du forum ont témoigné dans ce reportage ?

Smilysoul

L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

bisane

#9
J'espère que je pourrai regarder dimanche !  :P


http://www.d8.tv/pid5184-d8-docs-mags.html?pgid=47182073&dfid=76353889
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

ombrelle69

D'après les échanges de l'année dernière, ce reportage pourrait être intéressant  ;)

bisane

Je ne résiste pas... environ 1h de l'émission...
J'ai pas de crédits, j'ai que des réservesffouR ffouR ffouR ffouR ffouR
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

biquette59


bisane

J'ose même pas parler de la fin...
Un ado qui "fait la leçon" à sa mère, ou en tout cas constate, et ladite mère qui file dans un magasin faire un crédit avec sa cops !  :P

Je ne juge pas, hein... mais c'est catastrophique !  >:( >:( >:(
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Comailles


rosie

là c'est du surendettement actif,cette dame ignore ce qui l'attends et la cops aussi ::)

biquette59

#16
de  toute façon, ça reste une émission de télé,  :'(

ça ne reflètera jamais la situation que nous vivons tous les jours, :'(

ce que j'ai retenu c'est" 147 milliards d'euros" pour les sociétés de crédit,

"17 milliards d'euros"  pour les rachats de crédit,

donc, vu les chiffres cités, ça n'est pas près de s'arrêter,

et le sujet est clos pour moi,


zorah0412

J'ai un peu perdu le fil...mais je devais participer à cette emission mais me suis un peu frittée avec D8...... :P
je raconte plus longuement ce week end...ou pas d'ailleurs.....aucune importance :P
mieux vaut être optimiste et se tromper que pessimiste et d'avoir raison!

Astian

Reportage assez équilibré sans recherche de sensationnel, conforme au cahier des charges du reportage.

Une bonne approche du revolving qui en démontre tout le danger et la facilité d'obtention.

On retrouve toutes les topiques et les étapes que certain d'entre nous ont connu. Une mention toute particulière pour le reportage au TI de Douai qui était vraiment le point d'orgue. J'ai vu avec un certain amusement que mon analyse comptable sur les créances douteuses était partagée par le juge... Où l'on a vu également l'intérêt de préparer une audience : le couple dont l'un des deux allaient jouer en Belgique, un petit bijou il faut le dire.

Ce reportage ne nous apprend rien que nous ne connaissions déjà...

Par contre il renforce mon idée sur l'accompagnement du surendetté : en dehors de l'intervention de JL KIELH qui précise dans le reportage que "le surendettement est une véritable souffrance"  rien c'est le vide intersidéral, rien, rien, rien.

La procédure de surendettement terminée, les surendettés disparaissent du paysage, coulent corps et biens - c'est parfois au sens propre ... - Aucun structure d'accompagnement. Pas de suivi, pas de rapport. Les témoignages que je lis çà et là de ceux qui émergent de ce voyage de misère me font penser que durant cette période tu sors de la société des vivants. On erre dans une espèce de purgatoire comme des condamnés en attendant la rédemption.

Je disais en MP ceci à la journaliste de LCP :

- Le véritable paradoxe de cette procédure est de fabriquer une machine à exclure. Soyons clair : une fois tout déduit le peu qu'il vous reste à vivre - c'est sans doute pour cela que çà se nomme le "reste à vivre " est parfois tellement mal calibré qu'en tout état de cause, vous devenez couleur passe muraille et ne pouvez vivre qu'à moitié en attendant la fin du plan. S'il est vrai que ce plan efface une partie de la dette, son coût est tel - financièrement et psychologiquement que parfois j'en suis arrivé à me demander si finalement, une balle dans le caisson n'eut pas été préférable.

Et cela :

- La plus grande faiblesse de la loi Lagarde c'est d'avoir conçu un dispositif légal sans accompagnement, sans aide, sans soutien. les travailleurs sociaux sont mal formés sur le sujet et parfois bien maladroit dans leur accompagnement. La procédure de surendettement n'est pas une rédemption, un droit de revenir à une "normalité" . Le parcours n'est pas une promenade de santé mais un véritable parcours du combattant qui vous demande parfois de vous former en express sur le droit civil, de lire et comprendre la quintessence des arrêts des hautes cours de justice de la République. La procédure de surendettement fige les situations alors que notre vie quotidienne est faite de continuels changement et d'adaptation. Dans cet accompagnement des surendettés peu de choses ont été accomplies depuis la loi Neiertz qui a créé le cadre légal. C'est tout ce qui manque à cette procédure.

Ce reportage ne fait que confirmer ce que je  pressens depuis quelques temps déjà.




"L'adversité contient toujours le ferment d'une nouvelle chance."

engel70

je suis d'accord avec toi Astian ,tu as raison mais malgré tout ça
et surement parce que j'ai un plan je considère mon plan comme une
deuxième chance de repartir,meme si tous les jours est ceci pendant la durée
de notre plan je ne cesse de penser au chomage , pas à l'imprévu (sans grosse catastrophe)
parce que la vie a fait que notre cagnottage et un héritage nous fasses voir la vie autrement que
d'autres,mais c'est vrai que si mon mari perdait son boulot tout serait fini...
c'est vrai tu as raison,s'il n'y avait pas le fofo pour pouvoir se confier,on est seul et on vit
comme des parias de la socièté.... quand je penses aux réactions de ma famille qui me regarde
avec dégout ou avec méfiance(il y a des fois je me demandes s'ils ne recomptent pas leurs petites cuillères
quand je pars de chez eux) ,je me dis que si je parles de ça a d'autres ils feront pareil...
Et en pensant à ça je revois la mine du petit au guichet de la banque quand tu vas faire une démarche quelconque
j'ai l'impression d'avoir une pancarte rouge dans le dos ou un gros pustule sur le nez prés à eclater....

sperenza2464

Emission terminée 

Même si elle a le mérite d'avoir voulu soulever le sujet....et donner quelques éléments ou pistes de réflexion.....

Je n'y ai pas vu grand chose de tous les éléments que j'ai pour ma part communiqué...ni des heures de teléphone et de scans...

Une déception....qui prouve une fois de plus que notre pays n'est pas prêt à prendre la dimension réelle de la problématique...

Lamia et Lauren ont fait du "bon travail" qui explique les mécanismes sournois du revolving...des cartes magasins....des rachats...mais leur reportage effleure....est plein de non dits ...et les exemples sont presque des "caricatures"....

Je n'ai pas entendu parlé des XXX credits dans la même société....des IP...des irrégularités des contrats....des droits du consommateurs...des asso qui se battent autre que Crésus...des livres sur le sujet...etc

Je suis restée sur ma faim

Sperenza

ombrelle69

J'y ai cru. La première partie sur les revolving a bien dénoncé le système ; j'espère qu'elle ne l'a pas fait découvrir à des Candide. Je pense qu'il ne sont pas allés assez loin dans l'illustration du coût du crédit revolving.

Dans les sociétés de crédit et les magasins, c'était à pleurer... Plus de 13 000 euros de cartes de crédit sans rien justifier en même pas une journée  ::)

Naïma, dont le témoignage aurait pu être intéressant, avec sa liste de créanciers et parfois plusieurs fois le même. Pour avoir quoi ? ??  Sa négociation chez l'huissier, ça c'est du vécu....
Mais une personnalité "encore" hors du réel dont les enfants sont témoins. Et un final qui la montre acheteuse souriante, consentante et compulsive usant consciemment du système de consommation. Un peu "association de malfaiteurs" avec sa cops...

Le gardien d'immeuble qui persiste dans sa situation de surendetté. Plusieurs dossiers a son actif et toujours la même tentation de l'argent facile alors qu'il court retirer 100 euros pas mois pour manger. On sent vraiment une incapacité à gérer, le manque d'accompagnement, l'exclusion et  l'isolement. Et le virement qui lui est fait sans qu'il ne l'ai demandé. Un truc de dingue  ::)  Heureusement pour lui qu'il était filmé. J'espère qu'il aura appris de cet expérience.

Le divorcé qui veut proposer à ses enfants ce dont ils disposaient sans doute par le passé. Dans un appartement HLM dont il a failli se faire expulser. Là c'est le surendetté par accident de la vie type.

On voulait plusieurs exemples : on les a eu. Mais il en manque tant....

Je pense que les journalistes ont vraiment eu du mal à trouver des surendettés prêts à témoigner ; on l'avait lu ici....


ombrelle69

Les sociétés de recouvrement n'ont vraiment pas été épargnées avec leurs jeunes loups qui voient chaque dossier comme un challenge, un défi et non une histoire de vie.

Les courtiers en rachats de crédits ont bien été démasqués sur le coût de leurs "services".

Toutes les grandes banques ont été épinglées pour leurs multiples facettes et la fermeture à l'antenne de la plupart de leurs services et notamment les services de recouvrement.

Judicieuses, argumentées, les interventions trop courtes de M. Kiehl de Crésus.

J'ai trouvé interessante la partie concernant les passages au Tribunal et ai trouvé le Juge très conscient et pertinent.

J'en voudrais plus mais, comme en même temps, on ne se bouscule pas au portillon pour témoigner...  :P

sperenza2464

Après reflexion....ce reportage a montré :

une jeune femme happy d'aller faire des crédits avec sa copine....

un monsieur a qui on efface tout...

une négo facile avec un huissier...

et le couple où le jeu est montré comme le "mal"....donc le juge a raison...

aucun vrai témoignage de la détresse...de la souffrance....du parcours du combattant sur les années avant...pendant...après...sur la "désocialisation...les parias de la société de consommation que nous devenons....sur les "suicidés"....et les suicidaires...

seul le gardien d'immeuble....semblait un peu égaré....et les petits "vieux" ont parlé de sauter....

mon compagnon....concerné indirectement par le sujet depuis qu'il me connait....s'attendait à voir une détresse différente...à voir des gens qui ont tout perdu....amis...travail...famille...à la rue....à entendre parler des suicidés, de ceux qui deviennent addicts, plongent dans la dépression...la déshumanisation...à voir l'angoisse de la boite aux lettres....il a l'impression que les choses ont été minimisés...Ce qu'il en retient c'est qu'un juge peut facilement effacer les dettes....qu'on peut continuer à vivre et faire des achats...que les crédits sont rachetés facilement...que la situation du surendetté n'est pas si dramatique que ça.....que les sociétés de recouvrement ressemblaient à des prêteurs sur age de "banlieux"Il n'a rien vu de ce qu'il me voit vivre : les courriers, les tribunaux, la culpabilité, le forum, la BDF, les heures passées au combat.....
Impression d'un reportage mandaté par les banques....Ce qu'il a vu concerne à son sens une minorité d'endettés de luxe...A la fin il m'a dit qu'il pourrait presque se lancer dans les crédits...cela n'a pas l'air si dangereux....

J'avais enregistré un témoignage téléphonique ...qui n'a ni était passé...ni retranscrit....envoyé des docs sensibles qui n'ont pas été montré...

On ne m'y reprendra plus  >:(

sperenza2464

Je te rejoins Ombrelle sur le fait du manque de témoins....

Mais moi j'étais OK....elles ne sont pas venues m'interwiever masquée sur mon fauteuil dans mon salon car cela manquait de "vie" pour leur reportage...

J'avais donc fait un témoignage téléphonique qui de vait passer en voix off...

mais rien...alors je m'interroge sur  la pertinence du sujet traité de cette manière ;)

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