et oui, le numérique arrive dans les agences bancaires.
Vous noterez bien que le conseiller laisse tout le temps qu'il faut au client pour lire ce qui est sur la tablette, ça nous changera du "je tourne la feuille et signez là "
Comment, chéri(e), t'as signé pour moi ? Ben non, c'est toi. Ah non ! Sale bête, tu m'as piqué mes codes! Prouves-le !
Parait aussi (c'est pas dit ici) qu'il y a un énorme vide juridique pour la récupération des données secrètes par les héritiers lorsque le détenteur des codes décède.
Bon, bref, je vous laisse lire le modernisme en action :
http://www.cbanque.com/actu/37309/la-signature-electronique-debarque-dans-les-agences-caisse-epargne-et-banque-populaire (http://www.cbanque.com/actu/37309/la-signature-electronique-debarque-dans-les-agences-caisse-epargne-et-banque-populaire)
Que de précautions !
Comme si, en version papier, les gens prenaient le temps de lire et éplucher les contrats... >:D
Mais nous voilà pleinement rassurés !
pour libérer du temps commercial afin de développer la qualité de la relation client et de répondre aux attentes et aux pratiques de nos clients
Si c'est pour ça... bbbo bbbo bbbo >:D >:D >:D >:D >:D
c'est l'argument-type qui répond systématiqueement aux questions des salariés lors de l' arrivée de bornes libre service/machine automatique.. quelque part ... ;) ;)
Pas totalemnt bidon tout le temps cependant , dans la mesure où il faut très souvent une personne à côté dudit engin pour en expliquer le fonctionnement.. conseiller client çà s'appelle ... ;)
Citation de: BRUYERE le 01 Mai 2013 à 11:37conseiller client çà s'appelle ... ;)
Un vrai métier d'avenir ! >:D ;D
je ne passe jamais aux bornes libre dans les grands magasins ;D ;D ;D ;D ;D ;D
Citation de: BRUYERE le 01 Mai 2013 à 11:37
c'est l'argument-type qui répond systématiqueement aux questions des salariés lors de l' arrivée de bornes libre service/machine automatique.. quelque part ... ;) ;)
c'est hors sujet du fil mais je rebondis dessus: je connaissais bien celle des vendeurs de timbres et par principe je paye par chèque en agitant ma carte pro (y'a qu'à ça qu'elle sert, parce que à la campagne les guichets pro n'existent pas vraiment), et j'ai découvert celles du rail lundi matin:
Petit Follet part en vacances avec grand follet chez Mamie N°2, Mèrefolette garde la voiture donc départs des zigotos via le train.
Consultation internet du prix, ok, horaires d'ouverture de la gare 7h pour départ 8h15 ok.
Paiement en espèces obligatoire, y'a que follette qu'a gardé un compte bancaire et un chéquier, et sa carte est bizness mais à autorisation préalable donc en cette période menstruelle, inutile de chercher à tirer des sous avec.
Bon, 30 bornes plus loin que la maison arrivée à la gare.
Ah, porte barrade.... (fermée, pour les non-initiés). Pourtant au dessus l'enseigne affiche bien 7h comme horaire d'ouverture... Oh, chouette, sur le côté, un boîtier "lignes régionales". Ouf, on s'approche ...
Arrrgh! l'écran clignote gaiement "hors service" .... Glurp
Bon, ben y'a pu qu'à espérer que le contrôleur soit sympa et que le tarif soit le même que sur le net.....
épilogue: le guichet ouvre à 10h alors que c'est affiché 7h , le contrôleur est habitué à vendre les billets à la place de la machine, mais il a quand m^me fallu le convaincre que le prix affiché sur le net était le tarif pour 1adulte et 1 enfant de moins de 11 ans, et pas par personne 8) 8) 8) 8)
La signature électronique existe depuis belle lurette ... Nous l'utilisons d'ailleurs parfois sans nous en rendre compte par exemple en déclarant ses revenus sur internet ... Comment çà se matérialise : par des identifiants numériques - le n° fiscal qui en en principe un séquentiel unique et certifié - puis par la saisie du Revenu Fiscal de Référence qui apparait sur l'avis d'impôt sur le revenu. Cette saisie génère une "clé" numérique qui vous identifie de manière certaine et qui constitue votre signature électronique. C'est ainsi que ce sont développés tout une série de service en ligne qui utilise cette "cryptologie" - la signature électronique n'étant pas manuscrite ni visuelle mais une série de chiffres qui assure d'une part l'identité de la personne et d'autre part l'inaltérabilité du document qui est attaché.
Le problème de la signature électronique est en fait toujours patent et pourquoi me direz vous ? Et bien il faut que s'entremette entre les contractants un organisme de certification qui puisse garantir la validité de la signatures des deux parties et que ce dernier ait fait l'objet d'un agrément. Cette condition a été inscrite dans le code civil depuis 2.000 et son décret d'application (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005630796&dateTexte=20080225)en 2001. Je vous invite à lire in extenso le décret c'est édifiant. On connait ces procédés pour un certain nombre de transfert de données - TDS, EDI, TDFC... - que ce soit des données, sociales, fiscale ou comptables. Les banques de réseau s'y sont mis sur le tard mais elles doivent aujourd'hui rattraper un retard et un mode de consommation des services bancaires qui est désormais emprunt de la vitesse d'Internet et des produits d'appels - livrets d'épargne - des banques en ligne. Derrière tout cela se niche des impératifs de rentabilité : encore une fois les salariés vont être la variable d'ajustement.
Nous avons vu les effets du numérique sur les effectifs de la DGFIP : des services qui tournent avec parfois 50% d'effectifs en moins. Les banquiers, tout comme les administrations publiques ont un rôle de conseil. Comment faire du conseil lorsque derrière le guichet, il y aura un assistant électronique ? Céder à la facilité n'est pas céder devant ses responsabilités, il faudra le rappeler à nos geeks bancaires. ;)