Lettre de saisine.Premiere etape.

Démarré par Avenir, 23 Août 2018 à 09:54

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Avenir


Madame, Monsieur

Par la présente, je sollicite le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L 711-1 et suivants du code de la consommation.

En effet, je me trouve actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à mes dettes.

C'est en 2012 qu'il me faut remonter pour expliquer la genese de la situation.

Famille monosaliariale de 5 enfants, nous avions réussi à elever (etudes supérieures comprises) nos 2 ainés (nés en 1987 et 1989) quand les résultats brillants de nos jumeaux ( troisieme et quatrième) nous invitaient pour chacun d'eux à accompagner ces capacités.
Proprietaire dans la meme copropriété d'un 60m2 rez de chaussée et, via une SCI familiale, d'un 75m2 rez de jardin, nous proposions à la SCI d'occuper aussi le rez de jardin pour notre dernier et nos autres enfants quand ils revenaient le week end.En echange de quoi, nous prendrions en charge les frais: eau, electricité, taxe foncière, taxe d'habitation et charges de copropriété qui se rajoutaient bien entendu à celles de notre logement.
Conscients de la surcharge budgetaire, Madame acceptait , après avoir fait le choix de sacrifier sa vie professionnelle à l'education de ses enfants, de reprendre une activité.Pas evident après 30 années d'"inactivité" , elle trouvait toutefois quelques heures de ménages qu'elle continue d'assurer.Chacun de mes enfants contribuait aussi aux ressources par des jobs d'été.

Vinrent se greffer alors les charges d'études des jumeaux:

Pour l'un: Khagne à Brest puis Celsa à Neuilly sur 5 ans pour une tres prisée maitrise lui ouvrant directement le marché de l'emploi( CDI depuis 1 an maintenant)
Pour l'autre: Khagne à Caen puis Sicences Po à rennes puis Dauphine à Paris pour la meme issue que son frère jumeau.

Pour suivre ce rythme infernal, le bal des crédits et une spirale que nous pensions assumé, puisque nous avions le projet de réaliser ( avec l'accord de la SCI , pour le bien en indivision) la vente des 2 lots qui couvrirait l'ensemble de nos dettes pour un nouveau départ.

Depuis la fin des études de nos jumeaux, nous avons pris des mesures: le "bas" n'est plus occupé et la SCI s'occupe des charges et les biens sont mis en ventes .

les 5 agences avec qui nous avons signé un mandat se sont mis d'accord sur une valeur entre 280KE et 300KE pour "notre" appartement.
Le bien de la SCI est valorisé, lui, à 160000, ce qui selon mes parts correspond à une rentrée "potentielle" de 40000 euros.

Nous arriverions alors à solder notre encours de dettes (chiffré à 320000euros) qui grossit par le recours , stupide , nous le savons, à de nouveaux crédits pour faire face à des mensualités (plus de 11000 euros pour des revenus de 4500 !) monstrueuses et intenables.

Je tiens à préciser que ma profession (directeur d'agence ...dans le domaine du crédit immo) rajoute de la complexité et de l'angoisse à ma situation.

Je ne pourrai pas me sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre commission.

Je m'en remets donc à votre bienveillance afin de m'aider à trouver une solution qui corresponde à ma situation actuelle

Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire  et vous remercie de votre attention.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.



Fil principal : Premiere etape du parcours

agathe

cette lettre à l'avantage d'être claire.

bisane

Pour moi, elle manque de précision...

Je vous fais part de mes remarques :

1/ vous déposez à 2 et êtes avez fait les choix à 2. Le "je" me semble malvenu

2/ c'est insuffisamment daté et chiffré, en particulier pour les études des jumeaux
3/ faut-il comprendre que vous avez encore un enfant à charge ?

4/ vous parlez de SCI familiale. C'est à dire ?

5/ qu'est-ce qui explique la différence de prix entre votre logement et celui que vous avez partiellement occupé ?

6/ la phrase sur votre métier ne me paraît pas indispensable et en tout cas pas formulée comme ça !  :P
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Avenir

Bonjour Bisane,

Merci pour votre vision que je vais essayer d'eclairer point par point:

1/Vous avez entierement raison ( le piège de recopier des formules types....)

2/Etude des jumeaux nés en 1993 (les 2 ;) .Bac en 2012.
L'un en prepa Khagne à Brest (2013) puis Celsa Paris ( avec 1 an de cesure au Canada) pour maitrise obtenue en 2017 puis CDI( et autonomie financiere....) dans la foulée
L'un en prepa Khagne à Caen (2013) puis Sciences po Rennes (avec 1 an de césure Colombie/Mexique) puis maitrise Dauphine obtenue en 2017 puis CDI (et autonomie)dans la foulée

3/Oui, comme indiqué dans le tableau.Il me reste mon cinquième de 17 ans qui entre en terminale (avec potentiel etude superieure aussi important que ses frères......)

4/ Le rez de jardin a été acheté via une Société Civile Immobilière  familiale créée en 1990 avec mon frère et ma sœur.

5/mon logement (rez de chaussée) offre via bow window et balcon une vue 180 degrés sur mer.
Le rez de jardin, quoique plus grand, est plus encaissé et moins lumineux

6/OK.A votre écoute.

Bonne journée.

bisane

Vous re-rédigez et re-soumettez ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Avenir

Oui , bien sur, mais quelques conseils en amont ?

1.Nous sommes d'accord pour le " nous".

2.Quels autres précisions apportées, suite à votre demande, vous paraissent indispensables ( le parcours étude des jumeaux mieux détaillé? l'age de mon dernier enfant? La justification de la difference de prix entre les 2 biens? des précisions sur la SCI?....)

6.Vous me conseillez de supprimer totalement cette phrase?


Votre eclairage m'est précieux.

Cordialement.

bisane

Ben je crois que j'ai déjà tout dit... en redisant que le chiffrage me semble aussi indispensable...
C'est beau, Cagne... mais ça a coûté combien ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Avenir

Madame, Monsieur

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L 711-1 et suivants du code de la consommation.

En effet, nous nous  trouvons actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à nos dettes.

C'est en 2012 qu'il nous faut remonter pour expliquer la genese de la situation.

Famille monosaliariale de 5 enfants, nous avions réussi à elever (etudes supérieures comprises) nos 2 ainés (nés en 1987 et 1989) quand les résultats brillants de nos jumeaux ( troisieme et quatrième) nous invitaient pour chacun d'eux à accompagner ces capacités.
Proprietaire dans la meme copropriété d'un 60m2 rez de chaussée et, via une Société Civile Immobilière familiale, d'un 75m2 rez de jardin, nous proposions à la SCI d'occuper aussi le rez de jardin pour notre dernier enfant (agé aujourd'hui de 17 ans et seul à charge) et nos autres enfants quand ils revenaient le week end.En echange de quoi, nous prendrions en charge les frais: eau, electricité, taxe foncière, taxe d'habitation et charges de copropriété qui se rajoutaient bien entendu à celles de notre logement.
Conscients de la surcharge budgetaire, Madame acceptait , après avoir fait le choix de sacrifier sa vie professionnelle à l'education de ses enfants, de reprendre une activité.Pas evident après 30 années d'"inactivité" , elle trouvait toutefois quelques heures de ménages qu'elle continue d'assurer.Chacun de mes enfants contribuait aussi aux ressources par des jobs d'été.

Vinrent se greffer alors les charges d'études des jumeaux:

Pour l'un: 2013: Khagne à Brest puis Celsa à Neuilly sur  4 ans pour une tres prisée maitrise lui ouvrant directement le marché de l'emploi( CDI depuis 1 an maintenant et autonome financièrement)
Pour l'autre: 2013: Khagne à Caen puis Sicences Po à rennes( 2 ans) puis Dauphine à Paris pour la meme issue que son frère jumeau.(CDI depuis 1 an maintenant et autonome financièrement)

Ce ne sont pas tant les couts de scolarité qui ont pesés mais les couts d'hébergements, notamment sur Paris.

Pour suivre ce rythme infernal, le bal des crédits et une spirale que nous pensions assumé, puisque nous avions le projet de réaliser ( avec l'accord de la SCI , pour le bien en indivision) la vente des 2 lots qui couvrirait l'ensemble de nos dettes pour un nouveau départ.

Depuis la fin des études de nos jumeaux, nous avons pris des mesures: le "bas" n'est plus occupé et la SCI s'occupe des charges et les biens sont mis en ventes .

les 5 agences avec qui nous avons signé un mandat se sont mis d'accord sur une valeur entre 280KE et 300KE pour "notre" appartement.
Le bien de la SCI est valorisé, lui, à 160000, ce qui selon mes parts correspond à une rentrée "potentielle" de 40000 euros.

La difference de valeur entre ces 2 biens situés au meme endroit se justifie par l'exposition à 180 degré face à la mer de l'un alors que l'autre bien est moins lumineux.

Nous arriverions alors à solder notre encours de dettes (chiffré à 325000euros) qui grossit par le recours , stupide , nous le savons, à de nouveaux crédits pour faire face à des mensualités (plus de 11000 euros pour des revenus de 4500 !) monstrueuses et intenables.


Nous ne pourrions pas nous  sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre commission.

Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons  à votre disposition pour toute information complémentaire  et vous remercions de votre attention.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations.

bisane

Citation de: Avenir le 24 Août 2018 à 13:26La difference de valeur entre ces 2 biens situés au meme endroit se justifie par l'exposition à 180 degré face à la mer de l'un alors que l'autre bien est moins lumineux.
Ca ce sera à préciser en note dans le dossier lui-même.

Idem pour les frais liés à la SCI.

Il faudra enfin joindre les mandats de vente.



Je fais une proposition, simplifiée, et si possible sans faute.



Madame, Monsieur

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L 711-1 et suivants du code de la consommation.

En effet, nous nous  trouvons actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à nos dettes.

C'est en 2012 qu'il nous faut remonter pour expliquer la genèse de la situation.

C'est en effet cette année là que nos jumeaux, alors que nos deux aînés avaient terminé leurs études, ont obtenu leur BAC brillamment, les incitant à poursuivre leurs études pendant 5 ans, à Brest puis Neuilly pour l'un, à Caen puis à Rennes pour l'autre. Cela a généré un surcoût annuel pour le logement et divers frais de xxxx €. Pour assumer ces derniers, nous n'avons eu d'autre choix que de recourir au crédit.
Dans le même temps, nous avons fait le choix d'occuper un logement de la SCI dont monsieur détient des parts afin d'améliorer les conditions d'accueil de nos enfants, dont un reste à notre charge, en échange de quoi nous nous sommes engagés à assumer les différents frais afférents à celui-ci. Madame, qui avait cessé toute activité professionnelle pour s'occuper de nos 5 enfants, reprenait alors une activité à temps partiel qu'elle occupe encore, afin de pourvoir à ce surcoût.

Nous pensions pouvoir solder nos dettes grâce à la mise en mente de notre bien, évalué à 300.000 €, ainsi que celle d'un bien détenu par la SCI (avec l'accord de cette dernière) estimé lui à 160.000 €, la part de monsieur étant évaluée à 40.000 €.
Ces ventes, contre toute attente, mettent du temps à se réaliser, ce qui nous a conduits à souscrire plusieurs crédits cette dernière année afin d'honorer nos différentes échéances.
Nous nous sommes donc rendus à l'évidence que poursuivre ainsi signifierait une fuite en avant qui nous mettrait dans une situation inextricable, alors que nous sommes d'ores et déjà dans une situation critique.

Nos revenus s'élèvent en effet à 4800 €, pour des charges incompressibles de 1130 €, un endettement global de 312.000 € et des mensualités de 10610 €.

Nous ne pourrions pas nous  sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre commission.

Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons  à votre disposition pour toute information complémentaire  et vous remercions de votre attention.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Avenir


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