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Moimoi06

Démarré par Comailles, 11 Septembre 2011 à 17:22:16

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Comailles

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnée aux articles L. 331-1 et suivants du Code de la consommation.
En effet, nous nous trouvons actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à nos dettes.


En 1998, mon compagnon venait de s'installer sur la région au domicile de ses parents et enchaînait des CDD et missions d'intérim. Je venais quant à moi de m'installer et d'obtenir mon premier CDI. Un an ½ après j'ai perdu mon emploi et ai obtenu de suite un CDD, puis ai été enceinte de notre fils.
Le médecin a alors décidé de me mettre en arrêt maladie, du fait de ma fragilité psychologique liée à une maladie vasculaire cérébrale contractée à l'âge de 17 ans.

Les parents de mon compagnon nous ont proposé de les accompagner gratuitement sur la Côte d'Azur où mon époux avait déjà de la famille.Celui-ci a trouvé un CDI, et nous nous y sommes installés. J'ai quant à moi, faute de conseils avertis, quitté mon CDD, et suis restée sans revenus pendant 3 mois.
Cette installation a entraîné des frais très élevés dû au manque de moyen pour faire un déménagement complet avec abandon de certains biens dans notre ancienne région ajouté au coût de la vie dans la région ici qui nous ont conduits à puiser dans les réserves d'argent qui étaient mises à notre disposition, étant persuadés que notre situation financière s'améliorerait.

Cependant, mon compagnon, chauffeur de poids lourds, s'est vu imposer des avances de frais (gasoil, autoroute...) qui grevaient notre budget. Il a par ailleurs multiplié les heures supplémentaires, mais celles-ci lui étaient payées avec retard, et sans majoration.
En Août 2001, il a été victime d'un accident du travail, qui lui a valu 3 mois d'hospitalisation et plusieurs mois en fauteuil roulant. Une enquête sur la responsabilité de l'employeur a été ouverte par la CPAM bloquant ainsi la rémunération des indemnités journalières et nous obligeant durant trois mois à vivre avec les réserves et à en augmenter certaines.
La banque, à cette époque, ne nous a pas proposé d'autre solution que l'augmentation de nos découverts autorisés.
Parallèlement, j'enchaînais moi-même des contrats qui engendraient eux-mêmes des frais de nourrice et de crèche pour notre enfant, sans réellement améliorer notre situation financière.

En 2004, quelques années après que mon mari ait changé d'employeur, espérant trouver de meilleures conditions de travail, nous nous sommes mariés.
En mai 2006 celui-ci faisait l'objet d'un licenciement abusif faisant l'objet aujourd'hui d'un jugement prud'homal. Nous tenons à préciser que si nous avons gain de cause, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule. En effet, mon mari commence à 3 h du matin, et je suis obligée de l'accompagner, afin de pouvoir ensuite accompagner mon fils à l'école et me rendre à mon travail. Je suis ensuite contrainte d'aller le chercher lors de la pause de midi, et lui-même doit ensuite venir me chercher à la sortie de mon travail, après avoir été cherché notre fils à la sortie de l'école. Nous faisons notre possible, mais ne pourrons pas maintenir longtemps ce rythme, qui coupe nos rythmes de sommeil, à l'un comme à l'autre. Les distances kilométriques et mes obligations professionnelles m'obligeant à prendre un véhicule d'une teneur sans faille notre véhicule actuel ayant 10 ans.

Par la suite, mon époux été embauché dans une autre société, tandis que j'obtenais moi-même un CDI, mais notre situation financière était d'ores et déjà obérée, et nous n'avons pu tenter de l'assainir qu'en 2008, grâce à un rachat de crédits.
Cependant, l'accumulation des soucis professionnels et financiers m'a fait sombrer dans une grave dépression, et nous avons alors perdu notre vigilance budgétaire, alors que ce rachat atteignait en lui-même la limite de notre capacité de remboursement.

Nous avons été conduitsamenés à acheter un véhicule en 2008, pour faire face à mes obligations professionnelles, que nous avons dû revendre l'année suivante pour faire face à nos charges incompressibles. En effet, j'ai entre-temps été licenciée du fait d'une restructuration, et mon mari a dû changer de nouveau d'emploi, celui-ci étant menacé, perdant par là même la moitié de son salaire. Parallèlement, des vices cachés dans notre logement nous ont conduits obligés à entreprendre des travaux indispensables et onéreux que le propriétaire refusait d'entreprendre.

Epuisés par notre vécu sur la Côte d'Azur, nous avons, en Juin 2011, décidé de revenir dans notre région d'origine, où nous avons l'un et l'autre trouvé un emploi Nous sommes cependant l'un et l'autre encore en période d'essai (2 mois renouvelable une fois).
Nous avons, parallèlement, tenté de diminuer nos charges incompressibles (diminution des forfaits téléphoniques, des contrats d'assurance...). Cependant, nos actions sont limitées dans leurs effets et nous ne pourrons nous extraire de cette situation que grâce à l'appui d'un plan de désendettement nous permettant d'échelonner nos remboursements.

A ce jour, nous sommes mariés avec un enfant à charges (11 ans), locataires avec un loyer de 650 euros. Je travaille comme chef de mission depuis le 11/07/2011 m'a période d'essai de 2 mois ayant été reconduite pour la même durée. Mon époux travaille comme chauffeur Livreur depuis le 20/07/2011 sa période d'essai étant de 2 mois.
L'ensemble de nos revenus est de 2800 euros.
Les mensualités cumulées s'élèvent à x pour une dettes totales de x.

Mes obligations professionnelles m'obligent à partir en déplacement avec mon véhicule personnel. Mon époux ayant des horaires de nuit nous devons envisager l'achat et les frais sur un second véhicule.

Vous constaterez qu'en l'état actuel des choses nous ne pouvons honorer nos créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Nous  vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

alcyone

j'ai fait quelques petites corrections mais certains paragraphes mériteraient d'être reformulés  ;)
Je m'y remets plus tard  ;)

Smilysoul

#2
Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnée aux articles L. 331-1 et suivants du Code de la consommation.
En effet, nous nous trouvons actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à nos dettes.


En 1998, mon compagnon s'installe sur la région au domicile de ses parents et enchaîne des CDD et missions d'intérim. Je viens quant à moi de m'installer et d'obtenir mon premier CDI. Un an ½ après j'ai perdu mon emploi et ai obtenu de suite un CDD, puis ai été enceinte de notre fils.
Le médecin a alors décidé de me mettre en arrêt maladie, du fait de ma fragilité psychologique liée à une maladie vasculaire cérébrale contractée à l'âge de 17 ans.

Les parents de mon compagnon nous ont proposé de les accompagner gratuitement sur la Côte d'Azur.
Celui-ci  trouve un CDI, et nous nous sommes installés. J'ai quant à moi, faute de conseils avertis, quitté mon CDD, et suis restée sans revenus pendant 3 mois.
Ce déménagement  a entraîné des frais très élevés qui nous ont conduits à puiser dans les réserves d'argent qui étaient mises à notre disposition, étant persuadés que notre situation financière s'améliorerait.

Mon compagnon, chauffeur de poids lourds, s'est vu imposer des avances de frais (gasoil, autoroute...) qui grevaient notre budget. Il a par ailleurs multiplié les heures supplémentaires, mais celles-ci lui étaient payées avec retard, et sans majoration.
En Août 2001, il a été victime d'un accident du travail, qui lui a valu 3 mois d'hospitalisation et plusieurs mois en fauteuil roulant. Une enquête sur la responsabilité de l'employeur a été ouverte par la CPAM bloquant ainsi la rémunération des indemnités journalières et nous obligeant durant trois mois à vivre avec les réserves et à en augmenter certaines.
La banque, à cette époque, ne nous a pas proposé d'autre solution que l'augmentation de nos découverts autorisés.
Parallèlement, j'enchaînais moi-même des contrats qui engendraient eux-mêmes des frais de nourrice et de crèche pour notre enfant, sans réellement améliorer notre situation financière.

En 2004, quelques années après que mon mari ait changé d'employeur, espérant trouver de meilleures conditions de travail, nous nous sommes mariés.
En mai 2006 celui-ci faisait l'objet d'un licenciement abusif faisant l'objet aujourd'hui d'un jugement prud'homal. Nous tenons à préciser que si nous avons gain de cause, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule. En effet, mon mari commence à 3 h du matin, et je suis obligée de l'accompagner, afin de pouvoir ensuite accompagner mon fils à l'école et me rendre à mon travail. Je suis ensuite contrainte d'aller le chercher lors de la pause de midi, et lui-même doit ensuite venir me chercher à la sortie de mon travail, après avoir été cherché notre fils à la sortie de l'école. Nous faisons notre possible, mais ne pourrons pas maintenir longtemps ce rythme, qui coupe nos rythmes de sommeil, à l'un comme à l'autre. Les distances kilométriques et mes obligations professionnelles m'obligeant à prendre un véhicule d'une teneur sans faille notre véhicule actuel ayant 10 ans.

EN 19.. ?  mon époux été embauché dans une autre société, tandis que j'obtenais moi-même un CDI, mais notre situation financière était d'ores et déjà obérée, et nous n'avons pu tenter de l'assainir qu'en 2008, grâce à un rachat de crédits.
Cependant, l'accumulation des soucis professionnels et financiers m'a fait sombrer dans une grave dépression, et nous avons alors perdu notre vigilance budgétaire, alors que ce rachat atteignait en lui-même la limite de notre capacité de remboursement.

Nous avons été amenés à acheter un véhicule en 2008, pour faire face à mes obligations professionnelles, que nous avons dû revendre l'année suivante pour faire face à nos charges incompressibles. En effet, j'ai entre-temps été licenciée du fait d'une restructuration, et mon mari a dû changer de nouveau d'emploi, celui-ci étant menacé, perdant par là même la moitié de son salaire. Parallèlement, des vices cachés dans notre logement nous ont obligé à entreprendre des travaux indispensables et onéreux que le propriétaire refusait d'entreprendre.

Epuisés par notre vécu sur la Côte d'Azur, nous avons, en Juin 2011, décidé de revenir dans notre région d'origine, où nous avons l'un et l'autre trouvé un emploi Nous sommes cependant l'un et l'autre encore en période d'essai .
Nous avons, parallèlement, tenté de diminuer nos charges incompressibles (diminution des forfaits téléphoniques, des contrats d'assurance...). Cependant, nos actions sont limitées dans leurs effets et nous ne pourrons nous extraire de cette situation que grâce à l'appui d'un plan de désendettement nous permettant d'échelonner nos remboursements.

A ce jour, nous sommes mariés avec un enfant à charges (11 ans), locataires avec un loyer de 650 euros. Je travaille comme chef de mission depuis le 11/07/2011 m'a période d'essai de 2 mois ayant été reconduite pour la même durée. Mon époux travaille comme chauffeur Livreur depuis le 20/07/2011 sa période d'essai étant de 2 mois.
L'ensemble de nos revenus est de 2800 euros.
Les mensualités cumulées s'élèvent à x pour une dettes totales de x.

Mes obligations professionnelles m'obligent à partir en déplacement avec mon véhicule personnel. Mon époux ayant des horaires de nuit nous devons envisager l'achat et les frais sur un second véhicule.

Vous constaterez qu'en l'état actuel des choses nous ne pouvons honorer nos créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Nous  vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.
L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

alcyone

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnée aux articles L. 331-1 et suivants du Code de la consommation.
En effet, nous nous trouvons actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à nos dettes.


En 1998, mon compagnon s'installe sur la région au domicile de ses parents et enchaîne des CDD et missions d'intérim. Je viens quant à moi de m'installer et d'obtenir mon premier CDI. Un an ½ après j'ai perdu mon emploi et ai obtenu de suite un CDD, puis ai été enceinte de notre fils.
Le médecin décide alors de me mettre en arrêt maladie, du fait de ma fragilité psychologique liée à une maladie vasculaire cérébrale contractée à l'âge de 17 ans.

Par la suite, les parents de mon compagnon nous propose de les accompagner gratuitement sur la Côte d'Azur . Celui-ci  trouve un CDI, et nous nous y installons. Faute de conseils avertis, je quitte mon CDD, et reste sans revenus pendant 3 mois.
Ce déménagement  a entraîné des frais très élevés qui nous ont conduits à puiser dans les réserves d'argent qui étaient mises à notre disposition, étant persuadés que notre situation financière s'améliorerait.

Mon compagnon, chauffeur de poids lourds, s'est vu imposer des avances de frais (gasoil, autoroute...) qui grevaient notre budget. Il a par ailleurs multiplié les heures supplémentaires, mais celles-ci lui étaient payées avec retard, et sans majoration.
En Août 2001, il a été victime d'un accident du travail, qui lui a valu 3 mois d'hospitalisation et plusieurs mois en fauteuil roulant. Une enquête sur la responsabilité de l'employeur a été ouverte par la CPAM bloquant ainsi la rémunération des indemnités journalières et nous obligeant durant trois mois à vivre avec les réserves et à en augmenter certaines.
La banque, à cette époque, ne nous a pas proposé d'autre solution que l'augmentation de nos découverts autorisés.
Parallèlement, j'enchaînais moi-même des contrats qui engendraient eux-mêmes des frais de nourrice et de crèche pour notre enfant, sans réellement améliorer notre situation financière.

En 2004, quelques années après que mon mari ait changé d'employeur, espérant trouver de meilleures conditions de travail, nous nous sommes mariés.
En mai 2006, il a subi un licenciement abusif faisant l'objet aujourd'hui d'un jugement prud'homal. Nous tenons à préciser que si nous obtenons gain de cause, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule. En effet, mon mari commence à 3 h du matin, je suis donc obligée de l'accompagner, ensuite je dépose mon fils à l'école et me rends à mon travail. Pendant ma pause du midi, je dois retourner chercher mon époux et lui-même doit ensuite venir me chercher à la sortie de mon travail, après avoir été cherché notre fils à la sortie de l'école. Nous faisons notre possible, mais ne pourrons pas tenir longtemps cette cadence, qui rompt nos rythmes de sommeil, à l'un comme à l'autre. Les distances kilométriques et mes obligations professionnelles m'obligeant à prendre un véhicule d'une teneur sans faille notre véhicule actuel ayant 10 ans.

EN 20.. ?  mon époux été embauché dans une autre société, tandis que j'obtenais moi-même un CDI, mais notre situation financière était d'ores et déjà obérée, et nous n'avons pu tenter de l'assainir qu'en 2008, grâce à un rachat de crédits.
Cependant, l'accumulation des soucis professionnels et financiers m'a fait sombrer dans une grave dépression, et nous avons alors perdu notre vigilance budgétaire, alors que ce rachat atteignait en lui-même la limite de notre capacité de remboursement.

Nous avons été amenés à acheter un véhicule en 2008, pour faire face à mes obligations professionnelles, que nous avons dû revendre l'année suivante pour faire face à nos charges incompressibles. En effet, j'ai entre-temps été licenciée du fait d'une restructuration, et mon mari a dû changer de nouveau d'emploi, celui-ci étant menacé, perdant par là même la moitié de son salaire. Parallèlement, des vices cachés dans notre logement nous ont obligés à entreprendre des travaux indispensables et onéreux que le propriétaire refusait de faire.

Epuisés par notre vécu sur la Côte d'Azur, nous avons, en Juin 2011, décidé de revenir dans notre région d'origine, où nous avons l'un et l'autre trouvé un emploi Nous sommes cependant l'un et l'autre encore en période d'essai.
Nous avons, parallèlement, tenté de diminuer nos charges incompressibles (diminution des forfaits téléphoniques, des contrats d'assurance...). Cependant, nos actions sont limitées dans leurs effets et nous ne pourrons nous extraire de cette situation que grâce à l'appui d'un plan de désendettement nous permettant d'échelonner nos remboursements.

A ce jour, nous sommes mariés avec un enfant à charges (11 ans), locataires avec un loyer de 650 euros. Je travaille comme chef de mission depuis le 11/07/2011 m'a période d'essai de 2 mois ayant été reconduite pour la même durée. Mon époux travaille comme chauffeur Livreur depuis le 20/07/2011 sa période d'essai étant de 2 mois.
L'ensemble de nos revenus est de 2800 euros.
Les mensualités cumulées s'élèvent à x pour une dette totale de x.

Mes obligations professionnelles m'obligent à partir en déplacement avec mon véhicule personnel. Mon époux ayant des horaires de nuit nous devons envisager l'achat et les frais sur un second véhicule.

Vous constaterez qu'en l'état actuel des choses nous ne pouvons honorer nos créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Nous  vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

Smilysoul

 bbbo on avance on avance AL  ;)
Bonne idée que ce fil Com  ;)
L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

bisane

Elle est beaucoup trop longue, cette lettre...
Proposition en forme de 1er jet

Nous avons contracté nos premiers en 1998, alors que mon compagnon enchaîne des CDD, et que je viens de m'installer, bénéficiant d'un CDI.
En 2000 , je perds mon emploi, puis subis un arrêt maladie pour grossesse pathologique, du fait de ma fragilité psychologique liée à une maladie vasculaire cérébrale contractée à l'âge de 17 ans.

Il s'en est ensuite suivi un parcours professionnel chaotique pour l'un comme pour l'autre :
- déménagement en XXXX sur la Côte d'Azur, mon compagnon ayant trouvé un CDI.
Je romps, faute de renseignements, un CDD pour le suivre, et reste sans emploi pendant 3 mois. Ce déménagement entraîne des frais qui nous obligent à augmenter nos crédits. Par ailleurs, mon compagnon, chauffeur de poids lourds, s'est vu imposer des avances de frais (gasoil, autoroute...) qui grevaient notre budget. Il a par ailleurs multiplié les heures supplémentaires, mais celles-ci lui étaient payées avec retard, et sans majoration.
- en 2001 il est victime d'un accident du travail, qui lui a valu 3 mois d'hospitalisation et plusieurs mois en fauteuil roulant. Une enquête sur la responsabilité de l'employeur a été ouverte par la CPAM bloquant ainsi la rémunération des indemnités journalières et nous obligeant durant trois mois à vivre avec les réserves et à en augmenter certaines.
- la banque ne nous propose pas d'autre solution que l'augmentation de nos découverts autorisés, et j'enchaîne pour ma part des contrats précaires qui entraînent des frais de garde
- nous nous marions en 2 004
- mon compagnon fait l'objet d'un licenciement abusif en 2 006
- malgré l'obtention d'un nouvel emploi pour mon mari, et celle d'un CDI pour moi, nous n'arrivons pas à nous en sortir, la situation financière étant obérée.
- nous faisons un rachat de crédits en 2008, mais l'accumulation des soucis professionnels et financiers m'a fait sombrer dans une grave dépression, et nous avons alors perdu notre vigilance budgétaire, alors que ce rachat atteignait en lui-même la limite de notre capacité de remboursement.
- à cette même période, nous avons procédé à l'achat d'un véhicule pour remplir mes obligations professionnelles, que nous avons revendu suite à mon licenciement (restructuration), et mom mari, voyant son emploi menacé, a changé d'entreprise, ce qui a entraîné une perte de salaire de 50 %. Parallèlement, des vices cachés dans notre logement nous ont obligés à entreprendre des travaux indispensables et onéreux que le propriétaire refusait d'entreprendre. [redite... mais pas grave...]

Epuisés par notre vécu sur la Côte d'Azur, nous avons, en Juin 2011, décidé de revenir dans notre région d'origine, où nous avons l'un et l'autre trouvé un emploi Nous sommes cependant l'un et l'autre encore en période d'essai, mon époux comme chauffeur livreur, moi comme chef de mission.
Nous avons, parallèlement, tenté de diminuer nos charges incompressibles (diminution des forfaits téléphoniques, des contrats d'assurance...). Cependant, nos actions sont limitées dans leurs effets et nous ne pourrons nous extraire de cette situation que grâce à l'appui d'un plan de désendettement nous permettant d'échelonner nos remboursements.

Mariés avec un enfant, notre situation financière est la suivante :
- revenus
- charges
- mensualités crédits :       , pour un total de

Nous tenons à préciser que si nous avons gain de cause, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule. En effet, mon mari commence à 3 h du matin, et je suis obligée de l'accompagner, afin de pouvoir ensuite accompagner mon fils à l'école et me rendre à mon travail. Je suis ensuite contrainte d'aller le chercher lors de la pause de midi, et lui-même doit ensuite venir me chercher à la sortie de mon travail, après avoir été cherché notre fils à la sortie de l'école. Nous faisons notre possible, mais ne pourrons pas maintenir longtemps ce rythme, qui coupe nos rythmes de sommeil, à l'un comme à l'autre. Les distances kilométriques et mes obligations professionnelles m'obligeant à prendre un véhicule d'une teneur sans faille notre véhicule actuel ayant 10 ans.

Vous constaterez qu'en l'état actuel des choses nous ne pouvons honorer nos créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Nous  vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

On s'est croisées, Alc !  ;)

Et on va arriver à un bon truc !  :P
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

alcyone

#7
J'ai repris ta lettre bisane pour y rajouter l'action aux prud'hommes, sinon on ne comprenait pas le dernier paragraphe  ;)

Nous avons contracté nos premiers crédits en 1998, alors que mon compagnon enchaîne des CDD, et que je viens de m'installer, bénéficiant d'un CDI.
En 2000 , je perds mon emploi, puis subis un arrêt maladie pour grossesse pathologique, du fait de ma fragilité psychologique liée à une maladie vasculaire cérébrale contractée à l'âge de 17 ans.

Il s'en est ensuite suivi un parcours professionnel chaotique pour l'un comme pour l'autre :
- déménagement en XXXX sur la Côte d'Azur, mon compagnon ayant trouvé un CDI.
Je romps, faute de renseignements, un CDD pour le suivre, et reste sans emploi pendant 3 mois. Ce déménagement entraîne des frais qui nous obligent à augmenter nos crédits. Par ailleurs, mon compagnon, chauffeur de poids lourds, s'est vu imposer des avances de frais (gasoil, autoroute...) qui grevaient notre budget. Il a par ailleurs multiplié les heures supplémentaires, mais celles-ci lui étaient payées avec retard, et sans majoration.
- en 2001 il est victime d'un accident du travail, qui lui a valu 3 mois d'hospitalisation et plusieurs mois en fauteuil roulant. Une enquête sur la responsabilité de l'employeur a été ouverte par la CPAM bloquant ainsi la rémunération des indemnités journalières et nous obligeant durant trois mois à vivre avec les réserves et à en augmenter certaines.
- la banque ne nous propose pas d'autre solution que l'augmentation de nos découverts autorisés, et j'enchaîne pour ma part des contrats précaires qui entraînent des frais de garde
- nous nous marions en 2 004
- mon compagnon fait l'objet d'un licenciement abusif en 2 006 pour lequel un jugement prud'homal est en cours.
- malgré l'obtention d'un nouvel emploi pour mon mari, et celle d'un CDI pour moi, nous n'arrivons pas à nous en sortir, la situation financière étant obérée.
- nous faisons un rachat de crédits en 2008, mais l'accumulation des soucis professionnels et financiers m'a fait sombrer dans une grave dépression, et nous avons alors perdu notre vigilance budgétaire, alors que ce rachat atteignait en lui-même la limite de notre capacité de remboursement.
- à cette même période, nous avons procédé à l'achat d'un véhicule pour remplir mes obligations professionnelles, que nous avons revendu suite à mon licenciement (restructuration), et mom mari, voyant son emploi menacé, a changé d'entreprise, ce qui a entraîné une perte de salaire de 50 %. Parallèlement, des vices cachés dans notre logement nous ont obligés à entreprendre des travaux indispensables et onéreux que le propriétaire refusait d'entreprendre. [redite... mais pas grave...]

Epuisés par notre vécu sur la Côte d'Azur, nous avons, en Juin 2011, décidé de revenir dans notre région d'origine, où nous avons l'un et l'autre trouvé un emploi Nous sommes cependant l'un et l'autre encore en période d'essai, mon époux comme chauffeur livreur, moi comme chef de mission.
Nous avons, parallèlement, tenté de diminuer nos charges incompressibles (diminution des forfaits téléphoniques, des contrats d'assurance...). Cependant, nos actions sont limitées dans leurs effets et nous ne pourrons nous extraire de cette situation que grâce à l'appui d'un plan de désendettement nous permettant d'échelonner nos remboursements.

Mariés avec un enfant, notre situation financière est la suivante :
- revenus
- charges
- mensualités crédits :       , pour un total de

Nous tenons à préciser que si nous obtenons gain de cause aux prud'hommes, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule. En effet, mon mari commence à 3 h du matin, je suis donc obligée de l'accompagner, ensuite je dépose mon fils à l'école et me rends à mon travail. Pendant ma pause du midi, je dois retourner chercher mon époux et lui-même doit ensuite venir me chercher à la sortie de mon travail, après avoir été cherché notre fils à la sortie de l'école. Nous faisons notre possible, mais ne pourrons pas tenir longtemps cette cadence, qui rompt nos rythmes de sommeil, à l'un comme à l'autre. Les distances kilométriques et mes obligations professionnelles m'obligeant à prendre un véhicule d'une teneur sans faille notre véhicule actuel ayant 10 ans.

Vous constaterez qu'en l'état actuel des choses nous ne pouvons honorer nos créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Nous  vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

Comailles

J'ai rajouté le mot credits en vert dans la deuxieme phrase ;)

Smilysoul

c'est déjà plus clair  ;)
L'espérance est un risque à courir.
Georges Bernanos

bisane

On avance, on avance, on avance....

Citation de: COMAILLES le 11 Septembre 2011 à 18:59:43
J'ai rajouté le mot credits en vert dans la deuxieme phrase ;)
Trop forte !!!!  bbbo bbbo bbbo bbbo  ffouR ffouR ffouR ffouR
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

Petit raccourcissage...


Mes obligations professionnelles m'obligent à partir en déplacement avec mon véhicule personnel. Mon époux ayant des horaires de nuit, je suis obligée de l'accompagner, puis d'aller le chercher à la pause de minuit, puis c'est lui qui dois venir me chercher. Cette organisation perturbe nos rythmes de sommeil à l'un comme à l'autre, et nous ne pourrons pas la poursuivre indéfiniment.
C'est pourquoi nous tenons à préciser que si nous avons gain de cause aux prud'hommex, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule fiable, celui en notre possession ayant 10 ans.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

alcyone

Citationpuis d'aller le chercher à la pause de minuit
ça fait beaucoup non midi suffira  :P :D :D

alcyone

Voici la nouvelle version :

Nous avons contracté nos premiers crédits en 1998, alors que mon compagnon enchaîne des CDD, et que je viens de m'installer, bénéficiant d'un CDI.
En 2000 , je perds mon emploi, puis subis un arrêt maladie pour grossesse pathologique, du fait de ma fragilité psychologique liée à une maladie vasculaire cérébrale contractée à l'âge de 17 ans.

Il s'en est ensuite suivi un parcours professionnel chaotique pour l'un comme pour l'autre :
- déménagement en XXXX sur la Côte d'Azur, mon compagnon ayant trouvé un CDI.
Je romps, faute de renseignements, un CDD pour le suivre, et reste sans emploi pendant 3 mois. Ce déménagement entraîne des frais qui nous obligent à augmenter nos crédits. Par ailleurs, mon compagnon, chauffeur de poids lourds, s'est vu imposer des avances de frais (gasoil, autoroute...) qui grevaient notre budget. Il a par ailleurs multiplié les heures supplémentaires, mais celles-ci lui étaient payées avec retard, et sans majoration.
- en 2001 il est victime d'un accident du travail, qui lui a valu 3 mois d'hospitalisation et plusieurs mois en fauteuil roulant. Une enquête sur la responsabilité de l'employeur a été ouverte par la CPAM bloquant ainsi la rémunération des indemnités journalières et nous obligeant durant trois mois à vivre avec les réserves et à en augmenter certaines.
- la banque ne nous propose pas d'autre solution que l'augmentation de nos découverts autorisés, et j'enchaîne pour ma part des contrats précaires qui entraînent des frais de garde
- nous nous marions en 2 004
- mon compagnon fait l'objet d'un licenciement abusif en 2 006 pour lequel un jugement prud'homal est en cours.
- malgré l'obtention d'un nouvel emploi pour mon mari, et celle d'un CDI pour moi, nous n'arrivons pas à nous en sortir, la situation financière étant obérée.
- nous faisons un rachat de crédits en 2008, mais l'accumulation des soucis professionnels et financiers m'a fait sombrer dans une grave dépression, et nous avons alors perdu notre vigilance budgétaire, alors que ce rachat atteignait en lui-même la limite de notre capacité de remboursement.
- à cette même période, nous avons procédé à l'achat d'un véhicule pour remplir mes obligations professionnelles, que nous avons revendu suite à mon licenciement (restructuration), et mom mari, voyant son emploi menacé, a changé d'entreprise, ce qui a entraîné une perte de salaire de 50 %. Parallèlement, des vices cachés dans notre logement nous ont obligés à entreprendre des travaux indispensables et onéreux que le propriétaire refusait d'entreprendre. [redite... mais pas grave...]

Epuisés par notre vécu sur la Côte d'Azur, nous avons, en Juin 2011, décidé de revenir dans notre région d'origine, où nous avons l'un et l'autre trouvé un emploi Nous sommes cependant l'un et l'autre encore en période d'essai, mon époux comme chauffeur livreur, moi comme chef de mission.
Nous avons, parallèlement, tenté de diminuer nos charges incompressibles (diminution des forfaits téléphoniques, des contrats d'assurance...). Cependant, nos actions sont limitées dans leurs effets et nous ne pourrons nous extraire de cette situation que grâce à l'appui d'un plan de désendettement nous permettant d'échelonner nos remboursements.

Mariés avec un enfant, notre situation financière est la suivante :
- revenus
- charges
- mensualités crédits :       , pour un total de

Mes obligations professionnelles m'obligent à partir en déplacement avec mon véhicule personnel. Mon époux ayant des horaires de nuit, je suis obligée de l'accompagner, puis d'aller le chercher à la pause de midi, puis c'est lui qui dois venir me chercher. Cette organisation perturbe nos rythmes de sommeil à l'un comme à l'autre, et nous ne pourrons pas la poursuivre indéfiniment.
C'est pourquoi nous tenons à préciser que si nous avons gain de cause aux prud'hommes, nous souhaiterions consacrer l'argent qui nous sera versé à l'achat d'un véhicule fiable, celui en notre possession ayant 10 ans.
Vous constaterez qu'en l'état actuel des choses nous ne pouvons honorer nos créanciers sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Nous  vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

bisane

Citation de: alcyone le 12 Septembre 2011 à 08:35:16
Citationpuis d'aller le chercher à la pause de minuit
ça fait beaucoup non midi suffira  :P :D :D
Je crois que l'âne dort trop, en ce moment !
:D :D :D :D :D :D
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...