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Avenants au plan conventionnel après fin de celui-ci

Démarré par Muaddib85, 16 Avril 2012 à 18:55:23

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Muaddib85

Bonjour,

Je vais essayer d'expliquer la situation dans laquelle on se trouve.

Nous avons déposé un dossier de surendettement à l'été 2008.
Celui-ci a été accepté puis un plan conventionnel a été mis en place pour quelques mois puisqu'entre temps la réussite à un concours avait permis le retour a meilleure fortune.

A l'été 2009, ce plan est arrivé a échéance et nous avons renégocié avec chaque organisme de crédit le retour des mensualités que nous pouvions alors à nouveau assumer.
Avec tous les organismes de crédit, nous avons adopté un nouvel échéancier, avec plus ou moins d'intérêts, relativement proche des conditions originales. Ces nouveaux échéanciers étalent l'intégralité de nos dettes sur une plus ou moins longue échéance.

Seul un organisme, celui aupres duquel la dette etait la plus élevée a adopté une procédure spécifique.
Au lieu de repartir sur l'échéancier du contrat initial, il a souhaité passé par un avenant renouvelable tous les ans.

La personne que nous avions eu en ligne à l'époque nous avait averti qu'elle passerait par un huissier pour un titre exécutoire (nous n'avons cependant jamais reçu ce document) mais que cela ne changeait rien au plan qui, pour la 1ère année, prévoyait le retour aux mensualités d'origine, sans intérêts.

La 2eme année, des crédits s'étant éteints, nous avons augmenté un peu la mensualité.
Même avertissement sur l'envoi du titre exécutoire, toujours aucun document reçu.

Nous avons été recontacté à la fin de l'année dernière mais, la société de crédit ayant été rachetée et traversantnune periode agitée, notre interlocutrice a souhaité reposer tout à plat et a exigé une augmentation considérable de la mensualité, passant de 360 à 600 euros, puis acceptant après vives discussion, de la ramener ensuite à 500 euros, au prétexte que notre nouvelle situation financière le permettrait.

Alors que notre nouvelle situation nous permettrait largement de souscrire auprès de cette société un prêt avec intérêts sur 5 ans du montant de la somme qui nous reste à verser sans dépasser les 400 euros par mois, au delà desquels nos finances sont en péril (car plus d'entrées d'argent égal plus d'impôts), notre interlocutrice s'est braquée et nous a menacé de l'huissier si nous refusons de payer les 500 euros qu'elle réclame.

Résultat: Alors que l'avenant au paln conventionnel est arrivé à terme en février dernier,  nous n'avons donc pas signé de nouveau plan. Nous avons été prélevés de 400 euros en janvier, février et mars, période pendant laquelle nous tentions de négocier avec le service recouvrement de cette société puis son service client.

En Avril, nous n'avons pas eu de demande de prélèvement...

L'idéal pour nous serait de pouvoir racheter cette dette a cet organisme afin de pouvoir lever l'interdiction au FICP qu'il est le seul à avoir maintenu. En effet, notre véhicule arrive en fin de vie et bien que nous ayons les capacités de régler les mensualités pour l'achat d'un nouveau véhicule, tant que nous sommes fichés, c'est impossible.

Que peut-on et/ou doit-on faire ???

catsen

Bonsoir je crois bien que la seule solution pour lever un fichage c'est de rembourser l'intégralité de la dette

il faudrait que vous alliez questionner la bdf pour savoir jusqu'à quand vous êtes fichés
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

bisane

Vous les vez conduites par tél ou par écrit, ces négociations ?

Il me semble que le mieux serait que vous leur fassiez une proposition écrite, envoyée en RAR.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Muaddib85

Bonjour,

Les négociations ont d'abord eu lieu par téléphone avec la nouvelle interlocutrice puisque notre organisme de crédit avait été repris par un autre.
Elle a argué de cet argument pour faire un "point budget" duquel elle a calculé que nous pouvions désormais rembourser 600 euros pour les mensualités de l'année 2012.
Elles étaient de 360 euros en 2011...

Nous lui avons expliqué qu'il nous était totalement impossible à l'heure actuelle d'assumer une telle somme, proposant un maximum de 400 euros, au moins jusqu'a la fin de l'année 2012 où un autre crédit d'une mensualité de 150 euros doit s'éteindre et où nous aurons régularisé notre situation fiscale qui a changé fortement.
Nous lui avons alors envoyé, à sa demande, nos relevés de comptes bancaires pour lui montrer que nous ne dégagions aucune épargne à l'heure actuelle. En effet, mon nouvel emploi offre un meilleur salaire et un logement de fonction mais nécessite aussi des dépenses de représentations importantes.

Sans réponse de sa part, nous avons eu en ligne sur la période de janvier à février plusieurs autres interlocuteurs nous expliquant que notre demande était à l'étude (l'entreprise est secouée par une crise sociale en ce moment qui sans doute désorganise un peu ses services) et en attendant, nous avons eu 3 prélèvements de 400 euros jusqu'en mars inclus.
Puis, retombant enfin sur notre interlocutrice d'origine, celle-ci nous a brutalement évincé en nous disant que pour elle, c'était 500 euros ou l'huissier.

Nous avons alors contacté le service client de cette entreprise pour lui expliquer notre conflit avec le service recouvrement. Nous n'avons reçu aucune réponse pour l'instant.

Pourtant, depuis, nous n'avons pas été contacté par un quelconque huissier et l'entreprise n'a présenté aucun prélèvement en avril.

Du coup, nous hésitons entre faire le mort en mettant de côté les 400 euros chaque mois ou en profiter pour recontacter le service client pour leur demander pourquoi le service recouvrement s'est arque-bouté sur ses 500 euros par mois au lieu des 400 que nous proposions pour finalement en oublier même de prélever quoique ce soit....

Autre possibilité, contacter le médiateur puisque notre courrier au service client, étape préalable avant de le saisir, est resté sans réponse.


bisane

Il était en RAR, votre courrier au service clients ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...