Lettre de saisine de Gaufrette

Démarré par Gaufrette, 13 Novembre 2024 à 19:09

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Gaufrette

Madame, Monsieur,
Par la présente, je sollicite le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L.711 – 1 et suivant du Code de la Consommation.
En effet, je me trouve actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à mes dettes.
J'ai en effet contracté plusieurs crédits au fil des années pour faire face à différentes situations.
Jusqu'au 17 février 2024, mon mari M.Boyer était propriétaire d'un appartement qu'il a acheté en 2007. L'appartement étant dans son ''jus'', il a dû faire effectuer des travaux de rénovation, d'électricité, de plomberie et de menuiserie. À la suite de ces travaux, nous avons commencé à remarqué des malfaçons qui en 2014 nous obligea à dormir dans le salon/salle à manger car les chambres était devenus insalubres à cause des ponts thermiques qui avaient moisi un tiers des chambres. Nous avons fait appel à l'assurance décennale puisque le problème venait des fenêtres. Il s'avère que les artisans avaient oublié de mettre un joint d'étanchéité remplacé a la place par de la mousse de transport. L'assurance décennale ne reconnaîtra pas les malfaçons puisque l'entreprise déclarait sa faillite 2 ans auparavant. Un crédit travaux sera donc demandé par moi-même a ma banque afin de changer intégralement les fenêtres. M. Boyer fera un crédit pour la rénovation des chambres auxquelles nous avons sélectionné un artisan. Seulement après avoir fait un abandon de chantier, et se faisant payer le travail effectué nous avons remarqué des malfaçons dans les travaux d cet artisan. Quelques semaines suivant ses travaux, nous nous retrouvions envahi par des insectes dans le logement auxquels nous avons du faire face financièrement par des désinsectisation à répétition (18 au total). Nous avons commencé à souscrire d autres crédits afin de payer ces désinsectisations mensuelles et étant à l'époque au chômage avec une perte de revenus. Au bout de quelques mois n'ayant aucun retour de l'artisan et ayant découvert que les insectes avaient un rapport entre les matériaux utilisés de cet artisan et les malfaçons, nous avons contacté dans un premier temps l'assurance qui nous envoya un expert. A la suite de cette réunion, il détermina qu'il attribuait à 17000 € de dégâts dans notre logement contre 3800 € de travaux par cet artisan et nous conseilla de poursuivre cet artisan en justice afin d'obtenir le paiement des travaux de rénovation par  mais ce dernier n'était finalement pas assuré. Nous nous engagions dans une procédure coûteuse puisque nous avons du quitter le logement à deux reprises à la demande de l'expert judiciaire en 2019 puisque le logement était considéré insalubre à cause de ces invasions d'insectes mais aussi considérées comme dangereux avec un risque incendie sur les travaux électriques que cet artisan avait effectué. Nous avons entre 2018 et 2019 souscrit plusieurs crédits afin de venir nous aider à faire face à ces dépenses liées à la procédure judiciaire. Il nous avait été aussi demandé de stocker nos affaires dans les containers que nous avons loué d octobre 2017 à mai 2023 387 € par mois en plus du crédit immobilier et du loyer de location que nous avons en 2019. Au total nous avons dépensé plus de 40000 € en frais dans cette procédure ( containers, frais de déménagement, loyer location, frais d'agence, extermination, sac poubelle et caisse pour protection de nos effets personnels). En 2020, plein covid notre chauffe eau éclate. N'ayant pas le moyens de le changer puisqu'un devis de 1900 € nous avons décidé de vivre sans eau chaude. Mon mari avait rencontré l'assistante sociale de l'armée pour avoir une aide de 1000 € pour nous permettre de changer le chauffe eau mais cette dernière a refusé de presenté le dossier a cause de sa complexité. Nous avons continué à puiser dans les reserves de credits mais aussi la souscription de certains crédits pour venir nous aider à payer nos charges et credits car l'avocat nous avait affirmé que toutes les charges du aux malfaçons de l'artisan  seraient 100% prise en charge par ce dernier. Mai 2020 notre avocat voyant notre situation financière compliquée et vivant dans un logement considéré comme insalubre, non decent, et potentiellement dangereux, décide de demander une réserve afin de pouvoir effectue un minimum de travaux avant que l'artisan ne se déclare non solvable. L'expert judiciaire ayant rendu son rapport mentionnant les mêmes problèmes que l'expert assurance et l'artisan n'ayant aucune assurance pour couvrir ses malfaçons, les rapports furent ajoutés à la demande de l'avocat. Malheureusement le juge statua qu'il était de notre faute puisque l'on ne s'était pas renseigné sur le fait que l'artisan n'avait aucune assurance. Nous avons eu cette décision le 10 octobre 2020 jour même où j ai appris le cancer multi métastasé de ma maman qui allait décédé quelques mois plus tard. M.Boyer étant militaire et souvent absent, me retrouvant seule a assumer la plupart des situations et n'ayant aucune garantie que les travaux de malfaçons seront a la charge de l'artisan suite à la décision de justice, nous avons pris la décision avec mon mari de stopper la procédure afin que je puisse me concentrer sur mon rôle d aidante auprès de ma maman. Ce fût le cas pendant plusieurs mois puisque maman avait une paralysie des membres inférieurs droits. Durant cette période, je ne percevais aucun revenus et aucune aide financière. J'ai contracté plusieurs crédits en 2021 pour faire face aux dépenses, paiements de travaux de co propriété de la résidence mais aussi paiement des mensualités de crédits afin d'éviter des rejets. Et j'ai pris la décision entre novembre 2020 et juin 2021 de ne pas travailler pour être aidante de ma maman car mon papa de 88 ans à l'époque ne pouvait assumer cette charge seul. Ma maman est décédée en septembre 2021 et nous nous sommes occupés de mon papa . Entre 2021 et 2023 nous avons pris du retard dans le paiement des charges de copropriété qui devenaient de plus en plus élevés.nous avions fait un protocole d accord avec citya qui nous permettais de rembourser une somme correct tous les mois. Mais en juillet 2023 mon mari reçoit un mail de cette gestionnaire qui nous dit vous en remboursez pas assez soit vous remboursez votre dette en 4 fois soit la totalité. Le lendemain n'ayant pas attendu notre réponse, un huissier venait nous remettre un commandement de payer. Au final nous avons rembourser cette même somme que nous remboursons pendant le protocole mais la gestionnaire nous a induit tous les frais de huissier alourdissant notre dette de 900 € environ. Juin 2023 nous avons déménagé en location pour nous permettre de vendre cet appartement qui nous coûtait toujours des frais. L'appartement fût proposer à la vente en août et fin septembre nous avions une promesse de vente. Le montant d'achat fut bien en dessous de sa valeur car certains travaux dont je ne pouvais faire fût à la charge de l'acheteur. L'acheteur devait signe le 31 décembre 2023. Ce dernier étant expatrié au japon et travaillant au sein même de la paribasienne il a pendant des mois négocié avec sa banque les taux les plus bas. Au 31 décembre ne présentant aucun contrat de crédit nous lui informons vouloir remettre le logement en vente et récupérer le séquestre comme nous l autorisait le contrat signé chez le notaire. L'agent immobilier ( représentant de l'acheteur en France ) nous menaça de nous bloquer la vente au tribunal pendant 3 ans si nous refusions de vendre à l'acheteur. Mon mari voulant tirer un trait sur cet appartement accepta ce chantage et l'acheteur obtenu son contrat de crédit un mois et demi plus tard nous basculant sur une vente longue et nous mettant dans les problèmes financiers en ayant notre loyer de location à payer, le crédit immobilier mais aussi double charge. Nous avons aussi pris à notre charge et donc contracter des credits en 2023 pour la remise en état par moi-même du logement pour permettre la vente de ce dernier. Nous signeront la vente définitive le 17 février 2024. Mais lors du remboursement du crédit immobilier, la caisse d'épargne fit une erreur et oublia de mettre à jour son tableau d'amortissement puisqu'entre mai 2020 et mai 2022 il nous a été accordé une pause de 2 ans sur le crédit immobilier pour nous permettre de continuer de payer la location  des containers. Cette erreur représentait une différence d'environ 12000 € qui fut une surprise pour nous lors du versement des fonds. Ayant encore un gros crédit immobilier et ayant du rembourser les rejets et retards liés à cette vente longue, le solde restant du nous a permis de payer les mensualités de crédits pendant 4 mois. 
De plus nous avons un bouledogue français qui depuis 2017 a enchaîné des opérations nous courant des fois jusqu'à 2000€ ( hernie discale , cervicale, voile du palais , aplasie du nez, cancer) ainsi qu'un traitement mensuel pour sa maladie avoisinant les 150 € par mois.
Tous ces crédits, réduits au minimum au départ, et correspondant à ma capacité de remboursements, ont rendu difficile au fil du temps la gestion du quotidien : difficultés d'une part à régler mes échéances credits sans avoir à piocher mensuellement dans les réserves de crédits renouvelables, et d'une autre part mes charges fixes et incompressibles, ainsi que celle liée à l'alimentation et à l'habillement.
Durant des années, j'ai réussi tant bien que mal à équilibrer nos comptes. Mais cela est devenu plus compliqué quand en août 2022 je me retrouve avec une paralysie du nerf sciatique du pied releveur droit. Donc dans une incapacité provisoire de travailler avec quatre mois de kiné. A la suite de cela je suis basculer en arrêt maladie pour dépression aggravé avec risque suicidaire accrue. S'accompagne à cela une difficulté à vivre une vie normale puisque au quotidiens je souffre de tocs aggravés ainsi que du syndrome de thésaurisation. Je suis suivie depuis décembre 2022 par mon psychiatre Dr Joubaud, une psychologue au cmp Mme Sauvage, ainsi qu'un infirmier psychologue M.Dubois. le psychiatre me considère comme instable à reprendre aujourd'hui une vie professionnelle ( suite à deux tentatives de suicide dont la dernière date d'avril 2024) et je touche des indemnités journalières à hauteur de 15,18€/mois. Je suis reconnue en ALD depuis juin 2023. Mon droit aux indemnités journalières de la sécurité sociale se termine fin juillet 2025 à cette date même si une demande d'AHH est faite je ne serais pas éligible car ils prennent en compte le salaire de mon mari et je ne toucherais plus rien.
Malgré mon suivi, je dois suivre une thérapie cognitive TTC pour mes tocs et syndrome de thésaurisation. La situation financière actuelle ne me permet pas de commencer cette thérapie car elle n'est pas prise en charge par la sécurité sociale et avoisine les 120 € par séance.
En septembre 2024, j ai rencontré l'assistante sociale de ma commune afin de voir si il y avait une possibilité de présenté notre dossier afin d'obtenir une aide pour éventuellement payer la thérapie qui m est préconisé. Cette dernière a refuse de présenter le dossier par rapport à sa complexité. Nous nous sommes tourner vers solidarm afin de faire une demande d aide exceptionnelle au vue de notre situation financière mais aussi médicale. Le dossier a été présenté mais refusé pour des raisons internes.
De plus, mon mari M Boyer est en séjour célibat géographique ( intitulé du fait que je ne peux le suivre durant son séjour) depuis le 15 juillet 2023. Depuis cette date nous avons des charges en double du fait que je n ai pu le suivre par rapport à mes problèmes de santé mais aussi du fait que je m'occupe de mon papa âgé de 92 ans. La vie étant très chère la bas cela devient difficile financièrement et comme il est affectueux au RSMA de Guyane son salaire a été augmenter de 500 € environ par rapport à son salaire métropole. Il a à sa charge : ses courses, l'essence, assurance voiture, assurance habitation pour sa chambre au BCC, mais aussi ses billets d'avion. Nous limitons ses retours à 1 ou 2 fois par an afin d être présent pour mes problèmes de santé.
Il sera réaffecté en juillet 2025 au 2ème Rima de Champagne envisageant une baisse de salaire ( environ 500 € mensuel en mois ).
Mon papa ayant une petite retraite mensuel il nous arrive de l'aider financièrement afin qu'il puisse payer son loyer et ses charges.
Au cours de ces derniers mois nous avons vendu la plupart de notre mobilier afin de continuer à payer nos échéances se credits pour ne pas avoir de frais de rejets. Nous avions aussi vendu une grande partie de notre mobilier lors de la vente de notre appartement pour nous laisser un peu plus d'argents pour continuer de payer les créanciers.
Depuis fin septembre 2024 je suis en litige avec la caisse epargne. Ayant toujours entretenu de bonne relation avec ma banque, nous avons informé a notre banquier de notre volonté de dépôt de dossier de surendettement. A la suite de cela ce dernier a bloqué mon compte bancaire sans m'en informé par un courrier officiel me bloquant mes indemnités journalières sur mon compte bancaire et refusant que je puisse utiliser mes indemnités journalières pour payer mes charges ou mon alimentation. Il m a informé que ceci était le seul moyen pour que je sois suivi par le service contentieux me disant que cela me protégerait des frais et cotisations de cartes bancaires.
Sauf qu en octobre la banque a payer ses assurances rejetant tout autre prélèvement qui aurait pu être payer, continuant de prélever des frais sur mon compte bloqué et une cotisation carte bancaire. Or debut octobre 2024, mon banquier m'a demander le retour de ma carte a autorisation systématique et mon chéquier ( que je ne me sers pas). Au 15 octobre 2024, je reçois un courrier de la caisse epargne m'informant que l autorisation de decouvert sera supprimé dans 2 mois. J'en conclu que mon banquier a tenté de se faire rembourser le decouvert de 500 € avec mes revenus d'indemnités journalières de 440 € mensuel refusant de payer mes prélèvements de charges mais se favorisant sur leur cotisation carte, assurance, frais bancaire. Depuis fin septembre 2024, j'ai fait une demande à mon conseiller de passer en offre client fragile. Malgré mes multiples relances, mon banquier fait la sourde oreille me laissant pas d'autres possibilité que d'ouvrir un compte à la banque jaune et s'y basculer mes indemnités journalières ainsi que les charges de la vie courantes.
Fin octobre 2024, la caisse d'épargne prélève plus de 200 € de frais bancaire sur le compte de M.Boyer et malgré nos demandes ne l'a toujours pas basculé en offre client fragile.
Debut novembre 2024, je reçois un mail des impots me notifiant une taxe d'habitation de 1212 € à payer sur le logement que nous avons vendu le 17 février dernier. Apres avoir pris contact avec les impots, ils m informent que le notaire aurait du anticipe cette charge à payer par l'acheteur car ce dernier ayant volontairement faut traîner la vente du logement notre logement n était plus considéré comme vacant pour une vente. Je tente actuellement de contester cet impôt prouvant que jusqu'en février il était impropre à l habitation du fait qu il n'y avait pas de chauffe eau mis en place electricite au plus bas, j ai du effectuer des travaux de rénovation jusqu'en janvier 2024 pour sa vente définitive.
Il y a quelques jours j ai emmener l'un de mes animaux aux urgences vétérinaires ( facture de 239 €) m'informant d'une opération vitale pour lui ( 450 €). Ce que j'ai fait quelques jours après.

Depuis plusieurs mois, nous utilisons aussi le plafond de la carte de débit différé via la plateforme wise pour alimenter le compte de mon mari pour éviter un maximum de frais. Nous avons commencé à rembourser l encours carte bancaire le mois dernier. Il sera définitivement rembourser fin novembre 2024.
Durant toutes ces années, avec les événements de vie qui se sont produits nous avons pioché das les réserves de credits renouvelables et souscrits d'autres crédits pour nous permettre de payer les mensualités des autres crédits mais aussi les charges de la vie courantes et les charges liées aux accidents de parcours de vie ou non prévu.
Nous faisons aujourd'hui le constat que ces différentes échéances grèvent au contraire mon budget, et que ces crédits ont aggravés notre situation financière et fragilisé mon quotidien.
A ce jour nous sommes Mariés sans enfant à charge. Je suis en ALD arrêt maladie longue durée sans retour à l'emploi possible du a mon instabilité mentale. Mon salaire est 455.40 € sur 30 jours. Mon mari est militaire de carrière avec un salaire mensuel actuel en Guyane de 3031,62€( salaire qui subira une baisse d'environ 500 € suite retour métropole en juillet 2025 cf : bulletin de salaire décembre 2022). Nous avons donc actuellement un revenu mensuel de 3487,02 €.
Nous avons un montant de mensualité de crédits cumulés de € pour une dette totale de €.
Vous constaterez que dans l'état actuel des choses, nous ne pouvons honorer nos échéances sans mettre en péril l'équilibre financier de notre foyer et assurer ses besoins vitaux. Nous ne pourrons pas nous sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre commission.
Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui correspondent à notre situation actuelle.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.
Je vous remercie de votre attention, et je vous pris d'accepter Madame, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.

bisane

#1
Même ici, cette lettre fait peur ! :P  Alors imaginez à la BDF... :-\
Il fat la réduire au moins aux 3/4, pour qu'il n'en reste qu'un quart...

Vous ne déposez pas seule, si ? Il faut donc rédiger en "nous".
Et signer de vos 2 noms (mais j'ai enlevé le vôtre... !!-!! !!-!! !!-!! )


Proposition grossière :

Monsieur était propriétaire d'un appartement avec lequel nous avons connu de nombreuses déconvenues (insalubrité, malfaçons, entrepreneurs non assurés, faillites d'artisans) et procédures judiciaires qui nous ont coûté très cher.
Nous avons décidé de vendre cet appartement, mais la vente a été retardée, ce qui nous a obligés à payer un double "loyer" pendant plusieurs mois.

Parallèlement, Mme a dû s'occuper de ses parents, malades, et a été contrainte de quitter son emploi. Sa mère est décédée en xxxx.
Elle a par la suite souffert d'une maladie très invalidante (sciatique), qui lui a valu un arrêt de 4 mois.
Elle a ensuite sombré dans une grave dépression, accompagnée d'autres troubles psychiatriques, pour lesquels elle est régulièrement suivie et bénéficie d'une ALD. Elle aurait besoin de soins que notre situation financière ne nous autorise pas à engager (120 € par séance).

Mr exerce actuellement sa profession en Guyane, en "célibat géographique" du fait de l'impossibilité pour Mme de l'accompagner, du fait de sa santé, mais aussi parce qu'elle s'occupe de son père actuellement âgé de 92 ans.
Il perçoit actuellement un salaire de 3000 €, qui sera révisé lors de sa réaffectation, prévue en juillet 2025, au 2ème Rima de Champagne, ce qui devrait diminuer sa solde d'environ 500 €.
Mme perçoit des IJ d'environ 445 € par mois.
Mr revient en métropole environ 2 fois par an, ce qui nous coûte environ xxxx € par an.


La TH et les frais véto sont à expliquer dans des notes concernant vos charges et non dans la lettre de saisine !
Les histoires avec votre banque n'ont rien à faire là...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Gaufrette

Merci beaucoup c est ce que je disais à monsieur qui devait prendre le temps de la raccourcir mais qui se cache derrière son travail.  Il ma dit ta lettre est bien donné la comme ça. Moi j en suis pas satisfaite donc tant que ça me satisfera pas je la donnerai pas.
Oui j ai vu que je me suis embrouillé entre le je et nous 😩

bisane

Retour dans le WE pour peaufiner... ;)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

Proposition :

Madame, Monsieur,

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L.711–1 et suivants du Code de la Consommation.

Notre endettement est principalement dû à l'achat par monsieur d'un appartement, qui nous a coûté très cher en travaux divers liés à son insalubrité, mais aussi à diverses malfaçons et arnaques de la part de certains artisans, que nous avons cessé de poursuivre tant les frais de justice engagés étaient élevés. Nous évaluons ces divers coûts, qui nous ont contraints à emprunter, à xxxx €.
Monsieur s'est finalement décidé à vendre ce bien, à perte (xxxxx €), afin de cesser l'hémorragie. Cependant, cette vente, originellement conclue le xx/xx/xxxx, a été retardée, sans contrepartie, ce qui nous a obligés à payer un double loyer pendant xx mois, soit environ xxxx €.
Nous précisions que de ce fait les impôts nous réclament le paiement d'une taxe pour résidence secondaire de xxxx €. Nous essayons actuellement de solutionner ce malentendu (voire note détaillée).

Parallèlement, Mme a dû s'occuper de ses parents, malades, et a été contrainte de quitter son emploi. Sa mère est décédée en xxxx. Elle veille encore sur son père, âgé de 92 ans.
Elle a par la suite souffert d'une maladie très invalidante (sciatique), qui lui a valu un arrêt de 4 mois.
Elle a ensuite sombré dans une grave dépression, accompagnée d'autres troubles psychiatriques, pour lesquels elle est régulièrement suivie et bénéficie d'une ALD. Ses différentes affections nécessiteraient des soins adaptés et spécifiques, que notre situation financière ne nous autorise pas à engager (120 € par séance).

Monsieur exerce actuellement sa profession en Guyane, en "célibat géographique" du fait de l'impossibilité pour madame de l'accompagner, en raison de son état de santé, mais aussi parce qu'elle s'occupe de son père actuellement âgé de 92 ans.
Il perçoit actuellement un salaire de 3000 €, qui sera révisé lors de sa réaffectation, prévue en juillet 2025, au 2ème Rima de Champagne, ce qui devrait diminuer sa solde d'environ 500 €.
Madame perçoit des IJ d'environ 445 € par mois.
Monsieur revient en métropole environ 2 fois par an, ce qui nous coûte environ xxxx € par an.
Notre dette s'élève à environ 186 000 €.

Face à ses différents aléas et imprévus, nous reconnaissons avoir rencontré des difficultés de gestion et avoir recouru trop facilement aux crédits, que nous sommes actuellement dans l'incapacité de rembourser.
Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Gaufrette

J ai retouche légèrement la lettre 

Gaufrette

#6
Madame, Monsieur,

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L.711–1 et suivants du Code de la Consommation.

Notre endettement est principalement dû à l'achat par mon mari  d'un appartement, qui nous a coûté très cher en travaux de copropriété et en travaux divers liés à son insalubrité, mais aussi à diverses malfaçons et arnaques de la part de certains artisans, que nous avons cessé de poursuivre tant les frais de justice engagés étaient élevés. Nous évaluons ces divers coûts, qui nous ont contraints à emprunter, à 90 000€.
Monsieur  s'est finalement décidé à vendre ce bien, à perte (95 000 €), afin de cesser l'hémorragie. Pour la vente de ce bien, nous avons engagé certains frais pour une remise en état partiel du logement. Nous estimons ces frais, que nous avons emprunter à environ 3000 €. Cependant, cette vente, originellement conclue le 30/12/ 2023, a été retardée, sans contrepartie, ce qui nous a obligés à payer un double loyer pendant 9 mois, soit environ 6500 €.
Nous précisions que de ce fait les impôts nous réclament le paiement d'une taxe pour résidence secondaire de 1212 €. Nous essayons actuellement de solutionner ce malentendu (voire note détaillée).

Parallèlement, J'ai dû m' occuper de mes parents, malades, et ai été contrainte de quitter mon emploi. Ma mère est décédée en septembre 2021. Je veille encore sur mon père, âgé de 92 ans.
J'ai par la suite souffert d'une maladie très invalidante (paralysie du nerf sciatique), qui m'a valu un arrêt de 4 mois.
J'ai ensuite sombré dans une grave dépression, accompagnée d'autres troubles psychiatriques, pour lesquels je suis régulièrement suivie et bénéficie d'une ALD. Mes différentes affections nécessiteraient des soins adaptés et spécifiques, que notre situation financière ne nous autorise pas à engager (120 € par séance).

Mon mari exerce actuellement sa profession en Guyane, en "célibat géographique" du fait de l'impossibilité pour moi de l'accompagner, en raison de son état de santé, mais aussi parce que je m'occupe de mon père actuellement âgé de 92 ans.
Il perçoit actuellement un salaire de 3000 €, qui sera révisé lors de sa réaffectation, prévue en juillet 2025, au 2ème Rima de Champagne, ce qui devrait diminuer sa solde d'environ 500 €.
Je perçoit des IJ d'environ 445 € par mois.
Mon mari revient en métropole environ 2 fois par an, ce qui nous coûte environ 2000 € par an.
Notre dette s'élève à environ 186 000 €.

Face à ses différents aléas et imprévus, nous reconnaissons avoir rencontré des difficultés de gestion et avoir recouru trop facilement aux crédits, que nous sommes actuellement dans l'incapacité de rembourser.
Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations

BRUYERE

Quelques modifications sur la forme : j'ai effacé votre nom de famille. Par ailleurs,  vous passez du "je" au "nous" et ce n'est pas cohérent .
Monsieur était-il seul acheteur du bien immobilier ? Ce n'est pas très clair..

Madame, Monsieur,

Par la présente, nous sollicitons le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnées aux articles L.711–1 et suivants du Code de la Consommation.

Notre endettement est principalement dû à l'achat d'un appartement, qui nous a coûté très cher en travaux de copropriété et travaux  liés à son insalubrité, mais aussi à diverses malfaçons et arnaques de la part de certains artisans, que nous avons cessé de poursuivre tant les frais de justice engagés étaient élevés. Nous évaluons ces divers coûts, qui nous ont contraints à emprunter, à 90 000€.
Monsieur s'est finalement décidé à vendre ce bien, à perte (95 000 €), afin de faire cesser l'hémorragie. Pour la vente de ce bien, nous avons engagé certains frais pour une remise en état partiel du logement. Nous estimons ces frais, pour lesquels nous avons dû à nouveau emprunter, à environ 3000 €. Cependant, cette vente, originellement conclue le 30/12/ 2023, a été retardée, sans contrepartie, ce qui nous a obligés à payer un double loyer pendant 9 mois, soit environ 6500 €.
Nous précisions que de ce fait les impôts nous réclament le paiement d'une taxe pour résidence secondaire de 1212 €. Nous essayons actuellement de résoudre ce malentendu (voire note détaillée).

Parallèlement,  Madame a du s' occuper de ses parents, malades, et a  été contrainte de quitter son emploi. Sa mère est décédée en septembre 2021 et elle veille encore sur son père, âgé de 92 ans.
Elle a par la suite souffert d'une maladie très invalidante (paralysie du nerf sciatique), qui lui valu un arrêt de 4 mois, suivi d'une  grave dépression, accompagnée d'autres troubles psychiatriques, pour lesquels elle est régulièrement suivie et bénéficie d'une ALD. 

Ces différentes affections nécessiteraient des soins adaptés et spécifiques, que notre situation financière ne nous autorise pas à engager (120 € par séance).

Monsieur exerce actuellement sa profession en Guyane, en "célibat géographique" du fait de l'impossibilité pour Madame de l'accompagner, en raison de son état de santé, mais aussi parce qu'elle s'occupe de son père.
Il perçoit actuellement un salaire de 3000 €, qui sera révisé lors de sa réaffectation, prévue en juillet 2025, au 2ème Rima de Champagne, ce qui devrait diminuer sa solde d'environ 500 €.
Madame perçoit des IJ d'environ 445 € par mois.
Monsieur revient en métropole environ 2 fois par an, ce qui nous coûte environ 2000 € par an.
L'ensemble de notre dette s'élève à environ 186 000 €.

Face à ces différents aléas et imprévus, nous reconnaissons avoir rencontré des difficultés de gestion et avoir recouru trop facilement aux crédits, que nous sommes actuellement dans l'incapacité de rembourser.
Nous nous en remettons donc à votre bienveillance afin de nous aider à trouver une solution qui corresponde à notre situation actuelle.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations

 
Je m'empresse de rire de tout de peur un jour d'être obligée d'en pleurer

bisane

Citation de: BRUYERE le 19 Novembre 2024 à 17:12Monsieur était-il seul acheteur du bien immobilier ? Ce n'est pas très clair..
Heu...
Citation de: Gaufrette le 19 Novembre 2024 à 16:28Notre endettement est principalement dû à l'achat par mon mari  d'un appartement
Originellement : "par Monsieur"...
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Gaufrette

Oui monsieur était seul acheteur du bien il venait de l acheter quand on a aménagé ensemble.  Malgré tous les problèmes de cet appartement monsieur ne voulait pas devenir locataire et vendre son appartement ce qui a été long a le convaincre que ça devenait un gouffre financier 

Gaufrette

Merci Bruyère justement j allais poser la question si je laissais la lettre telle quel ou si je mettais je vu que c etait moi qui la rédigeais et nous quand il y a besoin.

bisane

Vous déposez à 2. Il faut donc rédiger en nous, monsieur et madame.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

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