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lettre de saisine Loagha

Démarré par loagha, 22 Juin 2012 à 09:43:57

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loagha

saisine n°5
Je, soussigné XXXXXXXXXXXXXX, demande à bénéficier de la procédure de traitement des situations de surendettement prévue à l'article L331.-1 et suivants du code de la consommation.

En effet, ma situation personnelle et financière ne me permet plus, malgré toute ma bonne volonté, de faire face à mes créances.

Après la fin de mes études, je suis immédiatement parti à paris, où j'ai trouvé un poste, d'abord en tant que Commercial puis Chef de projet marketing, ce qui correspondait parfaitement à ma formation et mes attentes.

J''ai beaucoup travaillé,  d'abord pour acquérir l'ensemble des méthodes de l'entreprise. Je me suis pleinement investi dans ma tâche afin de répondre au mieux aux besoins de mes clients, quels que soient le jour et l'heure. Passionné par mon métier, je ne me suis pas écouté, ne me suis jamais arrêté et ai vécu au jour le jour sans prêter attention à la gestion de mon budget. J'ai montré des premiers soucis de santé sous-jacents, pour lesquels un traitement m'a été prescrit. Ce traitement a régulièrement été augmenté, mais mon état s'est cependant aggravé.

En 2009, je décide de repartir dans ma région d'origine, la Basse Normandie,  après obtention d'un poste de Directeur Commercial puis de Responsable Commercial.


Je veux reprendre la main sur ma vie, j'ai la nette impression que les soins qui m'ont été prescris pour la dépression depuis 1999, ne correspondent pas à ma maladie.


En décembre 2010, je suis diagnostiqué bipolaire.

Je n'en ai pas d'emblée mesuré les conséquences, et de fait, n'ai pu anticipé notamment des crises d'euphorie entraînant des achats d''une valeur excessive, générant des achats de valeur considérable, sans réaliser pleinement les conséquences de mes actes.

Mes rentrées d'argents ont dès lors fondu, sans que je ne m'en rende vraiment compte. ma maladie m'empêchait de mesurer à leur juste valeur l'ampleur des dégâts.

Au fur et à mesure, je me rends néanmoins compte que mon état s'aggrave : les signes de ma maladie de viennent de plus en plus évidents.

Après réflexions je décide de consulté de mon propre chef, afin de reprendre vie, de consulter un psychiatre

Je consulte donc à Valognes : un diagnostic plus précis est établi et enfin,  un traitement mieux adapté est prescrit .
Durant l'année 2011, j''essaie en vain de prendre des mesures pour réduire mes dettes (rachat de crédit) et mes dépenses. Je tente de rééquilibrer mon budget en essayant de payer les impôts et certains créanciers. Pour ce faire, je souscrits de nouveaux crédits, croyant pouvoir rétablir ma situation et minimiser mon endettement, pensant opter pour la bonne solution.

Malgré mon traitement médical, après 6 mois d'arrêt de maladie (d'octobre 20011 à février 2012),  je reste toujours inconscient de mes excès et continue à manquer du recul nécessaire.
Bien qu'ayant un bon salaire (de 2009 à fin mi 2012), mes décisions financières restent impactées par la maladie et me conduisent encore à des comportements irréfléchis  : jeux d'argent, achats de voiture...

Ainsi, il y a 3 semaines, et alors que je n'avais pas joué depuis 9 mois, une nouvelle crise résultant de ma bipolarité m'a fait dépenser 3000€ € en un week-end....
Rapidement consulté, mon psychiatre m'a très fortement incité à prendre des décisions plus drastiques afin de mettre de l'ordre dans mes comptes, ce qui m'a enfin décider à agir en saisissant votre Commission.


Dans le même temps, ma situation professionnelle s'est dégradée et je me retrouve en échec sur le poste que j'occupais.
Ma période d'essai ayant été jugée non concluante, la société qui m'employait vient d'y mettre fin, par lettre recommandée en date du 20 juin 2012.
Malgré tout, je tente, et ce en dépit de ma maladie, d'envisager cette rupture de mon contrat de travail, comme un échec mais comme une prise conscience afin de reprendre ma vie personnelle et mon budget en mains et d'apprendre à retrouver des repères professionnels et sociaux.
J'espère avant tout retrouver un poste, avec certes moins de responsabilités, mais me permettant de mener une vie plus équilibrée, grâce à une aide enfin adapté et fructueuse.
Depuis juillet 2011 je vis chez  mes parents, une situation certes délicate, mais qui m'apporte néanmoins une grande aide au niveau humain .

Concernant mes anciens salaires et ma situation financière actuelle :
Revenus de mon premier ancien travail : 2296,71€ incluant 784€ de saisie sur mon salaire pour un rachat de crédit, de août 2011 à février 2012 et octroi d'une prime de 15 000€ qui a été engloutie dans l'achat d'une auto revendue depuis .
Revenus de mon second ancien travail :3147€ net de mars 2012 au 20 juillet 2012


Ma situation financière actuelle :
Indemnité journalière :  à compter du 20 juillet 2012 : 2707€ net (indemnisation ASSEDICS)
Montants des charges  : 1327€ euros (impôts inclus mais non payés)
Montant de la dette : 106 379  euros €, pour des mensualités de 1800,67€ euros.

Je ne peux plus faire face pour l''instant à mes futures échéances, ni régler les retards dans mes remboursements, ce qui rique inévitablement d'engendrer des frais bancaires extrêmement importants.
J'ai décidé en conséquence de révoquer tous mes prélèvements.
Je reconnais mes erreurs , mais ma situation est, en l''état, inextricable et je ne pourrai pas en émerger sans la prompte intervention de la Commission de Surendettement.

Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.
 
Je vous remercie de votre attention et je vous prie d''accepter, Madame, Monsieur, l''expression de mes salutations distinguées

XXXXXXXXXXXXXXXXXXx

BRUYERE

 Un peu à la bourrec  ce matin  ;D ;D

je reviens dans la journée pour finaliser avec votre rajout !!
Je m'empresse de rire de tout de peur un jour d'être obligée d'en pleurer

loagha

merci beaucoup, je vais essayer d'entamer le dossier cet apm!
ce matin je fais des copies de ts les documents manquants
Par ailleurs faut il que je signal:
- que mes prets ne sont pas pris en charge par les differenes assurances car fin de periode d'essai?
- que j'ai ouvert un cpt chez le jaune, j'imagine que oui! j'irai leur demande demain mon releve bancaire
loagha

zorah0412

petite correction:

Malgré tout, je tente, et ce en dépit de ma maladie, d'envisager cette rupture de mon contrat de travail, non pas comme un échec mais comme une prise de conscience afin de reprendre ma vie personnelle et mon budget en mains et d'apprendre à retrouver des repères professionnels et sociaux.

;)

z'avez fait du beau boulot toutes 2 ;) :-* :-* :-* bbbo
mieux vaut être optimiste et se tromper que pessimiste et d'avoir raison!

loagha

merci a toutes et tous j'imprime la lettre?

zorah0412

je crois que Bruyère voulait faire un rajout ;)
Attendez un peu ;)
mieux vaut être optimiste et se tromper que pessimiste et d'avoir raison!

BRUYERE

 Attedez un peu pour imprimer : je voudrais y intégrer tranquillement votre derrnier §...

oui signalez le compte à la jaune

Pour les assurances,pas sûre que ce soit utile..  
Je m'empresse de rire de tout de peur un jour d'être obligée d'en pleurer

loagha

ok pas de soucis, merci par avance
loagha

lilinne

je ne comprends pas pour la période d'essai non concluante ???

c'était un nouveau poste dans la même société?

ou un changement de société ???

parce que c'est évoqué au début le poste en normandie et ça revient ensuite mais on ne sait pas trop ce qui s'est passé entre ces deux dates ???

victoire

La période n'a pas été concluante du faite de la bipolarité.
Il me semble. ;)
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.<br />Sénèque

lilinne

ce que je veux dire c'est que le nouveau poste c'est en 2009 et la période d'essai est rompue en 2012 ???

a moins qu'il y ait eu un changement entre les deux ???

victoire

Mouais : vais me reposer et reprendre cela à tête plus claire.... ::) ::) ::) ::) ::)
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.<br />Sénèque

BRUYERE

Si j'ai bien compris : d'abord directeur commercial jusqu'en mars 2012, puis responsable commercial à partir de mars 2012 : c'est celui dont la période d'essai vient d'être terminée..

Mais tu as raison, lilinne, on peut mieux le préciser..

je reviens ...
Je m'empresse de rire de tout de peur un jour d'être obligée d'en pleurer

loagha


BRUYERE

Nouvelle et je l'espère dernière édition qui synthétise l'ensemble des remarques et  modifie au mieux (à vérifier cependant  ;)) la chronologie des faits et de la maladie...



Citation de: loagha le 24 Juin 2012 à 10:54:34
saisine n°5
Je, soussigné XXXXXXXXXXXXXX, demande à bénéficier de la procédure de traitement des situations de surendettement prévue à l'article L331.-1 et suivants du code de la consommation.

En effet, ma situation personnelle et financière ne me permet plus, malgré toute ma bonne volonté, de faire face à mes créances.

Après la fin de mes études, je suis immédiatement parti à Paris, où j'ai trouvé un poste, d'abord en tant que Commercial puis Chef de projet marketing, ce qui correspondait parfaitement à ma formation et à mes attentes.

J''ai beaucoup travaillé,  notamment pour acquérir l''ensemble des méthodes de l'entreprise. Je me suis pleinement investi dans ma tâche afin de répondre au mieux aux besoins de mes clients, quels que soient le jour et l'heure. Passionné par mon métier, je ne me suis pas écouté, ne me suis jamais arrêté et ai vécu au jour le jour sans prêter attention à la gestion de mon budget.
Mes premiers soucis de santé apparaissent en 1999 : je suis alors traité pour un état dépressif. Mais, en dépit d'une augmentation régulière des doses prescrites, mon état, loin de s'améliorer, continue au fil des ans à se dégrader.

En 2009, je décide de repartir dans ma région d'origine, la Basse Normandie,  après obtention d'un poste de Directeur Commercial puis,à partir mars 2012, de Responsable Commercial.

J'ai de plus en plus  la nette impression que les soins qui m'ont été prescrits depuis 1999 pour la dépression  ne correspondent pas à ma maladie. Mes symptômes se font de plus en plus évidents et me poussent enfin à consulter, en décembre 2010, un psychiatre  qui va alors  diagnostiquer  une  bipolarité avec tendance aux achats compulsifs et me prescrire un traitement adapté à ma pathologie.

Mais ce diagnostic tardif aura eu de lourdes conséquences sur ma situation financière.
En effet durant toutes ces années
, je n'ai pas mesuré  les conséquences de mes actes, notamment de ces nombreux achats d'une valeur considérable entrainés par des crises d'euphorie, caractéristiques de cette maladie.
Mes rentrées d'argent ont dès lors fondu, sans que je ne m'en rende vraiment compte. Ma maladie m'empêchait de mesurer à sa juste valeur l' étendue des dégâts.

Depuis l'année 2011, j' ai donc essayé, mais hélas  en vain de prendre des mesures pour réduire mes dettes (rachat de crédit) et mes dépenses. J' ai tenté de rééquilibrer mon budget en essayant de payer les impôts et certains créanciers. Pour ce faire, jai souscrit de nouveaux crédits, croyant à tort que pour rétablir ma situation et minimiser mon endettement, c'était une bonne solution.


Malgré mon traitement médical
, après 6 mois d'arrêt de maladie (d'octobre 20011 à février 2012), mon état reste précaire  .Encore trop souvent  inconscient de mes excès, je   continue à manquer du recul nécessaire et bien qu'ayant un bon salaire (de 2009 à fin mi 2012), mes décisions financières restent impactées par la maladie et me conduisent parfois à des comportements irréfléchis  : jeux d'argent, achats de voiture...
Ainsi, il y a 3 semaines, et alors que je n'avais pas joué depuis 9 mois, une nouvelle crise résultant de ma bipolarité m'a fait dépenser 3000€ €€ en un week-end....

Rapidement consulté, mon psychiatre m'a très fortement incité à prendre des décisions plus drastiques afin de mettre de l'ordre dans mes comptes, ce qui m'a enfin décider à agir en saisissant votre Commission.

Dans le même temps, ma situation professionnelle s'est dégradée et je me retrouve en échec sur le poste que j'occupais.
Ma période d'essai ayant été jugée non concluante, la société qui m'employait vient d'y mettre fin, par lettre recommandée en date du 20 juin 2012.
Malgré tout, je tente, et ce en dépit de ma maladie, d'envisager cette rupture de mon contrat de travail, non pas comme un échec mais comme une prise de conscience afin de reprendre ma vie personnelle et mon budget en mains et d'apprendre à retrouver des repères professionnels et sociaux.
J'espère avant tout retrouver un poste, avec certes moins de responsabilités, mais me permettant de mener une vie plus équilibrée, grâce à une aide enfin adapté et fructueuse.
Depuis juillet 2011 je vis chez  mes parents, une situation certes délicate, mais qui m'apporte néanmoins une grande aide au niveau humain .

Concernant mes anciens salaires et ma situation financière actuelle :
Revenus de mon premier ancien travail : 2296,71€ incluant 784€ de saisie sur mon salaire pour un rachat de crédit, de août 2011 à février 2012 et octroi d'une prime de 15 000€ qui a été engloutie dans l'achat d'une auto revendue depuis .
Revenus de mon second ancien travail :3147€ net de mars 2012 au 20 juillet 2012


Ma situation financière actuelle :
Indemnité journalière :  à compter du 20 juillet 2012 : 2707€ net (indemnisation ASSEDICS)
Montants des charges  : 1327€ euros (impôts inclus mais non payés)
Montant de la dette : 106 379  euros €, pour des mensualités de 1800,67€ euros.

Je ne peux plus faire face pour l''instant à mes futures échéances, ni régler les retards dans mes remboursements, ce qui rique inévitablement d'engendrer des frais bancaires extrêmement importants.
J'ai décidé en conséquence de révoquer tous mes prélèvements.
Je reconnais mes erreurs , mais ma situation est, en l''état, inextricable et je ne pourrai pas en émerger sans la prompte intervention de la Commission de Surendettement.

Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure.

Je vous remercie de votre attention et je vous prie d''accepter, Madame, Monsieur, l''expression de mes salutations distinguées

XXXXXXXXXXXXXXXXXXx
Je m'empresse de rire de tout de peur un jour d'être obligée d'en pleurer