Parvati - lettre saisine redépôt

Démarré par bisane, 31 Octobre 2025 à 19:51

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bisane et 1 Invité sur ce sujet

bisane

Madame, Monsieur,

Je vous adresse à nouveau mon dossier de surendettement, après le refus de recevabilité de septembre 2024 confirmé par le tribunal en mai 2025. Cette lettre a pour but de vous expliquer avec sincérité le cheminement personnel et les événements qui m'ont conduite à cette situation, ainsi que les efforts concrets que j'ai entrepris depuis pour y remédier.

Mon parcours et les raisons de mon endettement
Mon histoire avec le crédit a commencé en 2008. À l'époque, je débutais dans la vie active, pleine de bonne volonté et sans grande expérience financière. Ma conseillère bancaire m'a proposé un premier prêt personnel de 3 000 €, accompagné d'une carte à débit différé — ce qui, sans m'en rendre compte, m'a mise le pied dans un système dont j'ignorais les dangers. Mon conjoint est venu s'installer chez moi cette même année. Il ne travaillait pas encore, et je me suis naturellement occupée de toutes les dépenses. Pour lui, pour nous, j'ai voulu offrir une stabilité, un confort, une vie normale. Puis la vie a commencé à nous éprouver.
En 2019, il a eu un grave accident de travail. À seulement 35 ans, il a été reconnu travailleur handicapé. Ce drame a bouleversé notre équilibre. Il a sombré dans une dépression profonde, avec des addictions à l'alcool et à la drogue qui ont duré plus de trois ans. J'ai tenu seule : je travaillais, je payais, je rassurais, je masquais la réalité à tout le monde. Pour compenser les retards de versement de la Sécurité sociale et les charges fixes qui tombaient, j'ai pioché dans mes réserves de crédit, persuadée que ce n'était que temporaire. Puis en 2020, nouveau coup dur : accident de voiture. Le véhicule a été déclaré épave, sans indemnisation car il était assuré au minimum. Nous avons dû en racheter un avec un prêt de 8 000 €. Malheureusement, la voiture s'est révélée défectueuse, vices cachés, et mon conjoint a dû engager une procédure judiciaire. Cela a entraîné des frais d'avocat, une assurance mensuelle pour une voiture inutilisable, et un parking sécurisé pour la stocker. Au total, plus de 5 400 € sont partis dans un véhicule que nous ne pouvons même pas conduire. J'ai alors contracté un nouveau crédit auto pour qu'il puisse continuer à travailler.
En 2021, pensant bien faire, j'ai fait un rachat de crédits de 40 000 € pour alléger les mensualités. Mais les réserves rachetées n'ont pas été clôturées, et, face aux imprévus, j'ai replongé dedans. Je voulais simplement éviter les découverts, garder la tête hors de l'eau, continuer à payer.
En 2024, j'ai été mutée en Dordogne. Cette mutation a été une chance professionnelle, mais un désastre financier à court terme : double loyer pendant trois mois, caution, frais de déménagement, près de 3 200 € de dépenses supplémentaires. J'ai aussi dû changer de véhicule car mon contrat de LOA n'était plus adapté à mon nouveau kilométrage professionnel, et DIAC n'autorisait pas la modification du contrat. Cette dépense existe depuis 2020.
Toutes ces dépenses, accumulées au fil des années et des difficultés, m'ont menée là. Pas par excès de consommation, mais par amour, soutien, et refus d'abandonner dans les tempêtes.

Ma situation actuelle
Aujourd'hui, ma situation a beaucoup évolué. Je suis seule à assumer toutes les dettes : mon conjoint n'est co-emprunteur d'aucun crédit. Nous avons dissous notre PACS le 2 mai 2025, après 18 ans de vie commune. Cette décision a été très difficile, mais nécessaire. Mon conjoint n'a découvert l'étendue de ma situation qu'avec la venue des huissiers au domicile. J'ai alors compris que je ne pouvais plus continuer à tout porter seule dans le silence. Je reste néanmoins la seule responsable de mes dettes. Mon ex-conjoint fait encore partie du foyer, mais il ne participe que symboliquement, en m'aidant partiellement pour le loyer. Je continue à subvenir à l'essentiel et à gérer le budget du quotidien.
Je travaille toujours en CDI chez Groupama, avec un salaire stable d'environ 1 800 €.
Je possède un véhicule en LOA, indispensable pour mon activité professionnelle, avec une mensualité de 226 €.
Mes efforts et paiements récents
Malgré tout, je n'ai jamais cessé de payer ce que je pouvais. Depuis septembre 2024, j'ai versé environ 8 300 € en tout :
- Prêts employeurs : 325 €/mois (soit 4 673,48 € à ce jour)
- LOA : 226 €/mois (soit 3 164 € à ce jour)
- bonhomme vert : 300 € en février 2025
- franfifi : 150 € en février + 200 € en juin 2025
- cofidodo : 129,74 € en juin + 259 € en juillet 2025
- Floa Bank : 50 € en septembre 2025

J'ai également fait face à plusieurs injonctions de payer, notamment pour sofconcon, franfifi et la Caisse d'Épargne.
Pour cette dernière, une tentative de saisie sur compte a été faite en octobre 2025, m'occasionnant 100 € de frais bancaires. J'ai aussitôt envoyé un courrier recommandé le 22 octobre pour demander que la saisie se fasse sur salaire et non sur compte.
Le 28 octobre, j'ai reçu un commandement aux fins de saisie-vente. J'ai immédiatement écrit de nouveau pour demander à privilégier la saisie sur salaire, mais je n'ai pas eu de réponse à ce jour.

Malgré ces procédures, j'ai continué à payer les prêts employeurs et la LOA, afin de préserver mon emploi et ma dignité.


Ma démarche

Je ne cherche pas à fuir mes responsabilités, mais à trouver une issue humaine et réaliste. Je souhaite rembourser mes dettes dans la limite de mes moyens, selon un plan viable et équitable. Je suis pleinement consciente de mes erreurs passées, mais aussi de mes efforts actuels. J'ai beaucoup appris de cette épreuve. Aujourd'hui, je veux tourner la page, retrouver une stabilité financière et personnelle, et pouvoir avancer sans craindre chaque coup de sonnette ou courrier recommandé.


Je suis en cours de redépôt immédiat de mon dossier et reste disponible pour tout justificatif.


Je vous remercie sincèrement pour votre écoute et pour l'attention portée à ma demande.


Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma considération respectueuse.



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il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

#1
Ca avance !  ;)

Citation de: bisane le 31 Octobre 2025 à 19:51Je vous adresse à nouveau
Ben non, pas "à nouveau".
Référez-vous aux modèles pour démarrer cette lettre de la manière la plus neutre possible.

Cette phrase ne veut rien dire...   :P
Citation de: bisane le 31 Octobre 2025 à 19:51Je suis en cours de redépôt immédiat de mon dossier

Dans ce courrier, vous ne pouvez pas parler de "prêts employeur", alors qu'il s'agit de crédits comme d'autres.
Ce n'est pas votre employeur lui-même qui vous a accordé ces prêts.

Il est inutile de détailler des sommes minimes que vous avez pu verser à certains prêteurs.
Il faut insister sur le montant total, et la moyenne mensuelle (il faudrait pour cela mettre à jour votre tableau), en comparaison de la CR qu'avait pu retenir la BDF.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

Le tableau est à jour je le poste lundi 
La moyenne mensuelle est un peu au delà de la CR retenue par la BDF et certains mois plus importante lors de paiements supplémentaires 

En dehors des sommes à sortir et du « à nouveau » 
Est ce que la lettre est claire quant ma situation au déroulement des événements ? La trouvez vous convaincante ( un minimum)?

bisane

Excusez-moi : ma précédente réponse était un peu embrouillée, à cause de copiers-collers qui se sont retrouvés à des endroits fallacieux...  :P

Oui, la rédaction est pas mal !  ;)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

Ah cool merci 
Je la refais en modifiant ce que vous m'avez dit 
Si vous voyez d'autre chose à ajouter ou modifier dites moi 
Je pense faire le dépôt en ligne ( que j'ai commencé) dans la semaine 

Parvati24

Madame, Monsieur, 

Par la présente, je sollicite le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnée aux articles L 711-1 et suivants du Code de la consommation. 
En effet, je me trouve actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à mes dettes après le refus de recevabilité de septembre 2024 confirmé par le tribunal en mai 2025. 
Cette lettre a pour but de vous expliquer avec sincérité le cheminement personnel et les événements qui m'ont conduite à cette situation, ainsi que les efforts concrets que j'ai entrepris depuis pour y remédier. 

Mon parcours et les raisons de mon endettement

 Mon histoire avec le crédit a commencé en 2008. À l'époque, je débutais dans la vie active, pleine de bonne volonté et sans grande expérience financière. Ma conseillère bancaire m'a proposé un premier prêt personnel de 3 000 €, accompagné d'une carte à débit différé — ce qui, sans m'en rendre compte, m'a mise le pied dans un système dont j'ignorais les dangers. 
Mon conjoint est venu s'installer chez moi cette même année. Il ne travaillait pas encore, et je me suis naturellement occupée de toutes les dépenses. Pour lui, pour nous, j'ai voulu offrir une stabilité, un confort, une vie normale. 
Puis la vie a commencé à nous éprouver. En 2019, il a eu un grave accident de travail. À seulement 35 ans, il a été reconnu travailleur handicapé. Ce drame a bouleversé notre équilibre. Il a sombré dans une dépression profonde, avec des addictions à l'alcool et à la drogue qui ont duré plus de trois ans. J'ai tenu seule : je travaillais, je payais, je rassurais, je masquais la réalité à tout le monde. Pour compenser les retards de versement de la Sécurité sociale et les charges fixes qui tombaient, j'ai pioché dans mes réserves de crédit, persuadée que ce n'était que temporaire. 
Puis en 2020, nouveau coup dur : accident de voiture. Le véhicule a été déclaré épave, sans indemnisation car il était assuré au minimum. Nous avons dû en racheter un avec un prêt de 8 000 €. Malheureusement, la voiture s'est révélée défectueuse, vices cachés, et mon conjoint a dû engager une procédure judiciaire. Cela a entraîné des frais d'avocat, une assurance mensuelle pour une voiture inutilisable, et un parking sécurisé pour la stocker. Au total, plus de 5 400 € sont partis dans un véhicule que nous ne pouvons même pas conduire. J'ai alors contracté un nouveau crédit auto pour qu'il puisse continuer à travailler. En 2021, pensant bien faire, j'ai fait un rachat de crédits de 40 000 € pour alléger les mensualités. Mais les réserves rachetées n'ont pas été clôturées, et, face aux imprévus, j'ai replongé dedans. Je voulais simplement éviter les découverts, garder la tête hors de l'eau, continuer à payer. 
En 2024, j'ai été mutée en Dordogne. Cette mutation a été une chance professionnelle, mais un désastre financier à court terme : double loyer pendant trois mois, caution, frais de déménagement, près de 3 200 € de dépenses supplémentaires. J'ai aussi dû changer de véhicule car mon contrat de LOA n'était plus adapté à mon nouveau kilométrage professionnel, et DIAC n'autorisait pas la modification du contrat. Cette dépense existait déjà depuis 2020. 
Toutes ces dépenses, accumulées au fil des années et des difficultés, m'ont menée là. Pas par excès de consommation, mais par amour, soutien, et refus d'abandonner dans les tempêtes. 

Ma situation actuelle 

Aujourd'hui, ma situation a beaucoup évolué. Je suis seule à assumer toutes les dettes : mon conjoint n'est co-emprunteur d'aucun crédit. Nous avons dissous notre PACS le 2 mai 2025, après 18 ans de vie commune. Cette décision a été très difficile, mais nécessaire. Mon conjoint n'a découvert l'étendue de ma situation qu'avec la venue des huissiers au domicile. J'ai alors compris que je ne pouvais plus continuer à tout porter seule dans le silence. Je reste néanmoins la seule responsable de mes dettes. Mon conjoint fait encore partie du foyer, mais il ne participe que symboliquement, en m'aidant partiellement pour le loyer. Je continue à subvenir à l'essentiel et à gérer le budget du quotidien. 
Je travaille toujours en CDI chez Groupama, avec un salaire stable d'environ 1 800 €. Je possède un véhicule en LOA, indispensable pour mon activité professionnelle, avec une mensualité de 226 €. 

Mes efforts et paiements récents 

Malgré tout, je n'ai jamais cessé de payer ce que je pouvais. 
Depuis septembre 2024, j'ai versé environ 8 300 €, soit une moyenne mensuelle de 643 €, alors que la Banque de France avait retenu une capacité de 535 €. 
J'ai volontairement maintenu un effort au-delà de ce qui m'était demandé, pour montrer que ma démarche est sincère et que je souhaite réellement m'acquitter de mes dettes dans la mesure de mes moyens. 
Les crédits employeurs de 325 €/mois représentent la somme de 4225€ à ce jour. 
Ma LOA de 226 €/mois représente la somme de 2938€ à ce jour. 

J'ai également fait face à plusieurs injonctions de payer, notamment pour sofconcon, franfifi et la Caisse d'Épargne. Pour cette dernière, une tentative de saisie sur compte a été faite en octobre 2025, m'occasionnant 100 € de frais bancaires. J'ai aussitôt envoyé un courrier recommandé le 22 octobre pour demander que la saisie se fasse sur salaire et non sur compte. Le 28 octobre, j'ai reçu un commandement aux fins de saisie-vente. J'ai immédiatement écrit de nouveau pour demander à privilégier la saisie sur salaire, mais je n'ai pas eu de réponse à ce jour. Malgré ces procédures, j'ai continué à payer les crédit employeurs et la LOA, afin de préserver mon emploi et ma dignité. 

Ma démarche 

Je ne cherche pas à fuir mes responsabilités, mais à trouver une issue humaine et réaliste. 
Je souhaite rembourser mes dettes dans la limite de mes moyens, selon un plan viable et équitable. 
Je suis pleinement consciente de mes erreurs passées, mais aussi de mes efforts actuels. J'ai beaucoup appris de cette épreuve. Aujourd'hui, je veux tourner la page, retrouver une stabilité financière et personnelle, et pouvoir avancer sans craindre chaque coup de sonnette ou courrier recommandé. 
Je ne pourrai pas me sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre Commission. 
Je m'en remets donc à votre bienveillance afin de m'aider à trouver une solution qui corresponde à ma situation actuelle. 

Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon déroulement de la procédure. 

Je vous remercie de votre attention et je vous prie d'accepter, Madame, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations




j'ai modifié le début et certains passages notamment sur " mes efforts et paiements récents" 
qu'en pensez vous ??

bisane

Je suis désolée, mais il y avait quelques urgences à traiter ce soir, serai fort peu disponible cette semaine, et je ne suis plus vraiment en état de lire votre prose attentivement...
On pourrait attendre le WE prochain ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

Je me doute que je ne suis pas la seule et que vous avez aussi vos priorités 
Je ne travaille pas lundi et mardi est férié , j'aurais aimé poser mon dossier vendredi max ... mais je ne veux pas presser et si vous n'êtes pas dispo cette semaine j'attendrais la semaine prochaine sans problème 

Dans cette lettre je n'ai pas remis le passage présent dans le courrier du tribunal sur le passé de mon conjoint et le pourquoi - comment je n'ai pas su dire non et ai voulu « tout » lui donner 
Est ce « utile »?

bisane

Citation de: Parvati24 le 03 Novembre 2025 à 10:42j'ai versé environ 8 300 €
8 926,22 € selon le tableau
Pour une moyenne de 638 €.

Je me répète : vous ne pouvez pas employer cette expression !!!
Les crédits employeurs

Et cela ne signifie pas grand chose, sauf peut-être pour vous, et semble donc inutile...
Les crédits employeurs de 325 €/mois représentent la somme de 4225€ à ce jour. 
Ma LOA de 226 €/mois représente la somme de 2938€ à ce jour.


Il faut en revanche préciser que malgré vos efforts, vous ne parvenez pas à diminuer votre dette de manière significative.

Cette phrase est, en ce sens, très maladroite :
J'ai volontairement maintenu un effort au-delà de ce qui m'était demandé, pour montrer que ma démarche est sincère et que je souhaite réellement m'acquitter de mes dettes dans la mesure de mes moyens. 
Il s'agit de votre cuisine interne, alors qu'il convient d'être la plus factuelle possible.

Je comprends que vous soyez pressée de déposer, mais ce n'est plus à quelques jours près, et il vaut mieux que cette lettre soit la mieux ficelée possible !  ;)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

D'accord pas de problème j'attends

Je dis quoi alors pour les prêts employeurs ?
Ce sont bien des crédits avec un taux d'intérêt je dois les mentionner

Je veux démontrer au mieux que j'ai volontairement était au delà de la CR pour rembourser les dettes et prouver ma bonne foi ... je ne fuis pas mes responsabilités

Je la retravaille 

Parvati24

Mes efforts et paiements récents

Malgré tout, je n'ai jamais cessé de payer ce que je pouvais.
Depuis septembre 2024, j'ai versé environ 8 926.22 €, soit une moyenne mensuelle de 638€, alors que la Banque de France avait retenu une capacité de 535 €.J'ai ainsi maintenu un rythme de paiement supérieur afin de poursuivre, dans la mesure de mes moyens, le règlement de mes dettes.
OU
Depuis septembre 2024, j'ai versé environ 8 300 €, soit une moyenne de 643,59 € par mois. Ce montant est supérieur à la capacité de remboursement de 535 € retenue par la Banque de France lors de mon premier dépôt, ce qui traduit la continuité de mes efforts de règlement.

J'ai volontairement maintenu un effort au-delà de ce qui m'était demandé, pour montrer que ma démarche est sincère et que je souhaite réellement m'acquitter de mes dettes dans la mesure de mes moyens.
J'ai également fait face à plusieurs injonctions de payer, notamment pour sofconcon, franfifi et la Caisse d'Épargne.
Pour cette dernière, une tentative de saisie sur compte a été faite en octobre 2025, m'occasionnant 100€ de frais bancaires. J'ai aussitôt envoyé un courrier recommandé le 22 octobre pour demander que la saisie se fasse sur salaire et non sur compte. Le 28 octobre, j'ai reçu un commandement aux fins de saisie-vente. 
J'ai immédiatement écrit de nouveau pour demander à privilégier la saisie sur salaire, mais je n'ai pas eu de réponse à ce jour.

Malgré ces procédures, j'ai continué à payer les crédit employeurs - je remplace par quel termes? et la LOA, afin de préserver mon emploi et ma dignité.


quelle formulation est la plus factuelle et convaincante?

bisane

Citation de: Parvati24 le 04 Novembre 2025 à 12:13j'ai continué à payer les crédit employeurs
Les crédits souscrits auprès de xxxxx Banque, qui est mon employeur, afin de préserver mon emploi et les relations avec ma hiérarchie?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

Ah ok...
En l'occurrence ça passe pas par une banque c'est directement l'employeur qui est l'assurance Cerise
Donc je peux nommer mon employeur

«  crédits souscrits auprès de cerise , qui est mon employeur..... »

Et pour les 2 versions laquelle est la mieux ?

Parvati24

Pour cette dernière, une tentative de saisie sur compte a été faite en octobre 2025, m'occasionnant 100€ de frais bancaires. J'ai aussitôt envoyé un courrier recommandé le 22 octobre pour demander que la saisie se fasse sur salaire et non sur compte. Le 28 octobre, j'ai reçu un commandement aux fins de saisie-vente. J'ai immédiatement écrit de nouveau pour demander à privilégier la saisie sur salaire. J'ai reçu une réponse par mail le 05/11/2025 de la part de l'huissier me demandant mes justificatifs de revenus et m'indiquant que le créancier choisit les mesures d'exécution aussi, un inventaire de mes meubles serait effectué.

Malgré ces procédures, j'ai continué à payer les crédits souscrits auprès de Groupama qui est mon employeur, afin de préserver mon emploi et les relations avec ma hiérarchie, ainsi que ma LOA.


En gras les ajouts et modifs

bisane

Pour les 2 "versions", encore faudrait-il que vous adoptiez les bons chiffres...  :P
Sur la forme, la 2° me paraît mieux.

Ok pour le reste.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

je reprends les bons chiffres oui j'ai fait des copier coller ca à buger...
une fois que la lettre est finie je la poste et j'attends votre aval pour déposer le dossier en ligne xxl! xxl! xxl! xxl!

Parvati24

#16
Madame, Monsieur,
Par la présente, je sollicite le bénéfice de la procédure de traitement des situations de surendettement mentionnée aux articles L 711-1 et suivants du Code de la consommation.
En effet, je me trouve actuellement dans l'impossibilité absolue de faire face à mes dettes après le refus de recevabilité de septembre 2024 confirmé par le tribunal en mai 2025. Cette lettre a pour but de vous expliquer avec sincérité le cheminement personnel et les événements qui m'ont conduite à cette situation, ainsi que les efforts concrets que j'ai entrepris depuis pour y remédier.
Mon parcours et les raisons de mon endettement
Mon histoire avec le crédit a commencé en 2008. À l'époque, je débutais dans la vie active, pleine de bonne volonté et sans grande expérience financière. Ma conseillère bancaire m'a proposé un premier prêt personnel de 3 000 €, accompagné d'une carte à débit différé — ce qui, sans m'en rendre compte, m'a mise le pied dans un système dont j'ignorais les dangers. Mon conjoint est venu s'installer chez moi cette même année. Il ne travaillait pas encore, et je me suis naturellement occupée de toutes les dépenses. Pour lui, pour nous, j'ai voulu offrir une stabilité, un confort, une vie normale. Puis la vie a commencé à nous éprouver.
En 2019, il a eu un grave accident de travail. À seulement 35 ans, il a été reconnu travailleur handicapé. Ce drame a bouleversé notre équilibre. Il a sombré dans une dépression profonde, avec des addictions à l'alcool et à la drogue qui ont duré plus de trois ans. J'ai tenu seule : je travaillais, je payais, je rassurais, je masquais la réalité à tout le monde. Pour compenser les retards de versement de la Sécurité sociale et les charges fixes qui tombaient, j'ai pioché dans mes réserves de crédit, persuadée que ce n'était que temporaire. Puis en 2020, nouveau coup dur : accident de voiture. Le véhicule a été déclaré épave, sans indemnisation car il était assuré au minimum. Nous avons dû en racheter un avec un prêt de 8 000 €. Malheureusement, la voiture s'est révélée défectueuse, vices cachés, et mon conjoint a dû engager une procédure judiciaire. Cela a entraîné des frais d'avocat, une assurance mensuelle pour une voiture inutilisable, et un parking sécurisé pour la stocker. Au total, plus de 5 400 € sont partis dans un véhicule que nous ne pouvons même pas conduire. J'ai alors contracté un nouveau crédit auto pour qu'il puisse continuer à travailler.
En 2021, pensant bien faire, j'ai fait un rachat de crédits de 40 000 € pour alléger les mensualités. Mais les réserves rachetées n'ont pas été clôturées, et, face aux imprévus, j'ai replongé dedans. Je voulais simplement éviter les découverts, garder la tête hors de l'eau, continuer à payer. En 2024, j'ai été mutée en Dordogne. Cette mutation a été une chance professionnelle, mais un désastre financier à court terme : double loyer pendant trois mois, caution, frais de déménagement, près de 3 200 € de dépenses supplémentaires. J'ai aussi dû changer de véhicule car mon contrat de LOA n'était plus adapté à mon nouveau kilométrage professionnel, et DIAC n'autorisait pas la modification du contrat. Cette dépense existe depuis 2020.
Toutes ces dépenses, accumulées au fil des années et des difficultés, m'ont menée là. Pas par excès de consommation, mais par amour, soutien, et refus d'abandonner dans les tempêtes.
Ma situation actuelle
Aujourd'hui, ma situation a beaucoup évolué. Je suis seule à assumer toutes les dettes : mon conjoint n'est co-emprunteur d'aucun crédit. Nous avons dissous notre PACS le 2 mai 2025, après 18 ans de vie commune. Cette décision a été très difficile, mais nécessaire. Mon conjoint n'a découvert l'étendue de ma situation qu'avec la venue des huissiers au domicile. J'ai alors compris que je ne pouvais plus continuer à tout porter seule dans le silence. Je reste néanmoins la seule responsable de mes dettes. Mon ex-conjoint fait encore partie du foyer, mais il ne participe que symboliquement, en m'aidant partiellement pour le loyer. Je continue à subvenir à l'essentiel et à gérer le budget du quotidien. Je travaille toujours en CDI chez Groupama, avec un salaire stable d'environ 1 800 €.Je possède un véhicule en LOA, indispensable pour mon activité professionnelle, avec une mensualité de 226 €.
Mes efforts et paiements récents
Malgré tout, je n'ai jamais cessé de payer ce que je pouvais.
Depuis septembre 2024, j'ai versé environ 8926.22 €, soit une moyenne de 638 € par mois. Ce montant est supérieur à la capacité de remboursement de 535 € retenue par la Banque de France lors de mon premier dépôt, ce qui traduit la continuité de mes efforts de règlement.
J'ai également fait face à plusieurs injonctions de payer, notamment pour sofconcon, franfifi et la Caisse d'Épargne.
Pour cette dernière, une tentative de saisie sur compte a été faite en octobre 2025, m'occasionnant 100€ de frais bancaires. J'ai aussitôt envoyé un courrier recommandé le 22 octobre pour demander que la saisie se fasse sur salaire et non sur compte. Le 28 octobre, j'ai reçu un commandement aux fins de saisie-vente. J'ai immédiatement écrit de nouveau pour demander à privilégier la saisie sur salaire. J'ai reçu une réponse par mail le 05/11/2025 de la part de l'huissier me demandant mes justificatifs de revenus et m'indiquant que le créancier choisit les mesures d'exécution aussi, un inventaire de mes meubles serait effectué.
Malgré ces procédures, j'ai continué à payer les crédits souscrits auprès de Groupama qui est mon employeur, afin de préserver mon emploi et les relations avec ma hiérarchie ainsi que ma LOA.
Ma démarche
Je ne cherche pas à fuir mes responsabilités, mais à trouver une issue humaine et réaliste. Je souhaite rembourser mes dettes dans la limite de mes moyens, selon un plan viable et équitable. Je suis pleinement consciente de mes erreurs passées, mais aussi de mes efforts actuels. J'ai beaucoup appris de cette épreuve. Aujourd'hui, je veux tourner la page, retrouver une stabilité financière et personnelle, et pouvoir avancer sans craindre chaque coup de sonnette ou courrier recommandé.
Je ne pourrai pas me sortir de cette situation sans l'intervention rapide de votre Commission.
Je m'en remets donc à votre bienveillance afin de m'aider à trouver une solution qui corresponde à ma situation actuelle.
Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugerez utile au bon
déroulement de la procédure.

voila le dernier remaniement de ma lettre
si ok, je la garde et fais le dépot de dossier en ligne la semaine prochaine

bisane

Veillez à faire quelques retours à la ligne !  ;)

Il faudrait préciser le sort du litige lié à la voiture.

Citation de: Parvati24 le Hier à 11:33pour qu'il puisse continuer à travailler.
A-t-il travaillé depuis ?
Travaille-t-il actuellement ?

Il me semble qu'il faudrait reformuler le paragraphe sur les les jugements et les saisies.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

Parvati24

le sort du litige lié à la voiture.... c'est pas aussi rapide que pour moi ! y a eu une audience le 14/10/2025, la juge a validé une saisie sur salaire mais quand et combien ? je ne sais pas 

depuis que nous sommes en dordogne, il a eu une mission d'interim en Juillet et depuis rien il est toujours indemnisé par France Travail.

reformuler sur les jugements et les saisies ok je prends vos idées

bisane

Citation de: Parvati24 le Hier à 14:10y a eu une audience le 14/10/2025, la juge a validé une saisie sur salaire mais quand et combien ?
Une saisie sur le revenus de Mr, qui aurait donc perdu ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

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