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suite surendettée

Démarré par sandrine22, 21 Janvier 2010 à 19:37:15

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julia26

Bonjour Sandrine

Faites confiance a votre avocat  ;)

CitationEnfin on respire un bon coup et on patiente calmement et sereinement surtout

C'est le meilleur remède a l'approche de cette journée stressante !!tout va bien se passer courage !! ;)
Là  où la volonté est grande, les difficultés diminuent.

sandrine22

J'essaye de positivée et de me dire "bin on verras bien vendredi" mais étant angoisser de nature ! les boules de stress commencent à monter à la gorge et c'est pas facile à gérer !

Merci à vous pour vos encouragements.
Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.

ISI

Sandrine,

"quand faut y aller, faut y aller...

On est souvent bien plus forte qu'on ne l'imagine et vous êtes sûrement faite ainsi...
Nounou d'enfer!

Man

Sandrine, vous serez accompagnée, essayez donc de rester zen hein  ;) Tenez bon Sandrine  ;)
A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes.

ISI

Elle va tenir Sandrine... :)
Nounou d'enfer!

sandrine22

#455
Merci Julia, Man, Isi et Bisane pour votre soutien.

Tenir, je pense le pouvoir mais la chute après va être terrible après tout ce temps d'angoisse et d'incertitude. Enfin on va laisser faire les choses.

Concernant ma lettre pour le Juge que je suis entrain de terminer.
Je souhaiterais mettre une phrase concernant le travail de mon conjoint, je vous explique :

En 2007, la société a été racheter et le nouveau dirigeant a réorganiser le travail entre les différentes agences pour que mon conjoint et autre employés ne fassent plus de déplacements ou alors si peut par extrême nécessité. Ce qui nous a causé une baisse de revenus et je voudrais en faire par au Juge ! Mais je sèche concernant la tournure de cette phrase ! Merci pour votre aide.

Je vous remets la lettre pour mémoire !

   Monsieur Le Juge,

   Suite à notre dossier jugé irrecevable par la Banque de France de Valenciennes, un recours à été fait devant le Juge de l'Exécution du Tribunal d'Instance de Valenciennes où la date à été arrêtée au 25 juin 2010, à 13h30.

   Concernant notre défense, nous tenions à vous écrire cette lettre pour vous expliquer les motifs de notre situation financière actuelle.

   Avant notre mariage, mon époux et moi-même avions contracté divers prêts (voiture, revolvings). Après notre union nous avons procédé à une restructuration de ces divers crédits en passant par la société C..... En septembre 2007, nous avons contracté un prêt personnel de 17 000 euros à notre banque, la C......, pour racheter ce dernier à un taux d'intérêts moins élevé.

   Constatant les prix élevés des loyers, nous avons décidé de faire bâtir une maison en ayant recours à deux prêts immobiliers et un prêt à taux 0% en novembre 2007 pour un montant total de 175 753.55 euros.
Un souci de voiture nous a par la suite conduits à reprendre un crédit en janvier 2008, chez C...., pour assurer le trajet pour le travail de mon conjoint.

   En  prévision de la naissance de notre 3eme enfant en Août 2009, nous avons préféré changer de voiture pour un monospace, plus pratique avec trois enfants, et pour ne pas trop attendre et perdre trop sur la reprise. Nous nous sommes donc rapprochés de notre banque qui nous a proposé de faire un prêt à la consommation de 27 560 euros en juin 2008, pour financer le changement de voiture et solder le prêt C.....
Mais notre conseillère a commis une erreur et à racheté le prêt banque de 17 000 euros et financé la différence pour le véhicule.

   Notre situation financière à cette période était correcte, mais nous ne nous attendions pas à devoir faire face à des frais intercalaires si importants pour les prêts immobiliers, cela nous avait pas été expliqué lors de la souscription des prêts. Nous avons de plus dû faire face à des frais divers concernant la construction (frais d'huissier pour abandon de chantier, bornage du terrain ...). La construction ayant pris 18 mois, pendant cette période, pour faire face aux facture et aux aléas de la vie, nous avons dû puiser dans les réserves de crédits révolvings qui avait été précédemment soldées, mais aussi redemander un prêt de 3000 euros à notre banque, la C.....
Vous trouverez joint un récapitulatif de nos revenus et de nos charges concernant les années 2007,2008 et 2009.

   Nous avons commis des erreurs de gestion, et avons sous-évalué les conséquences possibles de la multiplication des crédits, ce que nous reconnaissons.
Mais nous tenons à signaler que la banque pour sa part a failli à son obligation d'information et de mise en garde et a pris en compte, pour nous accorder certains des crédits demandés, des frais de déplacement et de frais diverses, qui ne sont en aucun cas des revenus pérennes, mais représentant uniquement des défraiements aléatoires.


   Nous tenions à vous faire connaître les causes de notre endettement à ce jour, et ne comprenons toujours pas la décision de la Banque de France qui nous indique : "absence de bonne foi et surendettement actif". Nous avons certes pris des décisions trop rapides mais nous pensions en aucun cas, nous retrouver dans une telle situation.

   Toutefois, nous avons toujours mis un point d'honneur à honorer nos créances et même à l'heure actuelle, certes avec des mensualités moindres mais équitables pour chacun de nos créanciers. Le crédit voiture chez C...., ainsi que les prêts immobiliers à la C..... payés en intégralités.

   Nous sommes toujours restés à disposition des créanciers et de la Banque de France pour leurs fournir des informations complémentaires, et avons toujours été ouverts au dialogue et à la négociation.

   La recevabilité de notre dossier de surendettement nous permettrait ainsi d'honorer toutes nos dettes avec une capacité de remboursement à la mesure de notre budget.

   Vous remerciant par avance de l'intérêt que vous aurez bien voulu porter à notre courrier.


Et qu'elle phrase de politesse doit-on mettre pour un Juge. Merci à vous d'avance. Sandrine.

Doit-je modifiée le paragraphe en rouge en sachant le lettre d'origine été adressé à mon avocat pour information.
Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.

bisane

Hello, Sandrine !

Au vu de quelques fautes, et de quelques tournures, je ne crois pas que vous ayez fait un copié-collé de la lettre que nous avions travaillée.

CitationVous trouverez joint un récapitulatif de nos revenus et de nos charges concernant les années 2007,2008 et 2009.
Vous pourrez y constater que les frais de déplacement de Monsieur, suite au rachat de sa société, ont considérablement diminué (si vous pouviez faire un pourcentage...), diminuant par là-même nos revenus
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

sandrine22

#457
Si Bisane c'est bien la lettre que nous avions travailler ensemble, elle était pour l'avocat ainsi que pour le Juge.

https://forum-entraide-surendettement.fr/index.php?topic=42.285

Merci pour le paragraphe concernant les déplacements.

Je continue a travailler sur les tableaux et ne manquerais pas d'ajouter le pourcentage concernant la baisse des revenus. Merci à vous. Sandrine.
Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.

Creancier de surendettes

#458
Monsieur Le Juge,

   Suite à notre dossier jugé irrecevable par la Banque de France de Valenciennes, un recours a été fait devant le Juge de l'Exécution du Tribunal d'Instance de Valenciennes où la date a été arrêtée au 25 juin 2010, à 13h30.
   Concernant notre défense, nous tenions à vous écrire cette lettre pour vous expliquer les motifs de notre situation financière actuelle.


        Nous avons déposé un dossier de surendettement à la Banque de France le XX/XX/XXXX, qui a été déclaré irrecevable par la commission le XX/XX/XXXX pour "absence de bonne foi et surendettement actif".
        Nous ne comprenons pas ce qui a motivé cette décision, et espérons que ce bref résumé de notre histoire vous aidera à comprendre notre parcours, et ce qui nous a conduits à cette situation.
        En précisant d'emblée

   Avant notre mariage, mon époux et moi-même avions contracté divers prêts (voiture, revolvings). Après notre union nous avons procédé à une restructuration de ces divers crédits en passant par la société C..... En septembre 2007, nous avons contracté un prêt personnel de 17 000 euros à notre banque, la C......, pour racheter ce dernier à un taux d'intérêts moins élevé.

   Constatant les prix élevés des loyers, nous avons décidé de faire bâtir une maison en ayant recours à deux prêts immobiliers et un prêt à taux 0% en novembre 2007 pour un montant total de 175 753.55 euros.
Un souci de voiture nous a par la suite conduits à reprendre un crédit en janvier 2008, chez C...., pour assurer le trajet pour le travail de mon conjoint.

   En  prévision de la naissance de notre 3eme enfant en Août 2009, nous avons préféré changer de voiture pour un monospace, plus pratique avec trois enfants, et pour ne pas trop attendre et perdre trop sur la reprise. Nous nous sommes donc rapprochés de notre banque qui nous a proposé de faire un prêt à la consommation de 27 560 euros en juin 2008, pour financer le changement de voiture et solder le prêt C.....
Mais notre conseillère a commis une erreur et a racheté le prêt banque de 17 000 euros et financé la différence pour le véhicule.

   Notre situation financière à cette période était correcte, mais nous ne nous attendions pas à devoir faire face à des frais intercalaires si importants pour les prêts immobiliers, cela ne nous avait pas été expliqué lors de la souscription des prêts. Nous avons de plus dû faire face à des frais divers concernant la construction (frais d'huissier pour abandon de chantier, bornage du terrain ...). La construction ayant pris 18 mois, pendant cette période, pour faire face aux factures et aux aléas de la vie, nous avons dû puiser dans les réserves de crédits révolvings qui avait été précédemment soldées, mais aussi redemander un prêt de 3000 euros à notre banque, la C.....

Vous trouverez joint un récapitulatif de nos revenus et de nos charges concernant les années 2007,2008 et 2009.
Vous pourrez y constater que les frais de déplacement de Monsieur, suite au rachat de sa société, ont considérablement diminué (si vous pouviez faire un pourcentage...), diminuant par là-même nos revenus.

   Nous avons commis des erreurs de gestion, et avons sous-évalué les conséquences possibles de la multiplication des crédits, ce que nous reconnaissons.
Mais nous tenons à signaler que la banque pour sa part a failli à son obligation d'information et de mise en garde et a pris en compte, pour nous accorder certains des crédits demandés, des frais de déplacement et de frais diverses, qui ne sont en aucun cas des revenus pérennes, mais représentent uniquement des défraiements aléatoires.

   Nous tenions à vous faire connaître les causes de notre endettement à ce jour, et ne comprenons toujours pas la décision de la Banque de France qui nous indique : "absence de bonne foi et surendettement actif". Nous avons certes pris des décisions trop rapides, mais nous ne pensions en aucun cas nous retrouver dans une telle situation.

   Toutefois, nous avons toujours mis un point d'honneur à honorer nos créances et continuons même à l'heure actuelle à rembourser, certes avec des mensualités moindres mais équitables pour chacun de nos créanciers. Les échéances du crédit voiture chez C...., ainsi que celles des prêts immobiliers à la C..... sont quant à elles réglées en intégralité.

   Nous sommes toujours restés à disposition des créanciers et de la Banque de France pour leurs fournir des informations complémentaires, et avons toujours été ouverts au dialogue et à la négociation.

   La recevabilité de notre dossier de surendettement nous permettrait ainsi d'honorer toutes nos dettes avec une capacité de remboursement à la mesure de notre budget.

   Vous remerciant par avance de l'intérêt que vous aurez bien voulu porter à notre courrier, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Juge, l'expression de nos respectueuses et sincères salutations
Chaque tour de roue nous mène à notre but.

bisane

#459
@ CdS :
Je me suis permise de m'autoriser à repasser derrière toi !  ;)

@ Sandrine :
Vous leur versez combien, actuellement, aux autres créanciers ?
Vous êtes sûre que c'est un Mr, le juge ?


... et je reprends le tout !  :D
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

sandrine22

Merci CDS pour vos rectifications.

Bisane depuis le dépôt du dossier je paye mon prêt immo 1215 euros et mon crédit voiture 299 en intégralité, et pour les créanciers 180 euros à la banque ayant 3 prêt chez eux et 50 euros pour les autres. Mais la depuis 2 mois, j'ai privilégier mes charges 'facture de 512 euros chez EDF) et rattraper du retards et j'ai eu réparation de mon véhicule 300 euros, des retards d'impôts donc payer que mon prêt immo et ma voiture en mai et juin.

Bien à vous, Sandrine.

Pour le sexe du juge, je ne sais point du tout !
Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.

bisane

#461
Madame, Monsieur le Juge ;

       Nous avons déposé un dossier de surendettement à la Banque de France le XX/XX/XXXX, qui a été déclaré irrecevable par la commission le XX/XX/XXXX pour "absence de bonne foi et surendettement actif".
       Nous ne comprenons pas ce qui a motivé cette décision, et espérons que ce bref résumé de notre histoire vous aidera à comprendre notre parcours, et ce qui nous a conduits à cette situation.

       Nous nous permettons de préciser d'emblée que nous avons toujours mis un point d'honneur à honorer nos créances et que nous avons continué, sauf ces deux derniers mois (frais imprévus), à rembourser nos créanciers, certes avec des mensualités diminuées, mais équitables pour chacun d'eux. Les échéances du crédit voiture chez C...., ainsi que celles des prêts immobiliers à la C..... sont quant à elles réglées en intégralité.
       Nous avons déposé un dossier de surendettement dans l'espoir de pouvoir apurer notre dette, mais dans des conditions tenant compte de notre budget réel.
   Nous sommes d'ailleurs toujours restés à la disposition des créanciers et de la Banque de France pour leurs fournir des informations complémentaires, et avons toujours été ouverts au dialogue et à la négociation.

   Avant notre mariage, mon époux et moi-même avions contracté divers prêts (voiture, revolvings). Après notre union nous avons procédé à une restructuration de ces divers crédits en passant par la société C..... En septembre 2007, nous avons contracté un prêt personnel de 17 000 euros à notre banque, la C......, pour racheter ce dernier à un taux d'intérêts moins élevé.

   Constatant les prix élevés des loyers, nous avons décidé de faire bâtir une maison en ayant recours à deux prêts immobiliers et un prêt à taux 0% en novembre 2007 pour un montant total de 175 753.55 euros.
Un souci de voiture nous a par la suite conduits à reprendre un crédit en janvier 2008, chez C...., pour assurer le trajet pour le travail de mon conjoint.

   En  prévision de la naissance de notre 3eme enfant en Août 2009, nous avons préféré changer de voiture pour un monospace, plus pratique avec trois enfants, et pour ne pas trop attendre et perdre trop sur la reprise. Nous nous sommes donc rapprochés de notre banque qui nous a proposé de faire un prêt à la consommation de 27 560 euros en juin 2008, pour financer le changement de voiture et solder le prêt C.....
Mais notre conseillère a commis une erreur et a racheté le prêt banque de 17 000 euros et financé la différence pour le véhicule.

   Notre situation financière à cette période était correcte, mais nous ne nous attendions pas à devoir faire face à des frais intercalaires si importants pour les prêts immobiliers, cela ne nous avait pas été expliqué lors de la souscription des prêts. Nous avons de plus dû faire face à des frais divers concernant la construction (frais d'huissier pour abandon de chantier, bornage du terrain ...). La construction ayant pris 18 mois, pendant cette période, pour faire face aux factures et aux aléas de la vie, nous avons dû puiser dans les réserves de crédits révolvings qui avait été précédemment soldées, mais aussi redemander un prêt de 3000 euros à notre banque, la C.....

       Vous trouverez joint un récapitulatif de nos revenus et de nos charges concernant les années 2007, 2008 et 2009.
       Vous pourrez y constater que les frais de déplacement de Monsieur, suite au rachat de sa société, ont considérablement diminué (si vous pouviez faire un pourcentage...), diminuant par là-même nos revenus.

   Nous avons commis des erreurs de gestion, avons pris des décisions parfois trop hâtives et avons sous-évalué les conséquences possibles de la multiplication des crédits, ce que nous reconnaissons. Mais nous ne pensions en aucun cas nous retrouver dans une telle situation.
       Nous tenons par ailleurs à signaler que la banque a pour sa part failli à son obligation d'information et de mise en garde et a pris en compte, pour nous accorder certains des crédits demandés, des frais de déplacement et de frais divers, qui ne sont en aucun cas des revenus pérennes, mais représentent des défraiements par nature aléatoires.

       Madame, Monsieur le Juge, nous espérons que ces explications vous auront convaincu que même si nous n'avons pas toujours géré notre budget au mieux, ces erreurs n'ont jamais été intentionnelles, et ne visaient en aucune manière à nous mettre dans la situation très critique que nous connaissons actuellement.
       La construction de notre maison, dans son projet de départ, était tout à fait réaliste et réalisable. Une série de contre-temps l'a rendu plus difficile, et nous reconnaissons avoir momentanément perdu la maîtrise de notre budget, ce qui nous amenés à prendre de mauvaises décisions. Mais nous pouvons dire cela avec le recul : elles nous semblaient bonnes au moment où nous les avons prises.
       Vous comprendrez aisément, Madame, Monsieur le Juge, que nous tenions à garder cette maison, pour l'investissement qu'elle a représenté, bien au-delà de l'investissement financier. Par ailleurs, sa vente, qui serait la seule alternative possible, ne nous paraissait pas pouvoir représenter une solution en elle-même, compte tenu de l'état actuel du marché : elle ne solderait pas nos dettes, et nous devrions nous reloger.
       Nous tenons enfin à signaler que les revenus de Madame devraient augmenter d'environ XXX € à compter du XX/XX/XXXX, date de la reprise de son travail, ce qui augmenterait d'autant notre capacité de remboursement.

   Vous remerciant par avance de l'intérêt que vous aurez bien voulu porter à notre courrier, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur le Juge, l'expression de nos respectueuses et sincères salutations
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

sandrine22

Merci Bisane, pour cette lettre qui affirme bien les raisons de notre endettement et la façon donc on voulait les faire interprété.

Concernant mon travail c'est bien aussi de préciser ma reprise je n'avait pas penser à le spécifier mais croyer vous que même avec une reprise en 2012, on doit le spécifié ? Je serais prête a reprendre avant si on me le demander.

Je n'es plus qu'a faire un copier coller pour ne pas recopier de travers, je vous remercie pour votre travail et votre patience. Sandrine.
Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.

Creancier de surendettes

Madame, Monsieur le Juge ;

       Nous avons déposé un dossier de surendettement à la Banque de France le XX/XX/XXXX, qui a été déclaré irrecevable par la commission le XX/XX/XXXX pour "absence de bonne foi et surendettement actif".
       Nous ne comprenons pas ce qui a motivé cette décision, et espérons que ce bref résumé de notre histoire vous aidera à comprendre notre parcours, et ce qui nous a conduits à cette situation.

       Nous nous permettons de préciser d'emblée que nous avons toujours mis un point d'honneur à honorer nos créances et que nous avons continué, sauf ces deux derniers mois (frais imprévus il ne faudrait pas rajouter un qualificatif genre "incontournables" aussi que le juge voit que ce n'est pas pour un pet de mouche mais pour quelque chose d'essentiel ?), à rembourser nos créanciers, certes avec des mensualités diminuées, mais équitables pour chacun d'eux. Les échéances du crédit voiture chez C...., ainsi que celles des prêts immobiliers à la C..... sont quant à elles réglées en intégralité.
       Nous avons déposé un dossier de surendettement dans l'espoir de pouvoir apurer notre dette, mais dans des conditions tenant compte de notre budget réel.
   Nous sommes d'ailleurs toujours restés à la disposition des créanciers et de la Banque de France pour leurs fournir des informations complémentaires, et avons toujours été ouverts au dialogue et à la négociation.

   Avant notre mariage, mon époux et moi-même avions contracté divers prêts (voiture, revolvings). Après notre union nous avons procédé à une restructuration de ces divers crédits en passant par la société C..... En septembre 2007, nous avons contracté un prêt personnel de 17 000 euros à notre banque, la C......, pour racheter ce dernier à un taux d'intérêts moins élevé.

   Constatant les prix élevés des loyers, nous avons décidé de faire bâtir une maison en ayant recours à deux prêts immobiliers et un prêt à taux 0% en novembre 2007 pour un montant total de 175 753.55 euros.
Un souci de voiture nous a par la suite conduits à reprendre un crédit en janvier 2008, chez C...., pour assurer le trajet pour le travail de mon conjoint / afin de permettre à mon conjoint de se rendre à son travail ?.

   En  prévision de la naissance de notre 3eme enfant en Août 2009, nous avons préféré changer de voiture pour un monospace, plus pratique avec trois enfants, et pour ne pas trop attendre et perdre trop sur la reprise. Nous nous sommes donc rapprochés de notre banque qui nous a proposé de faire un prêt à la consommation de 27 560 euros en juin 2008, pour financer le changement de voiture et solder le prêt C.....
Mais notre conseillère a commis une erreur et a racheté le prêt banque de 17 000 euros et financé la différence pour le véhicule.

   Notre situation financière à cette période était correcte, mais nous ne nous attendions pas à devoir faire face à des frais intercalaires si importants pour les prêts immobiliers, cela ne nous avait pas été expliqué lors de la souscription des prêts. Nous avons de plus dû faire face à des frais divers concernant la construction (frais d'huissier pour abandon de chantier, bornage du terrain ...). La construction ayant pris 18 mois, pendant cette période, pour faire face aux factures et aux aléas de la vie, nous avons dû puiser dans les réserves de crédits révolvings qui avait été précédemment soldées, mais aussi redemander un prêt de 3000 euros à notre banque, la C.....

       Vous trouverez joint un récapitulatif de nos revenus et de nos charges concernant les années 2007, 2008 et 2009.
       Vous pourrez y constater que les frais de déplacement de Monsieur, suite au rachat de sa société, ont considérablement diminué (si vous pouviez faire un pourcentage...), diminuant par là-même nos revenus.

   Nous avons commis des erreurs de gestion, avons pris des décisions parfois trop hâtives et avons sous-évalué les conséquences possibles de la multiplication des crédits, ce que nous reconnaissons. Mais nous ne pensions en aucun cas nous retrouver dans une telle situation.
       Nous tenons par ailleurs à signaler que la banque a pour sa part failli à son obligation d'information et de mise en garde et a pris en compte, pour nous accorder certains des crédits demandés, des frais de déplacement et de frais divers, qui ne sont en aucun cas des revenus pérennes, mais représentent des défraiements par nature aléatoires.

       Madame, Monsieur le Juge, nous espérons que ces explications vous auront convaincu que même si nous n'avons pas toujours géré notre budget au mieux, ces erreurs n'ont jamais été intentionnelles, et ne visaient en aucune manière à nous mettre dans la situation très critique que nous connaissons actuellement.
       La construction de notre maison, dans son projet de départ, était tout à fait réaliste et réalisable. Une série de contre-temps l'a rendu plus difficile, et nous reconnaissons avoir momentanément perdu la maîtrise de notre budget, ce qui nous a amenés à prendre de mauvaises décisions. Mais nous pouvons dire cela avec le recul : elles nous semblaient bonnes au moment où nous les avons prises.
       Vous comprendrez aisément, Madame, Monsieur le Juge, que nous tenions à garder cette maison, pour l'investissement qu'elle a représenté, bien au-delà de l'investissement financier. Par ailleurs, sa vente, qui serait la seule alternative possible, ne nous paraissait pas pouvoir représenter une solution en elle-même, compte tenu de l'état actuel du marché : elle ne solderait pas nos dettes, et nous devrions nous reloger.
       Nous tenons enfin à signaler que les revenus de Madame devraient augmenter d'environ XXX € à compter du XX/XX/XXXX, date de la reprise de son travail, ce qui augmenterait d'autant notre capacité de remboursement.

   Vous remerciant par avance de l'intérêt que vous aurez bien voulu porter à notre courrier, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur le Juge, l'expression de nos respectueuses et sincères salutations

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Citation de: bisane le 17 Juin 2010 à 16:37:03
@ CdS :
Je me suis permise de m'autoriser à repasser derrière toi !  ;)

;)
Chaque tour de roue nous mène à notre but.

bisane

@ CdS :
Juste pour l'avenir...
Mes yeux (mais sans doute pas que les miens) se faisant vieux, ce serait bien de choisir une couleur plus tranchée pour les corrections et commentaires...
Et merci une nouvelle fois !

Donc :
- (frais imprévus et incontournables)
- et je choisis la 2ème formule :
Un souci de voiture nous a par la suite conduits à reprendre un crédit en janvier 2008, chez C...., afin de permettre à mon conjoint de se rendre à son travail.

Pas le temps de faire la version définitive...
Sandrine, avec l'aide de tous, j'espère que vous y arriverez !  ;)
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...