me revoila je vous ai retrouvé

[Creancier de surendettes]

Bonjour,

voilà ce que j'ai fait de mon côté, si ça peut vous servir de trame de départ
Catherine

Madame le Juge


Nous avons déposé un dossier de surendettement qui a été déclaré recevable par la banque de France de (mettre la ville) le 15 avril 2010 mais pour lequel la Société Cr--tis a émis un recours.

En effet, comme vous le verrez à la lecture de notre récit, étant dans l'impossibilité matérielle de faire face à nos charges de vie courante, le dossier de surendettement devenait alors notre seule issue pour repartir sur des bases saines, tout en nous permettant d'honorer nos dettes.

Nous avons d'abord tenté, courant 2006, un rachat de crédits auprès de notre banque. Celui-ci nous ayant été refusé, nous nous sommes tout naturellement tournés vers Cr--tis qui nous a répondu favorablement. Nous pensions sincèrement que cette démarche nous permettrait de nous en sortir. Mais nous étions malheureusement dans l'erreur. Ce rachat de crédit a, au contraire, augmenté notre dette de 15 675,57€ au titre des intérêts.

Notre réfrigérateur étant tombé en panne en juin 2007, économiquement irréparable, nous avons été dans l'obligation d'en effectuer son le remplacement et pour ce faire, avons donc souscrit auprès de Ca---o, une carte à laquelle était associée une réserve d'argent.

Notre dernier crédit a été contracté en mars 2009, auprès de la So--am, pour l'achat de notre véhicule. Nous souhaitons par-dessus tout honorer nos créances et nous reconnaissons nos erreurs de gestion et d'appréciation c'est pourquoi nous sommes parfaitement d'accord pour nous dessaisir de ce véhicule en vue de sa revente.

Concernant maintenant le motif du recours de recevabilité émis par Cr--tis, nous en avons été informés et nous souhaiterions y répondre.

Il ne serait pas honnête de notre part, de remettre en cause l'existence de la clause, puisqu'il est bien stipulé noir sur blanc sur notre contrat que nous nous engagions à ne pas souscrire de nouveau prêt sans l'autorisation express de Cr--tis, toutefois, Pa--ner Finance, Société qui a été notre interlocuteur direct, ne nous en a jamais informés.
Je reconnais cependant, que je n'ai pas pris le temps de lire le contrat dans son intégralité et que je n'ai fait que vérifier les chiffres énoncés et lire les caractères en gras qui attirent l'œil.

Nous tenons par ailleurs à vous informer que les deux crédits (auprès de Ca--no et de la So--am) n'ont pas été cachés lors de notre souscription auprès de Cr--tis, puisqu'ils lui sont largement postérieurs.
En ce qui concerne les s-p, fi--m , fran--nance ces réserves étaient restées ouvertes après le rachat de crédit.
Contrairement à ce que Cr--tis laisse penser, nous n'avons pas volontairement aggravé notre situation, mais bien inconsciemment puisque nous n'avons puisé dans ces réserves que pour faire face à nos charges de vie courante.

Seule une mauvaise gestion des comptes nous a conduit à cette situation. Aujourd'hui, suivis par une conseillère en économie nous réapprenons la bonne gestion de notre budget.

Nous tenons plus que tout à honorer nos créances, comme nous vous l'avons dit, nous sommes prêts à revendre notre véhicule afin que la So--am puisse être remboursée.
Accordez-nous la possibilité de rembourser nos autres créanciers dans de bonnes conditions ; la banque de France ayant retenue une capacité de remboursement de 775€, cela nous permettrait d'apurer nos dettes en à peine 6 ans.

[bisane]

Hello !

OK sur l'argumentation globale....
Corrigé 2/3 fautes dans votre version, CdS, qui me semble tenir la route.
Je laisserais cependant la phrase évoquant la conseillère ESF.... preuve de bonne volonté auprès de la juge !

Je ne rentre pas dans d'autres détails :
- parce que cette version me semble correcte
- parce qu'Isi, qui rencontre quelques problèmes informatiques, mais pourra envoyer demain au plus tard, a elle-même fait sa version, plus complète et sans doute mieux argumentée.

Si besoin, on y revient, pour une version finale aux petits oignons !  

[joe13]

bonjour Stacy

heureux de vous relire

faire une lettre c'est bien mais le ou la juge vous posera des questions simples il faudra y répondre comme le dit José préparer une trame . comment en ètes vous arriver la pourquoi avoir puiser dans les réserves après le rachat de crédit voila le genre de question auquel il faut s'attendre

le juge fera également le point sur vos revenus (dernier buletin de salaire,aloc ect...) il se fera une idée de votre capacité de remboursement

pour nous à la fin de l'entretien il m'a donné la parole j'en ai profiter pour lui dire que nous voulions rembourser l'ensemble de nos créanciers c'est pour cela que nous avons déposé. Il a prit beaucoup de notes.

Stacy si cela peut vous rassurer, le juge est un être humain, même si c'est impressionnant  je suis sure que tout va bien se passer pour vous.

Nous serons tous avec vous au mois de juin  

[Man]

Bonsoir à tous,

- puisqu'il est bien écrit noir sur blanc sur notre contrat
Proposition : puisqu'il est bien stipulé sur notre contrat

- la banque de France ayant retenue une capacité de remboursement
Je ne mettrai pas de "e" à "retenue"

Bisous Stacy et courage à vous 

[bisane]

Je ne mettrai pas de "e" à "retenue"

On est d'accord !!!!
Il est barré, le e... mais ça se voit pas ! 

[Man]

Il est barré, le e... mais ça se voit pas !

Oups désolée, zavais vu en vert c'est tout !!! Va me falloir vraiment une loupe hein 

[bisane]

Va me falloir vraiment une loupe hein

Ben non... ça se voit vraiment pas ! 

[Creancier de surendettes]

Corrigé 2/3 fautes dans votre version, CdS, qui me semble tenir la route.

Merci Bisane 
En parlant de faute, rachat de crédit ou rachat de crédits ? Je l'ai mis une fois au singulier et une fois au pluriel donc déjà il faudra faire un choix  pour avoir une unité mais tant qu'à faire si on pouvait le mettre sans faute ce serait encore mieux 
Donc qui sait ça ?

Je laisserais cependant la phrase évoquant la conseillère ESF.... preuve de bonne volonté auprès de la juge !

Je ne sais pas trop où la mettre dans le plan en fait
Vous avez une idée ?

Proposition : puisqu'il est bien stipulé sur notre contrat

Ah bein oui c'est bien mieux

[ISI]

Stacy,

une nuit blanche plus tard ponctuée d'une inondation, d'une panne internet, de filles enragées plus tard,
voilà une ébauche de ma réflexion sur votre cas.

A débattre par toute bonne volonté.


Madame le JEX,

Nous avons déposé un dossier de surendettement qui a été déclaré recevable par la commission de surendettement de la Banque de France de la Haute-garonne, en sa séance du 15 avril 2010. Cette recevabilité est contestée par Créatis.

En effet, nous n'arrivions plus à gérer le quotidien. Il nous était devenu impossible de régler d'une part nos échéances, et d'autre part nos charges fixes et incompressibles, ainsi que celles liées à l'alimentation et l'habillement pour nous et nos deux enfants.

En 2006, lorsque nos premières difficultés en ce sens ont vu le jour, nous avons décidé de solliciter un rachat de crédit auprès de notre banque, qui l'a refusé. La société Créatis, dont nous nous sommes ensuite rapprochés  par l'intermédiaire de Partner Finances, a quand à elle répondu favorablement à notre demande.  Le rachat a été signé et une cession sur salaire a été mise en place pour honorer cette échéance.

Malheureusement, cela n'a pas suffi et, lorsque de nouvelles contraintes ont vu le jour, nous avons de nouveau puisé dans les réserves de crédits existentes, ces dernières n'ayant pas été clôturées après le rachat.
Nous avons également, par la suite, contracté deux nouveaux crédits à la consommation :
   - en 2007, pour acheter un frigidaire car le nôtre, tombé en panne a été classé économiquement irréparable,
   - en mars 2009 pour financer l'achat d'une nouvelle voiture.

Notre budget est devenu de nouveau ingérable (ou intenable), ce qui nous a décidé à déposé notre dossier de surendettement.
Lorsque nous y réfléchissons, nous sommes conscients d'avoir commis des erreurs d'appréciation.

En effet, Monsieur est militaire de carrière et Madame est Aide à Domicile. Son statut de salariée est inconstant, car soumis aux aléas des demandes venant de l'extérieur d'une part, et aux mutations répétées de Monsieur d'autre part, qui l'oblige à abandonner régulièrement son emploi afin de le suivre et qui fragilise de fait l'équilibre budgétaire du foyer (perte de revenu à un moment où les frais, liés à un déménagement, sont accrus).

Créatis invoque, pour justifier le bien fondé de leur recours contre la recevabilité de notre dossier, qu'il était stipulé dans l'une des clauses de leur contrat de rachat que nous nous engagions à ne pas souscrire de nouveaux prêts sans leur autorisation expresse.
Nous tenons à répondre sur ce point.

Bien que nous ayons signé ce contrat, nous reconnaissons avoir eu le tort de ne le lire que dans ses grandes lignes. Nous ne nous sommes principalement attardés que sur les chiffres et les caractères en gras (qui ne relèvent pas ce point).
Par ailleurs, notre interlocuteur lui-même n'a pas soulevé cet aspect du contrat qui allait nous lier à Créatis.

Nous avons manqué de clairvoyance et Créatis a, de son côté, manqué de clarté et de rigueur en ne clôturant pas les réserves existentes, rachetées par leurs soins. D'autant plus que ce rachat de crédit   a augmenté notre dette de 15 675,57 euros au titre des intérêts pour un capital emprunté de (... préciser...).

A ce jour, afin de repartir sur de bonnes bases, nous comptions vraiment sur l'intervention de la commission et la mise ne place d'un plan de désendettement . Nous pourrions, en effet, avec leur aide trouver des accords qui nous permettraient de vivre décemment tout en honorant nos engagements.
Nous sommes même rentrés en contact, afin qu'elle nous accompagne concrètement dans nos démarches en ce sens, avec une conseillère en économie sociale et familiale.

Concrètement, la BDF a arrêté nous concernant une capacité de remboursement de 775 euros. Nous nous sommes entendus sur la vente de notre véhicule, qui permettrait de réduire significativement notre dette (car sa valeur argus est estimée à 16 500 euros), que nous pourrions ainsi apurer en six ans.

Il plaira donc à votre tribunal de bien vouloir nous accorder la recevabilité afin de nous permettre d'y arriver, sans vivre dans la crainte permanente du harcèlement des créanciers (qui, par ailleurs, ont accordé des prêts sans respecter leur devoir  d'information et de mise en garde, comme le prévoit le code monétaire et financier).

[stacy]

wahou 


UN GRAND MERCI à vous tous pour vôtre aide ces lettres correspondent tout à fait à ce que je voulais exprimer mais je n'aurais jamais reussi à le faire aussi bien 
encore mille mercis maintenant j'attend avec impatience ce rdv pour pouvoir  penser un peu a autres chose entre autre au déménagement qui arrive à grand pas

je m'escuse de ne pas être passé plutot mais internet n'arrete pas de rebouter ou de couper des que nous sommes au téléphone 


encore mille merci 

[stacy]

Isi j'èspère que ca c'est arrangé pour vous et un grand merci d'être là pour moi  malgré tous ca

[ISI]

Stacy,

il n'y a pas de quoi.
J'espère que vous prenez bien soin de vous surtout.

Bisous.

Pour l'inondation, elle vient du toit. Ce qui me rassure, dans le sens où c'est au propriétaire que cela incombe.

[Man]

Stacy, avec toutes les secrétaires sur le fofo, votre courrier ne peut qu'être bien rédigée 

Bisous

@ Isi :
Ben, t'as pas de chance hein  Bisous   

[ISI]

@ Isi :
Ben, t'as pas de chance hein   

Bon, je vais vous faire rire un peu...
Avec l'âge, Ulysse a peur de l'orage, quand il gronde comme hier...
Et soudain, j'entends un jet d'eau...
Et je dis: t'es quand même pas en train de faire pipi Ulysse (et j'y croyais)...
Je file dans le couloir et je me fais mouiller... la tête...
Mon chien est formidable, il est venue me léchouiller devant ma déconfiture...

[bisane]

Bon, je corrigeais, pendant le pipi d'Ulysse... et bien avant en fait !
Et y a un truc qui m'a gênée, pour de bon, et je le retrouve pas !
Mais j'y reviens !!!!  



Madame le JEX,

Nous avons déposé un dossier de surendettement qui a été déclaré recevable par la commission de surendettement de la Banque de France de la Haute-garonne, en sa séance du 15 avril 2010. Cette recevabilité est contestée par Cr--tis.

En effet, nous n'arrivions plus à gérer le quotidien. Il nous était devenu impossible de régler d'une part nos échéances, et d'autre part nos charges fixes et incompressibles, ainsi que celles liées à l'alimentation et l'habillement pour nous et nos deux enfants.

En 2006, lorsque nos premières difficultés en ce sens ont vu le jour, nous avons décidé de solliciter un rachat de crédits auprès de notre banque, qui l'a refusé. La société Cr--tis, dont nous nous sommes ensuite rapprochés  par l'intermédiaire de Pa--ner Finances, a quant à elle répondu favorablement à notre demande.  Le rachat a été signé et une cession sur salaire a été mise en place pour honorer cette échéance.

Malheureusement, cela n'a pas suffi et, lorsque de nouvelles contraintes ont vu le jour, nous avons de nouveau puisé dans les réserves de crédits existantes, ces dernières n'ayant pas été clôturées après le rachat.
Nous avons également, par la suite, contracté deux nouveaux crédits à la consommation :
   - en 2007, pour acheter un frigidaire car le nôtre, tombé en panne a été classé économiquement irréparable,
   - en mars 2009 pour financer l'achat d'une nouvelle voiture.

Notre budget est devenu de nouveau ingérable (ou intenable), ce qui nous a décidés à déposer notre dossier de surendettement.
Lorsque nous y réfléchissons, nous sommes conscients d'avoir commis des erreurs d'appréciation.

En effet, Monsieur est militaire de carrière et Madame est Aide à Domicile. Son statut de salariée est inconstant, car soumis aux aléas des demandes venant de l'extérieur de la demande d'une part, et aux mutations répétées de Monsieur d'autre part, qui l'obligent à abandonner régulièrement son emploi afin de le suivre et qui fragilisent de fait l'équilibre budgétaire du foyer (perte de revenus à un moment où les frais, liés à un déménagement, sont accrus).

Cr--tis invoque, pour justifier le bien fondé de leur son recours contre la recevabilité de notre dossier, qu'il était stipulé dans l'une des clauses de leur contrat de rachat que nous nous engagions à ne pas souscrire de nouveaux prêts sans leur autorisation expresse.
Nous tenons à répondre sur ce point.

Bien que nous ayons signé ce contrat, nous reconnaissons avoir eu le tort de ne le lire que dans ses grandes lignes. Nous ne nous sommes principalement attardés que sur les chiffres et les caractères en gras (qui ne relèvent pas ce point).
Par ailleurs, notre interlocuteur lui-même direct, Pa--ner Finance, n'a pas soulevé souligné cet aspect du contrat qui allait nous lier à Cr--tis.

Nous avons manqué de clairvoyance et Cr--tis a, de son côté, manqué de clarté et de rigueur en ne clôturant pas les réserves existantes, rachetées par leurs soins. D'autant plus que ce rachat de crédits a augmenté Et nous n'avions pas réalisé que ce rachat de crédits augmenterait notre dette de 15 675,57 euros au titre des intérêts pour un capital emprunté de (... préciser...).

A ce jour, afin de repartir sur de bonnes bases, nous comptions vraiment sur l'intervention de la commission et la mise en place d'un plan de désendettement. Nous pourrions, en effet, avec leur aide, trouver des accords qui nous permettraient de vivre décemment tout en honorant nos engagements.
Nous sommes même rentrés en contact, afin qu'elle nous accompagne concrètement dans nos démarches en ce sens, avec une conseillère en économie sociale et familiale, qui nous aide également à mieux gérer notre budget et ses fluctuations fréquentes.

Concrètement, la BDF a arrêté nous concernant une capacité de remboursement de 775 euros. Nous nous sommes entendus sur la vente de notre véhicule, qui permettrait de réduire significativement notre dette (car sa valeur argus est estimée à 16 500 euros), que nous pourrions ainsi apurer en six ans.

Il plaira donc à votre tribunal de bien vouloir nous accorder la recevabilité afin de nous permettre d'y arriver de rembourser nos dettes, sans vivre dans la crainte permanente du harcèlement des créanciers (qui, par ailleurs, ont eux-mêmes accordé des prêts sans respecter leur devoir de conseil, d'information et de mise en garde, comme le prévoit le code monétaire et financier).