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Irrecevabilité de la commission - Liquidation judiciaire - caution bancaire

Démarré par spokedoe, 04 Novembre 2012 à 23:43:32

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bisane

il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

catsen

Est ce que cette aide est à rembourser??


Votre endettement n'est pas énorme
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

spokedoe

Bonsoir,

Il n' y a pas vraiment de délai pour rembourser la famille; mais nous nous devons de les rembourser, c'est la moindre des choses. Et puis, ils nous aident au détriment de leur pouvoir d'achat; c'est toujours très difficile de solliciter ces proches quand on sait qu'ils ont eux-même des obligations diverses.

On essayera au fil du temps de leur rendre l'argent selon l'amélioration de notre situation. 

bisane

Pourriez-vous nous transmettre vos 2 lettres de saisine ?
Et préciser les dates exactes des 2 dépôts, ainsi que celle de la mise en place du 1er ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

spokedoe

Bonjour Bisane,

Je vous transmets en PJ les deux courriers de saisine relatif à la BDF.

Au niveau date, ci-dessous la chronologie :

- Attestation Réception 1er dossier à la BDF le 19/10/2011
- Mise en place du plan définitif du 1er dossier le 4/07/2012
- Attestation Réception 2eme dossier à la BDF le 3/09/2012




bisane

Pardon, hein, je n'ai pas été assez précise !  :P
Vous pouvez rajouter, dans votre précédent message, la date précise de la recevabilité du 1/, et de l'irrecevabilité du 2/ ?
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

spokedoe

Bonjour,

les dates de décision de la Commission BDF sont :

- recevabilité du 1er dossier le 09/11/2011
- irrecevabilité du 2eme dossier le 29/09/2012

Voilà, si cela peut vous aider à avoir une vision plus complète de notre parcours.

bisane

il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

catsen

il faut absolument arrêter ces aides car ça la banque de france ne peut pas l'entendre
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

bisane

Citation de: catsen le 08 Novembre 2012 à 08:50:23
il faut absolument arrêter ces aides car ça la banque de france ne peut pas l'entendre
Tu parles des aides de la famille ?
Comment pourraient-ils faire autrement jusqu'au prochain salaire de Madame ?  :o ???


Spoke, vous rouvrirez un fil si nécessaire dans cette section, mais je déménage celui-ci dans celui des recours. Ce sera plus facile à gérer pour moi...

Et je reviens !
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

bisane

un tout 1er jet...

Vérifiez que je ne me suis trompée en rien (je doute...)
Complétez les dates
Faites tout commentaire qui vous paraît nécessaire !



Madame, Monsieur le juge ;

Nous avons déposé un dossier de surendettement le XX/10/2011, déclaré recevable par la commission le XX/XX/XXXX. Un plan conventionnel de redressement a été mis en place en Juin 2012, que nous nous sommes efforcés de respecter.
Cependant, Madame perdant son emploi début Août 2012, et se retrouvant sans le moindre revenu, nous avons été contraints de déposer un nouveau dossier le 03/09/2012.
Celui-ci a malheureusement été déclaré irrecevable par la commission le 29/09/2012. Désemparés devant cette décision qui ne nous semble pas justifiée, nous avons formé un recours à son encontre.

En effet, la commission justifie cette décision par deux arguments : non respect du plan et hausse de loyer.
Nous tenons à apporter quelques explications sur ces deux points, et à faire un bref résumé de ce qui nous a conduits à cette situation.

1/ Historique :
Nous avons, en 2000, décidé de vendre le salon de coiffure de Madame (xxxxxxx) ainsi que notre résidence principale afin de créer la société xxxxxxxxxxxxxxxxxxx siégeant à xxxxxxxxxxxxxxxxxx, au capital de XXXX € (pièces 1 à 3), dont Madame était gérante majoritaire. Cette entreprise, contrairement à ce que nous laisser espérer le précédent salon de coiffure, ne produit pas les résultats escomptés, alors que nous investissons d'importantes sommes dans les travaux d'aménagement, et que la concurrence devient de plus en plus rude.
La société connaît par ailleurs quelques déboires (vol par effraction – pièce 4, dégâts des eaux multiples – pièce 5), qui entravent son développement.
Nous faisons dès lors le mauvais choix d'emprunter nous-mêmes pour combler les déficits de trésorerie et pallier aux variations de rémunérations de Madame.
La société est placée sous sauvegarde en Mars 2011 (pièce 6), et la liquidation judiciaire est prononcée en Septembre 2012 (pièce 7).

C'est dans ce contexte que nous avons déposé notre premier dossier de surendettement, et que nous avons été contraints d'en déposer un second en septembre 2012, Madame se trouvant dépourvue de revenus dès le 1er Août.




2/ Non respect du plan :
Nous n'avons en effet pas pu respecter les premières échéances de notre plan, pour un montant total de 542.93 €, les seuls revenus du foyer se réduisant au salaire de Monsieur (1 600 €) pour des charges mensuelles incompressibles de... 1 760 € !
Nous tenons cependant à préciser que nous avons, dès le mois de XXXX, pris contact avec la commission afin de leur signaler ce changement de situation, et qu'il nous a été répondu que notre dossier ne pourrait être réétudié que dès lors que Madame serait en possession d'une attestation d'inscription à Pôle Emploi, chose qui n'a été possible que le XX/09/2012 (pièce 8), Pôle Emploi exigeant que la liquidation judiciaire soit prononcée pour procéder à l'inscription.
Ce non respect a donc été contraint par les circonstances, et n'a aucunement tenu à une quelconque négligence de notre part.


3/ Augmentation du loyer :
Il est exact que notre loyer a augmenté de façon conséquente, puisque passant de 680 € à 1 150 €.
Cependant, comme nous l'avons expliqué à la commission par courriers des 05/06/2012 et 06/09/2012 (pièces 9 et 10), ce déménagement a été indépendant de notre volonté.
Nous avons en effet été informés, par courrier du 25/11/2011 (pièce 11), de la décision de notre propriétaire de mettre en vente son bien, mettant ainsi fin à notre bail.
N'étant pas éligibles à un logement social, nous avons dans un premier temps privilégié la recherche d'un logement à loyer modéré, qui s'est révélée infructueuse. Le prix moyen des loyers à XXXXX est de XXX €, et celui de notre logement actuel se situe dans cette moyenne. Nous tenons à préciser par ailleurs qu'il se trouve à proximité d'un arrêt de bus permettant à Monsieur de se rendre sur son lieu et à notre fille de rejoindre son établissement scolaire, diminuant par là même le coût des frais de déplacement.


4/ Situation actuelle :
Monsieur est agent de maîtrise dans la fonction publique territoriale et perçoit un salaire de 1 600 €
Madame vient de trouver un emploi à temps partiel pour un salaire de 
Nous avons une fille charge


Vous ne pourrez que constater, Madame, Monsieur le juge, que si nous n'avons pas respecté le plan établi par la commission, c'est bien malgré nous, et en aucun cas une tentative de notre part de nous soustraire à nos obligations, alors que nous n'avons, depuis le mois d'Août, pu honorer nos charges courantes que grâce au soutien de nos familles respectives.
Nous espérons, avec le temps, pouvoir trouver un logement correspondant davantage à nos capacités financières, mais il nous a fallu nous reloger dans une urgence relative, et nous ne pourrons envisager un nouveau déménagement, et les charges afférentes, qu'une fois que notre situation se sera un tant soit peu stabilisée.

Nous espérons en conséquence que la décision de la commission de surendettement sera infirmée, et que notre dossier sera déclaré recevable à la procédure.
il n'y a que les combats que l'on ne livre pas que l'on est sûr de perdre...

catsen

oui je parlais des aides de la famille 800 € par mois ça monte vite
Je vous envoie un sourire pour faire vivre votre journée

spokedoe

Bonsoir à Tous (Toutes),

Tout d'abord, je tiens à vous saluer pour le temps consacré à mon dossier.

Bisane, la trame transmise reflète parfaitement la chronologie et les étapes traversées. La première question qui me vient à l'esprit est sur la forme. Le courrier doit il se présenter de cette manière, en marquant les différentes périodes (1/, 2/, .....) ? Sur le fond, pour ma part, je trouve cela parfait !
Peut être un détail au niveau de la conclusion qui m'interpelle :
" ... mais il nous a fallu nous reloger dans une urgence relative..."
A juste titre, tu le soulignes très bien, nous ne pouvons prétendre à un logement social. Trouver un juste compromis entre distance, commodité et prix du loyer n'est pas une sinécure; pour loger sa famille, à mon avis, c'est une urgence.

L'imbrication de l'ancienne activité professionnelle de mon épouse à nos difficultés personnelles me met mal à l'aise. A la lecture du dossier BDF, il est stipulé en autre que seuls des particuliers ont droit à un dépot de dossier à la BDF. Grâce à votre forum, j'ai pu constater que la législation rendait accessible cette procédure au gérant de SARL (Cass.civ 2ème 8 juillet 2004 n° pourvoi 02-04212, arrêt du 8 avril 2004).
Une crainte plane  dans mon esprit : que l'administration et le législateur ne fassent un amalgame qui nous serez défavorable. Pour la petite histoire, notre premier dossier a failli être refuser lorsque le gestionnaire a pris conscience que mon épouse était gérante d'une SARL (bien que je sois déclaré le débiteur).

Aujourd'hui, notre dossier (le 2ème) ne prend en compte que les dettes personnelles. Mais les dettes professionnelles existent : RSI 16 000€, caution bancaire Banque X 44 377€. Les mises en demeure reçues de Banque X mettent en exergue que ces dettes sont bel et bien maintenant personnelles et pourtant, à l'époque, non considérées dans notre dossier. Dois je faire une réponse en indiquant qu'à titre personnel nous avons un dossier de surendettement et ne pouvons honorer sous huitaine ces créances ? Que l'établissement, Banque X, doit contacter la BDF pour prendre en considération ces dettes complémentaires ?
Je ne vous cache pas que je suis dans un total brouillard  ???

Pour l'aide de la famille, Catsen, il n'y a pas d'autre alternative. Je dois aller "bosser" donc transport, il faut se nourrir et assumer un minimum de frais pour rester "uniforme" au reste de la société. Puis, il y a toujours des aléas non prévus, la semaine dernière on a eu un pneu crevé et un autre éclaté.
Il parait que c'est très rare et que la moyenne de ce genre d'incident c'est tous les dix ans. En une semaine, nous en avons eu pour vingt ans.

Que cela déplaise à la BDF, je n'en doute pas; mais la réalité du quotidien à l'instant T n'admet parfois ni de délai ni de compromis.

Je dois impérativement envoyer en AR une réponse pour ces mises en demeure demain dernier délai. Je me retourne donc vers vous pour connaître votre point de vue sur la question avant de faire ma rédaction  :-\.

Merci beaucoup.